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dire tope

  • 1 dire tope

    разг.
    согласиться, принять что-либо

    Dictionnaire français-russe des idiomes > dire tope

  • 2 dire

    1. v

    la langue me démange de dire... — см. la langue me démange...

    "on dit" est un sot — см. on est un sot

    Paris, disait-on jadis, est le paradis des femmes et l'enfer des chevaux — см. Paris est le paradis des femmes et l'enfer des chevaux

    2. m

    Dictionnaire français-russe des idiomes > dire

  • 3 tope

    interj

    Dictionnaire français-russe des idiomes > tope

  • 4 put

    put [pʊt]
    mettre1 (a), 1 (c)-(f), 1 (i) dire1 (g) soumettre1 (h) placer1 (i), 1 (l) investir1 (k), 1 (l) miser1 (m)
    (pt & pp put, cont putting)
    put the saucepan on the shelf mets la casserole sur l'étagère;
    she put her hand on my shoulder elle a mis sa main sur mon épaule;
    put the chairs nearer the table approche les chaises de la table;
    he put his arm around my shoulders il passa son bras autour de mes épaules;
    she put her arms around him elle l'a pris dans ses bras;
    to put one's head round the door/through the window passer la tête par la porte/par la fenêtre;
    did you put any salt in? as-tu mis du sel (dedans)?;
    put some more water on to boil remettez de l'eau à chauffer;
    he put another brick on the pile il a mis une autre brique sur la pile;
    to put a coin/a letter/a gun into sb's hand glisser ou mettre une pièce/une lettre/un revolver dans la main de qn;
    she put a match to the wood elle a allumé le bois;
    to put an advert in the paper mettre une annonce dans le journal;
    they want to put me in an old folks' home ils veulent me mettre dans une maison pour les vieux;
    to put a child to bed mettre un enfant au lit, coucher un enfant;
    to put a man on the moon envoyer un homme sur la lune;
    he put the telescope to his eye il a porté la longue-vue à son œil;
    to put honour before riches préférer l'honneur à l'argent;
    to put a play on the stage monter une pièce;
    to put a guard on the door faire surveiller la porte;
    figurative I didn't know where to put myself! je ne savais plus où me mettre!;
    put yourself in my position or place mettez-vous à ma place;
    to put oneself into sb's hands s'en remettre à qn;
    put it out of your mind or head sors-le-toi de la tête;
    I had long put this thought out of my mind ça faisait longtemps que je m'étais sorti cette idée de la tête;
    we put a lot of emphasis on creativity nous mettons beaucoup l'accent sur la créativité;
    don't put too much trust in what he says ne te fie pas trop à ce qu'il dit;
    familiar put it there! (shake hands) tope-là!, serrons-nous la pince!
    he put his fist through the window il a passé son poing à travers le carreau;
    he put a bullet through his head il s'est mis une balle dans la tête;
    she put her pen through the whole paragraph elle a rayé tout le paragraphe d'un coup de stylo
    (c) (impose → limit, responsibility, tax) mettre;
    to put a ban on sth interdire qch;
    it puts an extra burden on our department c'est un fardeau de plus pour notre service;
    the new tax will put 5p on a packet of cigarettes la nouvelle taxe augmentera de 5 pence le prix d'un paquet de cigarettes
    you're putting me in an awkward position vous me mettez dans une situation délicate;
    I hope I've not put you to too much trouble j'espère que je ne vous ai pas trop dérangé;
    music always puts him in a good mood la musique le met toujours de bonne humeur;
    the new rules will be put into effect next month le nouveau règlement entrera en vigueur le mois prochain;
    to put sb out of a job mettre qn au chômage;
    to put a prisoner on bread and water mettre un prisonnier au pain sec et à l'eau;
    the money will be put to good use l'argent sera bien employé;
    to put sb to sleep endormir qn;
    euphemism the dog had to be put to sleep il a fallu piquer le chien
    (e) (write down) mettre, écrire;
    I forgot to put my address j'ai oublié de mettre mon adresse;
    what date shall I put? quelle date est-ce que je mets?
    to put an end or a stop to sth mettre fin ou un terme à qch
    (g) (say, express) dire, exprimer;
    I wouldn't put it quite like that je ne dirais pas cela;
    I don't know how to put it je ne sais comment dire;
    to put one's thoughts into words exprimer sa pensée, s'exprimer;
    let me put it this way laissez-moi l'exprimer ainsi;
    it was, how shall I put it, rather long c'était, comment dirais-je, un peu long;
    to put it another way,… en d'autres termes,…;
    he put it better than that il l'a dit ou formulé mieux que ça;
    you could have put that better tu aurais pu tourner cela un peu mieux;
    she put it politely but firmly elle l'a dit poliment mais clairement;
    as Churchill once put it comme l'a dit Churchill un jour;
    to put it briefly or simply, they refused bref ou en un mot, ils ont refusé;
    to put it bluntly pour parler franc;
    putting it in terms you'll understand… plus simplement, pour que vous compreniez…
    (h) (present, submit → suggestion, question) soumettre; (→ motion) proposer, présenter;
    to put a proposal to the board présenter une proposition au conseil d'administration;
    he put his case very well il a très bien présenté son cas;
    I have a question to put to the Prime Minister j'ai une question à soumettre au Premier ministre;
    Law I put it to you that… n'est-il pas vrai que…?;
    I put it to the delegates that now is the time to act je tiens à dire aux délégués que c'est maintenant qu'il faut agir
    (i) (class, rank) placer, mettre;
    I wouldn't put them in the same class as the Beatles je ne les mettrais ou placerais pas dans la même catégorie que les Beatles;
    I put my family above my job je fais passer ma famille avant mon travail
    to put sb to work mettre qn au travail;
    they put her on the Jones case ils l'ont mise sur l'affaire Jones
    (k) (devote → effort) investir, consacrer;
    to put a lot of time/energy into sth consacrer beaucoup de temps/d'énergie à qch, investir beaucoup de temps/d'énergie dans qch;
    she puts more into their relationship than he does elle s'investit plus que lui dans leur relation;
    to put a lot of work into sth/doing sth beaucoup travailler à qch/pour faire qch;
    Sport he put everything he had into his first service il a tout mis dans son premier service
    (l) (invest → money) placer, investir;
    she had put all her savings into property elle avait investi ou placé toutes ses économies dans l'immobilier
    (m) (bet) miser, parier;
    to put money on a horse miser ou parier sur un cheval;
    he put all his winnings on the red il misa tous ses gains sur le rouge
    to put the shot lancer le poids
    to put a ship into port rentrer un bateau au port
    Nautical to put to sea lever l'ancre, appareiller;
    they had to put back into harbour ils ont dû rentrer au port;
    we put into port at Bombay nous avons relâché ou fait relâche à Bombay
    3 noun
    (a) Sport lancer m (du poids);
    his third put son troisième lancer
    (b) Stock Exchange option f de vente, put m;
    put and call stellage m, double option f
    ►► Stock Exchange put band période f de validité d'une option de vente;
    Stock Exchange put bond emprunt m à fenêtre;
    Stock Exchange put option option f de vente;
    Stock Exchange put warrant warrant m à la vente
    (a) (spread → gossip, story) faire courir; (→ rumour) faire circuler;
    to put it about that… faire circuler le bruit que…;
    it is being put about that he intends resigning le bruit court qu'il a l'intention de démissionner
    to put a boat about virer de bord
    to put it or oneself about (be promiscuous) coucher à droite à gauche
    Nautical virer de bord
    (a) (communicate → gen) faire comprendre; (→ feeling) communiquer;
    to put sth across to sb faire comprendre qch à qn;
    I don't know how to put the argument across to them je ne sais pas comment leur faire comprendre cet argument;
    she knows how to put her ideas across elle sait bien faire passer ses idées;
    she's good at putting herself across elle sait se mettre en valeur
    to put one across on sb avoir qn, rouler qn;
    don't try putting anything across on me! ne me prends pas pour un imbécile!
    (a) (book, piece of work) mettre de côté, poser
    (b) (disregard, ignore) écarter, laisser de côté;
    let's put aside our differences of opinion for the moment laissons nos différends de côté pour le moment;
    put aside all gloomy thoughts oublie toutes ces pensées maussades
    (c) (save, keep) mettre de côté;
    we have a little money put aside nous avons un peu d'argent de côté
    (estimate) estimer;
    they put the cost of repairs to the bridge at around $10,000 ils estiment le montant des réparations du pont à environ 10 000 dollars;
    I wouldn't have put her (age) at more than twenty-five je ne lui aurais pas donné plus de vingt-cinq ans;
    what would you put it at? quelle est votre estimation?
    (a) (tidy) ranger; (return to its place) remettre à sa place; (car) garer;
    put your toys away! range tes jouets!;
    put your money/wallet away (I'm paying) range ton argent/ton portefeuille
    (b) (save) mettre de côté;
    I have a few pounds put away j'ai un peu d'argent de côté, j'ai quelques économies;
    to put something away for one's old age mettre quelque chose de côté pour sa retraite
    (c) familiar (lock up → in prison) coffrer; (→ in mental home) enfermer
    (d) familiar (eat) enfourner, s'envoyer; (drink) descendre, écluser;
    he can really put it away! (food) il a un sacré appétit!; (drink) qu'est-ce qu'il descend!
    (a) (replace, return) remettre;
    put that record back where you found it! remets ce disque où tu l'as trouvé!
    (b) (postpone) remettre;
    the meeting has been put back to Thursday la réunion a été repoussée ou remise à jeudi
    (c) (slow down, delay) retarder;
    the strike has put our schedule back at least a month la grève nous a fait perdre au moins un mois sur notre planning
    (d) (turn back → clock) retarder;
    we put the clocks back next weekend le week-end prochain, on passe à l'heure d'hiver;
    figurative this decision has put the clock back cette décision nous a ramenés en arrière
    (e) familiar (drink) descendre, écluser
    Nautical to put back (to port) rentrer au port
    (save → money) mettre de côté; (→ supplies) mettre en réserve;
    have you got anything put by? avez-vous un peu d'argent de côté?
    (a) (on table, floor etc) poser;
    put that knife down at once! pose ce couteau tout de suite!;
    put me down! lâche-moi!;
    put that down! laisse (ça)!;
    to put the phone down raccrocher;
    he put the phone down on me il m'a raccroché au nez;
    it's one of those books you just can't put down c'est un de ces livres que tu ne peux pas poser avant de l'avoir fini;
    I couldn't put it down (book) je l'ai lu d'un trait
    (b) (drop off → passenger) déposer, laisser
    (c) (write down) écrire, inscrire; (enrol, enter on list) inscrire;
    put down your name and address écrivez votre nom et votre adresse;
    she put us down as Mr and Mrs Smith elle nous a inscrits sous le nom de M. et Mme Smith;
    it's never been put down in writing ça n'a jamais été mis par écrit;
    I can put it down as expenses je peux le faire passer dans mes notes de frais
    (d) (on agenda) inscrire à l'ordre du jour;
    to put down a motion of no confidence déposer une motion de censure
    (e) (quell) réprimer, étouffer;
    the revolt was put down by armed police la révolte a été réprimée par les forces de police
    (f) (belittle) rabaisser, critiquer;
    he's always putting students down il passe son temps à critiquer les étudiants;
    you shouldn't put yourself down tu ne devrais pas te sous-estimer
    to have a cat/dog put down faire piquer un chat/chien
    I've already put £50 down on the sofa j'ai déjà versé 50 livres pour le canapé
    (i) (store → wine) mettre en cave
    (j) (put to bed → baby) coucher
    (k) (land → plane) poser
    (l) (close → umbrella) fermer
    (land → plane, pilot) atterrir, se poser
    classer parmi;
    I think they'd put me down as a mere amateur je crois qu'ils me classeraient parmi les simples amateurs
    inscrire pour;
    put me down for £20 inscrivez-moi pour 20 livres;
    I'll put you down for Thursday at three o'clock je vous mets jeudi à trois heures;
    they've already put their son down for public school ils ont déjà inscrit leur fils dans une école privée
    mettre sur le compte de;
    you can't put all the country's problems down to inflation vous ne pouvez pas mettre tous les problèmes du pays sur le compte de l'inflation;
    I put it down to her stubbornness je mets ça sur le compte de son entêtement;
    we'll have to put it down to experience au moins on a appris quelque chose
    (a) literary (sprout → shoots, leaves) produire
    (b) formal (state → argument, reason) avancer
    (a) (suggest → proposal, idea, hypothesis) avancer; (→ candidate) proposer;
    she put her name forward for the post of treasurer elle a posé sa candidature au poste de trésorière;
    to put one's best foot forward (walk faster) presser le pas; figurative se mettre en devoir de faire de son mieux
    (b) (turn forward → clock, hands of clock) avancer;
    we put the clocks forward next weekend le week-end prochain, on passe à l'heure d'été
    (c) (bring forward) avancer;
    the meeting has been put forward to early next week la réunion a été avancée au début de la semaine prochaine
    put in
    (a) (place inside bag, container, cupboard etc) mettre dans;
    he put the eggs in the fridge il a mis les œufs dans le réfrigérateur;
    to put one's contact lenses in mettre ses lentilles de contact;
    to put one's head in at the window passer la tête par la fenêtre;
    Sport (in rugby) to put the ball in remettre la balle en jeu
    (b) (insert, include) insérer, inclure;
    have you put in the episode about the rabbit? as-tu inclus l'épisode du lapin?
    (c) (interject) placer;
    her name was Alicia, the woman put in elle s'appelait Alicia, ajouta la femme
    (d) (install) installer;
    we're having central heating put in nous faisons installer le chauffage central;
    the voters put the Tories in les électeurs ont mis les conservateurs au pouvoir;
    they've put in a new manager at the factory ils ont nommé un nouveau directeur à l'usine
    (e) (devote → time) passer;
    I've put in a lot of work on that car j'ai beaucoup travaillé sur cette voiture;
    I put in a few hours' revision before supper j'ai passé quelques heures à réviser avant le dîner;
    to put in an hour's work faire une heure de travail;
    to put in a full day at the office passer toute la journée au bureau;
    you only get out what you put in on ne récolte que ce qu'on sème
    (f) (submit → request, demand) déposer, soumettre;
    they put in a claim for a 10 percent pay rise ils ont déposé une demande d'augmentation de salaire de 10 pour cent;
    to put in an application for a job déposer sa candidature pour ou se présenter pour un emploi
    Nautical relâcher, faire relâche;
    we put in at Wellington nous avons relâché ou fait relâche à Wellington
    présenter;
    we're putting him in for the 500 metres nous le présentons pour le 500 mètres;
    to put pupils in for an examination présenter des élèves à un examen
    to put in for sth (post) poser sa candidature pour qch; (leave, promotion) faire une demande de qch, demander qch;
    she put in for a transfer to Florida elle a demandé à être mutée en Floride
    put off
    (a) (drop off → passenger) déposer, laisser;
    just put me off at the corner vous n'avez qu'à me laisser ou me déposer au coin
    (b) (postpone → meeting, appointment) remettre à plus tard, repousser; (→ decision, payment) remettre à plus tard, différer; (→ work) remettre à plus tard; (→ guests) décommander;
    the meeting has been put off until tomorrow la réunion a été renvoyée ou remise à demain;
    I kept putting off telling him the truth je continuais à repousser le moment de lui dire la vérité;
    I can't put him off again je ne peux pas encore annuler un rendez-vous avec lui
    once he's made up his mind nothing in the world can put him off une fois qu'il a pris une décision, rien au monde ne peut le faire changer d'avis
    (d) (distract) déranger, empêcher de se concentrer;
    he deliberately tries to put his opponent off il fait tout pour empêcher son adversaire de se concentrer;
    the noise put her off her service le bruit l'a gênée ou dérangée pendant son service
    (e) (repel) dégoûter, rebuter;
    it's the smell that puts me off c'est l'odeur qui me rebute;
    don't be put off by his odd sense of humour ne te laisse pas rebuter par son humour un peu particulier;
    it put me off skiing for good ça m'a définitivement dégoûté du ski;
    it put me off my dinner ça m'a coupé l'appétit
    (f) (switch off → television, radio etc) éteindre
    Nautical déborder du quai, pousser au large;
    to put off from the shore quitter la côte, prendre le large
    (a) (clothes, make-up, ointment) mettre;
    put your hat on mets ton chapeau;
    to put on one's make-up se maquiller
    (b) (present, stage → play, opera) monter; (→ poetry reading, slide show etc) organiser;
    why can't they put something decent on for a change? (on TV, radio) ils ne pourraient pas passer quelque chose d'intéressant pour une fois?
    (c) (lay on, provide → train) mettre en service;
    they put on excellent meals on Sundays ils servent d'excellents repas le dimanche;
    they have put on twenty extra trains ils ont ajouté vingt trains
    (d) (gain → speed, weight) prendre;
    I've put on a few pounds j'ai pris quelques kilos
    (e) (turn on, cause to function → light, radio, gas) allumer; (→ record, tape) mettre; (→ handbrake) mettre, serrer;
    put the heater on mets ou allume le chauffage;
    he put on some Vivaldi/the news il a mis du Vivaldi/les informations;
    I've put the kettle on for tea j'ai mis de l'eau à chauffer pour le thé;
    (f) (start cooking) mettre (à cuire);
    I forgot to put the peas on j'ai oublié de mettre les petits pois à cuire
    (g) (bet) parier;
    I put £10 on the favourite j'ai parié 10 livres sur le favori
    (h) (assume) prendre;
    to put on airs prendre des airs;
    he put on a silly voice il a pris une voix ridicule;
    to put on an act jouer la comédie;
    familiar don't worry, he's just putting it on ne t'inquiète pas, il fait du cinéma ou du chiqué
    (i) familiar (tease) faire marcher;
    you're putting me on! là, tu me fais marcher!
    (j) (apply → pressure) exercer
    (k) (add) ajouter;
    the tax increase will put another 10p on a gallon of petrol l'augmentation de la taxe va faire monter le prix du gallon d'essence de 10 pence
    (l) (impose) imposer;
    new restrictions have been put on bringing animals into the country de nouvelles restrictions ont été imposées à l'importation d'animaux dans le pays
    it's hard to put a price on it c'est difficile d'en évaluer ou estimer le prix
    (n) (advance → clock) avancer
    could you put him on, please? pouvez-vous me le passer, s'il vous plaît?
    (help find) indiquer à;
    I'll put you onto a good solicitor je vous donnerai le nom d'un ou je vous indiquerai un bon avocat;
    she's put me onto quite a few bargains elle m'a indiqué plusieurs bonnes affaires;
    to put the police/taxman onto sb dénoncer qn à la police/au fisc;
    what put you onto the butler, detective inspector? qu'est-ce qui vous a amené à soupçonner le maître d'hôtel, commissaire?
    put out
    (a) (place outside) mettre dehors, sortir;
    have you put the dustbin out? as-tu sorti la poubelle?;
    I'll put the washing out (to dry) je vais mettre le linge (dehors) à sécher;
    to put a cow out to grass mettre une vache en pâture
    to put sb's eye out éborgner qn;
    you almost put my eye out! tu as failli m'éborgner!
    (c) (issue → apology, announcement) publier; (→ story, rumour) faire circuler; (→ new record, edition, model etc) sortir; (→ appeal, request) faire; (broadcast) émettre;
    police have put out a description of the wanted man la police a publié une description de l'homme qu'elle recherche;
    to put out an SOS lancer un SOS
    (d) (extinguish → fire, light, candle) éteindre; (→ cigarette) éteindre, écraser; (→ gas) fermer;
    don't forget to put the light out when you leave n'oubliez pas d'éteindre (la lumière) en partant
    (e) (lay out, arrange) sortir;
    the valet had put out a suit for me le valet de chambre m'avait sorti un costume
    (f) (stick out, stretch out → arm, leg) étendre, allonger; (→ hand) tendre; (→ tongue) tirer;
    she walked up to me and put out her hand elle s'approcha de moi et me tendit la main;
    she put out a foot to trip him up elle a mis un pied en avant pour le faire trébucher
    to put one's back/shoulder out se démettre le dos/l'épaule;
    I've put my back out je me suis déplacé une vertèbre
    (h) (annoy, upset)
    to be put out about sth être fâché à cause de qch;
    he seems quite put out about it on dirait que ça l'a vraiment contrarié
    (i) (inconvenience) déranger;
    I hope I haven't put you out j'espère que je ne vous ai pas dérangé;
    she's always ready to put herself out for other people elle est toujours prête à rendre service
    (j) (sprout → shoots, leaves) produire
    (k) (make unconscious → with drug, injection) endormir
    (l) (subcontract) sous-traiter;
    we put most of our work out nous confions la plus grande partie de notre travail à des sous-traitants
    (a) Nautical prendre le large;
    to put out to sea faire appareiller
    (b) American familiar (woman) accepter de coucher ( for avec);
    everyone knows she puts out tout le monde sait qu'elle est prête à coucher;
    did she put out? est-ce qu'elle a bien voulu coucher?;
    she'd put out for anybody elle coucherait avec le premier venu
    (spread → gossip, story) faire courir
    (a) Telecommunications (connect) passer la communication à;
    hold on, I'll try to put you through ne quittez pas, je vais essayer de vous le/la passer;
    put the call through to my office passez-moi la communication dans mon bureau;
    I'll put you through to Mrs Powell je vous passe Mme Powell
    (b) (carry through, conclude) conclure;
    we finally put through the necessary reforms nous avons fini par faire passer les réformes nécessaires
    (c) (subject to) soumettre à;
    he was put through a whole battery of tests on l'a soumis à toute une série d'examens;
    I'm sorry to put you through this je suis désolé de vous imposer ça;
    have you any idea what you're putting him through? as-tu la moindre idée de ce que tu lui fais subir?;
    familiar to put sb through it en faire voir de toutes les couleurs à qn; (at interview) faire passer un mauvais quart d'heure à qn;
    he really put me through it il m'en a vraiment fait voir (de toutes les couleurs)
    he put himself through college il a payé ses études
    (a) (place side by side → two objects) mettre côte à côte; (→ facts) rapprocher, comparer;
    he's more trouble than the rest of them put together il nous crée plus de problèmes à lui seul que tous les autres réunis
    (b) (kit, furniture, engine) monter, assembler; (meal) préparer, confectionner; (menu) élaborer; (dossier) réunir; (proposal, report) préparer; (story, facts) reconstituer; (show, campaign) organiser, monter;
    we're trying to put together enough evidence to convict him nous essayons de réunir assez de preuves pour le faire condamner;
    to put together a convincing picture of what happened reconstituer une idée convaincante de ce qui s'est passé;
    the programme is nicely put together ce programme est bien fait;
    I'll just put a few things together (in my bag) je vais faire rapidement ma valise
    (with drug, injection) endormir
    put up
    (a) (raise → hand) lever; (→ flag) hisser; (→ hood) relever; (→ umbrella) ouvrir; (→ one's hair, coat collar) relever;
    could all those going put up their hands? que tous ceux qui y vont lèvent la main;
    put your hands up! haut les mains!;
    familiar put 'em up! (in surrender) haut les mains!; (to fight) défends-toi!;
    I'm going to put my feet up for a few minutes je vais me reposer un peu
    (b) (erect → tent) dresser, monter; (→ house, factory) construire; (→ monument, statue) ériger; (→ scaffolding) installer, monter; (→ ladder) dresser;
    they put up a statue to her ils érigèrent une statue en son honneur
    (c) (install, put in place) mettre; (curtains) poser, accrocher; (wallpaper) poser;
    they've already put up the Christmas decorations ils ont déjà installé les décorations de Noël;
    the shopkeeper put up the shutters le commerçant a baissé le rideau de fer
    (d) (send up → rocket, satellite) lancer
    (e) (display → sign) mettre; (→ poster) afficher;
    the results will be put up tomorrow les résultats seront affichés demain
    (f) (show → resistance) offrir, opposer;
    to put up a good show bien se défendre;
    to put up a struggle se défendre, se débattre
    (g) (present → argument, proposal) présenter;
    he puts up a good case for abstention il a des arguments convaincants en faveur de l'abstention
    to put sth up for sale/auction mettre qch en vente/aux enchères
    (i) (put forward → candidate) présenter; (→ person, name) proposer (comme candidat);
    we are not putting up any candidates nous ne présentons aucun candidat
    (j) familiar (provide → capital) fournir;
    who's putting the money up for the new business? qui finance la nouvelle entreprise?;
    we put up our own money nous sommes auto-financés
    (k) (increase) faire monter, augmenter;
    this will put up the price of meat ça va faire augmenter ou monter le prix de la viande
    (l) (give hospitality to) loger, héberger;
    (m) (urge, incite)
    to put sb up to (doing) sth pousser qn à (faire) qch
    (n) archaic (put away → sword, pistol) rengainer
    to put up at a hotel descendre dans un hôtel;
    where are you putting up? où est-ce que tu loges?; (in hotel) où es-tu descendu?;
    I'm putting up at Gary's for the moment je loge chez Gary pour le moment
    (b) (stand → in election) se présenter, se porter candidat;
    she put up as a Labour candidate elle s'est présentée comme candidate du parti travailliste
    put up or shut up! assez parlé, agissez!
    (usu passive) to put upon sb (abuse) abuser de qn; (exploit) exploiter qn;
    you shouldn't let yourself be put upon like that! tu ne devrais pas te laisser marcher sur les pieds comme ça!
    supporter, tolérer;
    I refuse to put up with this noise any longer! je ne supporterai pas ce bruit une minute de plus!;
    we'll have to put up with it il faut l'accepter ou nous y résigner
    ✾ Book 'Put Out More Flags' Waugh 'Hissez le grand pavois'

    Un panorama unique de l'anglais et du français > put

  • 5 put

    put
    A n Fin = put option.
    B vtr ( p prés - tt- ; prét, pp put)
    1 ( place) mettre [object] ; put them here please mettez-les ici s'il vous plaît ; to put sth on/under/around etc mettre qch sur/sous/autour de etc ; to put a stamp on a letter mettre un timbre sur une lettre ; to put a lock on the door/a button on a shirt mettre une serrure sur la porte/un bouton sur une chemise ; to put one's arm around sb mettre son bras autour de qn ; to put one's hands in one's pockets mettre les mains dans ses poches ; to put sth in a safe place mettre qch en lieu sûr ; to put sugar in one's tea mettre du sucre dans son thé ; to put more sugar in one's tea ajouter du sucre dans son thé ; to put more soap in the bathroom remettre du savon dans la salle de bains ;
    2 ( cause to go or undergo) to put sth through glisser qch dans [letterbox] ; passer qch par [window] ; faire passer qch à [mincer] ; to put one's head through the window passer la tête par la fenêtre ; to put one's fist through the window casser la fenêtre d'un coup de poing ; to put sth through the books Accts faire passer qch dans les frais généraux ; to put sth through a test faire passer un test à qch ; to put sth through a process faire suivre un processus à qch ; to put sb through envoyer qn à [university, college] ; faire passer qn par [suffering, ordeal] ; faire passer [qch] à qn [test] ; faire suivre [qch] à qn [course] ; after all you've put me through après tout ce que tu m'as fait subir ; to put sb through hell faire souffrir mille morts à qn ; to put one's hand/finger to porter la main/le doigt à [mouth] ;
    3 ( cause to be or do) mettre [person] ; to put sb in prison/on a diet mettre qn en prison/au régime ; to put sb on the train mettre qn dans le train ; to put sb in goal/in defence GB mettre qn dans les buts/en défense ; to put sb in a bad mood/in an awkward position mettre qn de mauvaise humeur/dans une situation délicate ; to put sb to work mettre qn au travail ; to put sb to mending/washing sth faire réparer/laver qch à qn ;
    4 (devote, invest) to put money/energy into sth investir de l'argent/son énergie dans qch ; if you put some effort into your work, you will improve si tu fais des efforts, ton travail sera meilleur ; to put a lot into s'engager à fond pour [work, project] ; sacrifier beaucoup à [marriage] ; to put a lot of effort into sth faire beaucoup d'efforts pour qch ; she puts a lot of herself into her novels il y a beaucoup d'éléments autobiographiques dans ses romans ;
    5 ( add) to put sth towards mettre qch pour [holiday, gift, fund] ; put it towards some new clothes dépense-le en nouveaux vêtements ; to put tax/duty on sth taxer/imposer qch ; to put a penny on income tax GB augmenter d'un pourcent l'impôt sur le revenu ;
    6 ( express) how would you put that in French? comment dirait-on ça en français? ; how can I put it? comment dirai-je? ; it was-how can I put it-unusual c'était-comment dire-original ; that's one way of putting it! iron on peut le dire comme ça! ; as Sartre puts it comme le dit Sartre ; to put it simply pour le dire simplement ; to put it bluntly pour parler franchement ; let me put it another way laissez-moi m'exprimer différemment ; that was very well ou nicely put c'était très bien tourné ; to put one's feelings/one's anger into words trouver les mots pour exprimer ses sentiments/sa colère ; to put sth in writing mettre qch par écrit ;
    7 ( offer for consideration) présenter [argument, point of view, proposal] ; to put sth to soumettre qch à [meeting, conference, board] ; to put sth to the vote mettre qch au vote ; I put it to you that Jur j'ai la présomption que ;
    8 (rate, rank) placer ; where would you put it on a scale of one to ten? où est-ce que tu placerais cela sur une échelle allant de un à dix? ; to put sb in the top rank of artists placer qn au premier rang des artistes ; I put a sense of humour before good looks je place le sens de l'humour avant la beauté ; I put a sense of humour first pour moi le plus important c'est le sens de l'humour ; to put children/safety first faire passer les enfants/la sécurité avant tout ; to put one's family before everything faire passer sa famille avant tout ;
    9 ( estimate) to put sth at évaluer qch à [sum] ; to put the value of sth at estimer la valeur de qch à [sum] ; I'd put him at about 40 je lui donnerais à peu près 40 ans ;
    10 Sport lancer [shot] ;
    11 Agric ( for mating) to put a heifer/mare to amener une génisse/jument à [male].
    C v refl ( p prés - tt- ; prét, pp put) to put oneself in a strong position/in sb's place se mettre dans une position de force/à la place de qn.
    I didn't know where to put myself je ne savais pas où me mettre ; I wouldn't put it past him! je ne pense pas que ça le gênerait! (to do de faire) ; I wouldn't put anything past her! je la crois capable de tout! ; put it there ! ( invitation to shake hands) tope là! ; to put it about a bit péj coucher à droite et à gauche ; to put one over ou across GB on sb faire marcher qn .
    put about:
    put about Naut virer de bord ;
    put [sth] about, put about [sth]
    1 ( spread) faire circuler [rumour, gossip, story] ; to put (it) about that faire courir le bruit que ; it is being put about that le bruit court que ;
    2 Naut faire virer de bord [vessel].
    put across [sth], put [sth] across communiquer [idea, message, concept, case, point of view] ; mettre [qch] en valeur [personality] ; to put oneself across se mettre en valeur.
    put aside:
    put aside [sth], put [sth] aside mettre [qch] de côté [money, article, differences, divisions, mistrust].
    put away:
    put away [sth], put [sth] away
    1 ( tidy away) ranger [toys, dishes] ;
    2 ( save) mettre [qch] de côté [money] ;
    3 ( consume) avaler [food] ; descendre [drink] ;
    put away [sb] , put [sb] away
    1 ( in mental hospital) enfermer ; he had to be put away il a fallu l'enfermer ;
    2 ( in prison) boucler [person] (for pour).
    put back:
    put back [sth], put [sth] back
    1 (return, restore) remettre [object] ; to put sth back where it belongs remettre qch à sa place ;
    2 ( postpone) remettre, repousser [meeting, departure] (to à ; until jusqu'à) ; repousser [date] ;
    3 retarder [clock, watch] ; remember to put your clocks back an hour n'oubliez pas de retarder votre pendule d'une heure ;
    4 ( delay) retarder [project, production, deliveries] (by de) ;
    5 ( knock back) descendre [drink, quantity].
    put by GB:
    put [sth] by, put by [sth] mettre [qch] de côté [money] ; to have a bit (of money) put by avoir un peu d'argent de côté.
    put down:
    put down ( land) [aircraft] atterrir (on sur) ;
    put [sth] down, put down [sth]
    1 (on ground, table) poser [object, plane] (on sur) ; mettre [rat poison etc] ;
    2 ( suppress) réprimer [uprising, revolt, opposition] ;
    3 ( write down) mettre (par écrit) [date, time, name] ; put down whatever you like mets ce que tu veux ;
    4 ( ascribe) to put sth down to mettre qch sur le compte de [incompetence, human error etc] ; to put sth down to the fact that imputer qch au fait que ;
    5 ( charge) to put sth down to mettre qch sur [account] ;
    6 Vet ( by injection) piquer ; ( by other method) abattre ; to have a dog put down faire piquer un chien ;
    7 (advance, deposit) to put down a deposit verser des arrhes ; to put £50 down on sth verser 50 livres d'arrhes sur qch ;
    8 (lay down, store) mettre [qch] en cave [wine] ; affiner [cheese] ;
    9 ( put on agenda) inscrire [qch] à l'ordre du jour [motion] ;
    put [sb] down, put down [sb]
    1 ( drop off) déposer [passenger] ; to put sb down on the corner déposer qn au coin de la rue ;
    2 ( humiliate) rabaisser [person] ;
    3 gen Sch ( into lower group) faire descendre [pupil, team] (from de ; to, into à) ;
    4 (classify, count in) to put sb down as considérer qn comme [possibility, candidate, fool] ; I'd never have put you down as a Scotsman! je ne t'aurais jamais pris pour un Écossais! ; to put sb down for ( note as wanting or offering) compter [qch] pour qn [contribution] ; ( put on waiting list) inscrire qn sur la liste d'attente pour [school, club] ; put me down for a meal compte un repas pour moi ; to put sb down for £10 compter 10 livres pour qn ; to put sb down for three tickets réserver trois billets pour qn.
    put forth [sth], put [sth] forth
    1 présenter [shoots, leaves, buds] ;
    2 fig émettre [idea, theory].
    put forward [sth], put [sth] forward
    1 ( propose) avancer [idea, theory, name] ; soumettre [plan, proposal, suggestion] ; émettre [opinion] ;
    2 ( in time) avancer [meeting, date, clock] (by de ; to à) ; don't forget to put your clocks forward one hour n'oubliez pas d'avancer votre pendule d'une heure ;
    put [sb] forward, put forward [sb] présenter la candidature de (for pour) ;
    put sb forward as présenter qn comme [candidate] ; to put oneself forward présenter sa candidature, se présenter ; to put oneself forward as a candidate présenter sa candidature ; to put oneself forward for se présenter pour [post].
    put in:
    put in
    1 [ship] faire escale (at à ; to dans ; for pour) ;
    2 ( apply) to put in for [person] postuler pour [job, promotion, rise] ; demander [transfer, overtime] ;
    put in [sth], put [sth] in
    1 (fit, install) installer [central heating, shower, kitchen] ; to have sth put in faire installer qch ;
    2 ( make) faire [request, claim, offer, bid] ; to put in an application for déposer une demande de [visa, passport] ; poser sa candidature pour [job] ; to put in a protest protester ; to put in an appearance faire une apparition ;
    3 ( contribute) passer [time, hours, days] ; contribuer pour [sum, amount] ; they are each putting in £1 m chacun apporte une contribution d'un million de livres ; to put in a lot of time doing consacrer beaucoup de temps à faire ; to put in a good day's work avoir une bonne journée de travail ; to put in a lot of work se donner beaucoup de mal ; thank you for all the work you've put in merci pour tout le mal que tu t'es donné ;
    4 ( insert) mettre [paragraph, word, reference] ; to put in that mettre que ; to put in how/why expliquer comment/pourquoi ;
    5 ( elect) élire ; that puts the Conservatives in again les conservateurs ont donc été élus encore une fois ;
    put [sb] in for présenter [qn] pour [exam, scholarship] ; poser la candidature de [qn] pour [promotion, job] ; recommander [qn] pour [prize, award] ; to put oneself in for poser sa candidature pour [job, promotion].
    put off:
    put off Naut partir ;
    put off from s'éloigner de [quay, jetty] ;
    put off [sth], put [sth] off
    1 (delay, defer) remettre [qch] (à plus tard) [wedding, meeting] ; to put sth off until June/until after Christmas remettre qch à juin/à après Noël ; I should see a doctor, but I keep putting it off je devrais voir un médecin, mais je remets toujours ça à plus tard ; to put off visiting sb/doing one's homework remettre à plus tard une visite chez qn/ses devoirs ;
    2 ( turn off) éteindre [light, radio] ; couper [radiator, heating] ;
    put off [sb], put [sb] off
    1 (fob off, postpone seeing) décommander [guest] ; dissuader [person] ; to put sb off coming with an excuse trouver une excuse pour dissuader qn de venir ; to be easily put off se décourager facilement ;
    2 ( repel) [appearance, smell, colour] dégoûter ; [manner, person] déconcerter ; to put sb off sth dégoûter qn de qch ; don't be put off by the colour-it tastes delicious! ne te laisse pas dégoûter par la couleur-c'est délicieux! ;
    3 GB ( distract) distraire ; stop trying to put me off! arrête de me distraire! ; you're putting me off my work tu me distrais de mon travail ;
    4 ( drop off) déposer [passenger].
    put on:
    put on [sth], put [sth] on
    1 mettre [garment, hat, cream, lipstick] ;
    2 (switch on, operate) allumer [light, gas, radio, heating] ; mettre [record, tape, music] ; to put the kettle on mettre de l'eau à chauffer ; to put the brakes on freiner ;
    3 ( gain) prendre [weight, kilo] ;
    4 ( add) rajouter [extra duty, tax] ;
    5 ( produce) monter [play, exhibition] ;
    6 (assume, adopt) prendre [air, accent, look, expression] ; he's putting it on il fait semblant ;
    7 (lay on, offer) ajouter [extra train, bus service] ; proposer [meal, dish] ;
    8 ( put forward) avancer [clock] ;
    9 Turf ( bet) parier [amount] ; to put a bet on faire un pari ;
    put [sb] on
    1 Telecom ( connect) passer ; I'll put him on je vous le passe ;
    2 US faire marcher [person] ;
    3 ( recommend) to put sb on to sth indiquer qch à qn ; who put you on to me? qui vous a envoyé à moi? ;
    4 ( put on track of) to put sb on to mettre qn sur la piste de [killer, criminal, runaway].
    put out:
    put out
    1 Naut partir (from de) ; to put out to sea mettre à la mer ;
    2 US péj coucher avec n'importe qui ;
    put out [sth], put [sth] out
    1 ( extend) tendre [hand, arm, foot, leg] ; to put out one's tongue tirer la langue ;
    2 ( extinguish) éteindre [fire, cigarette, candle, light] ;
    3 ( take outside) sortir [bin, garbage] ; faire sortir [cat] ;
    4 ( issue) diffuser [description, report, warning] ; faire [statement] ; propager [rumour] ;
    5 (make available, arrange) mettre [food, dishes, towels etc] ;
    6 ( sprout) déployer [shoot, bud, root] ;
    7 ( cause to be wrong) fausser [figure, estimate, result] ;
    8 ( dislocate) se démettre [shoulder, ankle] ;
    9 ( subcontract) confier [qch] en sous-traitance [work] (to à) ;
    put [sb] out
    1 ( inconvenience) déranger ; to put oneself out se mettre en quatre (to do pour faire) ; to put oneself out for sb se donner beaucoup de mal pour qn ; don't put yourself out for us ne vous dérangez pas pour nous ;
    2 ( annoy) contrarier ; he looked really put out il avait l'air vraiment contrarié ;
    3 ( evict) expulser.
    put [sth] through, put through [sth]
    1 ( implement) faire passer [reform, bill, amendment, plan, measure] ;
    2 Telecom ( transfer) passer [call] (to à) ; she put through a call from my husband elle m'a passé mon mari ;
    put [sb] through Telecom passer [caller] (to à) ; I'm just putting you through je vous le/la passe ; I was put through to another department on m'a passé un autre service.
    put [sb/sth] together, put together [sb/sth]
    1 ( assemble) assembler [pieces, parts] ; to put sth together again, to put sth back together reconstituer qch ; more/smarter than all the rest put together plus/plus intelligent que tous les autres réunis ;
    2 ( place together) mettre ensemble [animals, objects, people] ;
    3 ( form) former [coalition, partnership, group, team, consortium] ;
    4 (edit, make) constituer [file, portfolio, anthology] ; rédiger [newsletter, leaflet] ; établir [list] ; faire [film, programme, video] ;
    5 ( concoct) improviser [meal] ;
    6 ( present) constituer [case] ; construire [argument, essay].
    put up:
    put up
    1 ( stay) to put up at sb's se faire héberger par qn ; to put up in a hotel descendre à l'hôtel ;
    2 to put up with ( tolerate) supporter [behaviour, person] ; to have a lot to put up with avoir beaucoup de choses à supporter ;
    put up [sth] opposer [resistance] ; to put up a fight/struggle combattre ; to put up a good performance [team, competitor] bien se défendre ;
    put [sth] up, put up [sth]
    1 ( raise) hisser [flag, sail] ; relever [hair] ; to put up one's hand/leg lever la main/la jambe ; put your hands up! ( in class) levez le doigt! ; put 'em up ! ( to fight) bats-toi! ; ( to surrender) haut les mains! ;
    2 ( post up) mettre [sign, poster, notice, plaque, decorations] ; afficher [list] ; to put sth up on the wall/on the board afficher qch sur le mur/au tableau ;
    3 (build, erect) dresser [fence, barrier, tent] ; construire [building, memorial] ;
    4 (increase, raise) augmenter [rent, prices, tax] ; faire monter [temperature, pressure] ;
    5 ( provide) fournir [money, amount, percentage] (for pour ; to do pour faire) ;
    6 ( present) soumettre [proposal, argument] ; to put sth up for discussion soumettre qch à la discussion ;
    7 ( put in orbit) placer [qch] en orbite [satellite, probe] ;
    put [sb] up, put up [sb]
    1 ( lodge) héberger ;
    2 ( as candidate) présenter [candidate] ; to put sb up for proposer qn comme [leader, chairman] ; proposer qn pour [promotion, position] ; to put oneself up for se proposer comme [chairman] ; se proposer pour [post] ;
    3 ( promote) faire passer [qn] au niveau supérieur [pupil] ; to be put up [pupil, team] monter (to dans) ;
    4 ( incite) to put sb up to sth/to doing pousser [qn] à/à faire ; somebody must have put her up to it quelqu'un a dû l'y pousser.
    put upon:
    put upon [sb] abuser de [person] ; to be put upon se faire marcher sur les pieds ; to feel put upon avoir l'impression de se faire marcher sur les pieds ; I won't be put upon any more je ne me ferai plus jamais avoir .

    Big English-French dictionary > put

  • 6 extremo

    adj.
    1 extreme, outermost, exaggerated, excessive.
    2 extreme, ultimate.
    m.
    1 extreme, farthest end, end, terminal.
    2 extent, degree.
    3 extremitas.
    pres.indicat.
    1st person singular (yo) present indicative of spanish verb: extremar.
    * * *
    1 (exagerado) extreme
    2 (distante) further
    1 (punta) extreme, end
    2 (punto último) point, extreme
    3 (asunto, materia) matter, question
    4 DEPORTE wing
    \
    en caso extremo as a last resort
    en extremo extremely, very much
    en último extremo as a last resort
    hasta tal extremo to such a point
    pasar de un extremo a otro to go from one extreme to another
    Extremo Oriente Far East
    ————————
    1 (punta) extreme, end
    2 (punto último) point, extreme
    3 (asunto, materia) matter, question
    4 DEPORTE wing
    * * *
    1. (f. - extrema)
    adj.
    extreme, utmost
    2. noun m.
    end, extreme
    * * *
    I
    ADJ
    1) (=máximo) extreme

    en caso extremo — as a last resort, if all else fails

    2) (=alejado) furthest
    oriente
    3) (Pol) (=radical) extreme

    extrema derecha — extreme right, far right

    extrema izquierda — extreme left, far left

    II
    1. SM
    1) (=punta) end

    agarra la cuerda por este extremo — take this end of the rope, take hold of the rope by o at this end

    de extremo a extremo — from one end o side to the other

    de un extremo a otro — (lit) from one end o side to the other; (fig) from one extreme to another

    2) (=límite) extreme

    si la situación se deteriora hasta ese extremo... — if the situation deteriorates to that extent...

    en extremo — extremely

    hasta el extremo — to the full

    llegar a o hasta el extremo de, hemos llegado al extremo de no decirnos ni hola — it's got to the point now that we don't even say hello to each other

    en último extremo — as a last resort, if all else fails

    3) (=asunto) point

    pidieron una rebaja en el rescate, extremo que fue rechazado — they asked for the ransom to be reduced, a condition which was refused

    4) (=cuidado) great care
    2.
    SMF
    (Dep)

    jugaba de extremo derecho — he played (on the) right wing, he played as a right winger

    * * *
    I
    - ma adjetivo
    a) (gen delante del n) <pobreza/cuidado> extreme
    b) <caso/medida> extreme
    II
    1)
    a) (de palo, cable) end
    b) ( postura extrema) extreme

    los extremos se tocan — (fr hecha) extremes meet

    c) ( límite)

    si se llega a ese extremo... — if it gets that bad o to that point...

    en último extremoas a last resort

    d)
    2) (period) (punto, cuestión)
    III
    - ma masculino, femenino (en fútbol, rugby) winger
    * * *
    I
    - ma adjetivo
    a) (gen delante del n) <pobreza/cuidado> extreme
    b) <caso/medida> extreme
    II
    1)
    a) (de palo, cable) end
    b) ( postura extrema) extreme

    los extremos se tocan — (fr hecha) extremes meet

    c) ( límite)

    si se llega a ese extremo... — if it gets that bad o to that point...

    en último extremoas a last resort

    d)
    2) (period) (punto, cuestión)
    III
    - ma masculino, femenino (en fútbol, rugby) winger
    * * *
    extremo1
    1 = end, extreme, far + Localización, reaches, extreme end, end point [endpoint], tip.

    Ex: Scanning must start to the left of the bar codes and must continue past the right end.

    Ex: At the two extremes, the order may simply be decided for each topic as and when it arises, and followed thereafter.
    Ex: We'll select record '75' which is located on CD-ROM disc \#4 (shown by the number on the far right side of the screen).
    Ex: He went on to explain that while there were no unsightly slums, there was a fairly large district of rather nondescript homes intermingled with plain two- and three-family brick and frame dwellings, principally in the eastern reaches of the city.
    Ex: However, it was possible to identify queries from the extreme ends of the specificity continuum.
    Ex: The process reaches its end point when information is gathered, indexed and compiled into a useful format for public and library staff use.
    Ex: Reportedly the tip of his nose is so damaged from the operations that the tissue has died.
    * al extremo = to the extreme.
    * al extremo norte = northernmost.
    * al extremo oeste = westernmost.
    * a lo extremo = to the extreme.
    * al otro extremo = at the receiving end.
    * a un extremo de la escala = at one end of the scale.
    * del Extremo Oriente = Far Eastern.
    * desde un extremo... al otro = from one end... to the other.
    * de un extremo al otro = from the ridiculous to the sublime, from the sublime to the ridiculous.
    * de un extremo a otro del país = cross-country.
    * de un extremo de la ciudad a otro = cross-town.
    * en el extremo opuesto = at the far end.
    * en el otro extremo = at the other extreme.
    * en el otro extremo de la escala = at the other extreme.
    * en el otro extremo de la escala = at the other end of the scale, at the other end of the spectrum.
    * en este extremo = to this extent.
    * en un extremo de la escala = at one extreme.
    * en un extremo... en el otro = at one end... at the other.
    * extremo delantero = fore-end.
    * extremo inferior izquierdo = lower left.
    * Extremo Oriente, el = Far East, the.
    * extremo + Punto Cardinal = furthest + Punto Cardinal.
    * extremo superior = high end.
    * hasta el extremo de = to the point of, up to the point of.
    * hasta el extremo que = up to the point where, to the point where.
    * jugar de extremo derecho = play + the left wing.
    * llegar al extremo de = get to + the point of, go to + the extreme of.
    * llegar al extremo de + Infinitivo = go + (as/so) far as + Infinitivo.
    * llegar a un extremo = reach + epic proportions.

    extremo2
    2 = extreme.
    Nota: Adjetivo.

    Ex: You can very frequently go into a large library and have extreme difficulty finding somebody to help you because there are 40 people sitting out in back doing something which somebody else is doing down the road.

    * calor extremo = extreme heat.
    * condiciones metereológicas extremas = severe weather, severe weather conditions.
    * deporte extremo = extreme sport.
    * en extremo = no end, to no end.
    * extrema derecha = far right.
    * extrema precaución = extreme caution.
    * extrema prudencia = extreme caution.
    * frío extremo = extreme cold.
    * necesidad extrema = dire need.
    * temperaturas extremas = extreme temperatures.

    * * *
    extremo1 -ma
    1 ( gen delante del n) ‹pobreza/gravedad› extreme
    viven en una situación de extrema necesidad they live in extreme poverty
    un caso de extrema gravedad an extremely serious case
    2 ‹caso/postura/medida› extreme
    casos extremos, que no suceden todos los días extreme cases which don't happen every day
    en caso extremo as a last resort
    Compuestos:
    extrema derecha/izquierda
    feminine ( Pol) extreme right/left
    extremo derecho/izquierdo
    masculine and feminine ( Dep) right/left wing
    masculine Far East
    A
    1 (de un palo, cable) end
    al otro extremo del pasillo at the other end of the corridor
    viven al otro extremo de la ciudad they live right on the other side of the city
    va de un extremo a otro she goes from one extreme to the other o to another
    son extremos opuestos, no se parecen en nada they are complete opposites, different in every way
    no soy una persona de extremos I'm not given to extremes
    los extremos se tocan ( fr hecha); extremes meet
    3
    (límite, punto): han llegado al extremo de no saludarse they've reached the point where they don't even say hello to each other
    si se llega a ese extremo tendremos que operar if it gets that bad o to that point we'll have to operate
    su descaro alcanzó extremos insospechados her effrontery reached unimagined extremes o limits
    es cuidadoso al extremo he is extremely careful, he is careful to a fault
    en último extremo as a last resort, if all else fails
    4
    en extremo in the extreme
    fue una situación en extremo peligrosa it was a situation which was dangerous in the extreme, it was an extremely dangerous situation
    B ( period)
    (punto, cuestión): en ese extremo no estoy de acuerdo I do not agree on that point
    tenían esperanzas de que volviera, extremo que no se confirmó they hoped that she would return but, in the event, this did not happen
    para establecer los extremos de la denuncia to establish the main points of the accusation
    extremo3 -ma
    masculine, feminine
    (en fútbol, rugby) winger
    Compuestos:
    tight end
    defensive end
    * * *

     

    Del verbo extremar: ( conjugate extremar)

    extremo es:

    1ª persona singular (yo) presente indicativo

    extremó es:

    3ª persona singular (él/ella/usted) pretérito indicativo

    Multiple Entries:
    extremar    
    extremo
    extremar ( conjugate extremar) verbo transitivo (frml) to maximize (frml)
    extremarse verbo pronominal

    extremo 1 -ma adjetivo
    extreme;
    un caso de extrema gravedad an extremely serious case;
    en caso extremo as a last resort;
    extremo derecha/izquierda (Pol) extreme right/left;
    extremo derecho/izquierdo (Dep) right/left wing;
    Eextremo Oriente Far East
    extremo 2 sustantivo masculino
    a) (de palo, cable) end



    son extremos opuestos they are complete opposites
    c) ( límite):

    si se llega a ese extremo … if it gets that bad o to that point …;

    en último extremo as a last resort
    extremar verbo transitivo to maximize: extremó los cuidados con el niño, she looked after the boy with special care
    extremo,-a
    I adjetivo extreme
    (lejano) Extremo Oriente, Far East
    II sustantivo masculino
    1 (fin o principio) end
    2 (punto o situación límite) extreme
    (asunto, punto de que se trata) point: en este extremo soy inflexible, I won't move on that point
    ' extremo' also found in these entries:
    Spanish:
    cabo
    - extrema
    - extremar
    - extremidad
    - fondo
    - media
    - medio
    - oriente
    - punta
    - rematar
    - término
    - tope
    - extremista
    - lagrimal
    - llegar
    - opuesto
    English:
    abysmal
    - abyss
    - across
    - butt
    - dire
    - end
    - extreme
    - far
    - Far East
    - outermost
    - push
    - sublime
    - winger
    - extremity
    - fault
    - pitch
    * * *
    extremo, -a
    adj
    1. [sumo] extreme;
    con extremo cuidado with extreme care
    2. [al límite] extreme;
    una situación de pobreza extrema a situation of extreme poverty;
    la extrema izquierda/derecha the far left/right
    3. [lejano] far, furthest
    nm
    1. [punta] end;
    agárralo por este extremo hold it by this end;
    al otro extremo de la calle at the other end of the street;
    mientras, en el otro extremo del país,… meanwhile, at the other end of the country,…;
    los extremos se tocan extremes meet
    2. [límite] extreme;
    llegar a extremos ridículos/peligrosos to reach ridiculous/dangerous extremes;
    no desearía llegar a ese extremo I wouldn't want to go to those lengths;
    llegamos al extremo de pegarnos we actually ended up coming to blows;
    en extremo: le mimas en extremo you spoil him far too much;
    es meticuloso en extremo he is extremely meticulous o meticulous to a fault;
    una decisión en extremo sorprendente an extremely surprising decision;
    en último extremo as a last resort;
    ir o [m5] pasar de un extremo al otro to go from one extreme to the other
    3. [en fútbol] winger
    extremo derecho [en fútbol] outside right; [en rugby] right wing;
    extremo izquierdo [en fútbol] outside left;
    [en rugby] left wing
    4. [punto, asunto] issue, question;
    …extremo que ha sido rechazado por… …a claim which has been denied by…;
    este extremo está aún por confirmar that remains to be confirmed
    * * *
    I adj
    1 extreme
    2 POL
    :
    la extrema derecha/izquierda the far right/left
    II m
    1 extreme;
    ir o
    pasar de un extremo a otro go from one extreme to another;
    los extremos se tocan opposites attract;
    en extremo in the extreme
    última end
    3 ( punto) point;
    llegar al extremo de reach the point of
    III m/f
    :
    extremo derecho/izquierdo DEP right/left wing
    * * *
    extremo, -ma adj
    1) : extreme, utmost
    2) excesivo: excessive
    3)
    en caso extremo : as a last resort
    1) : extreme, end
    2)
    al extremo de : to the point of
    3)
    en extremo : in the extreme
    * * *
    extremo1 adj extreme
    2. (punto último) extreme / point

    Spanish-English dictionary > extremo

  • 7 tren

    m.
    1 train (ferrocarril).
    ir en tren to go by rail o train
    el tren en Suiza funciona muy bien the railways in Switzerland are very efficient
    tren de alta velocidad high-speed train
    tren de carga freight o goods train
    tren de cercanías local train, suburban train
    tren correo mail train
    tren directo through train
    tren de largo recorrido long-distance train
    tren de mercancías freight o goods train
    tren nocturno overnight train
    2 line (mechanics).
    tren de aterrizaje undercarriage, landing gear
    tren de lavado car wash
    3 series, chain, train.
    * * *
    2 MILITAR convoy
    4 figurado (ritmo, modo) speed, pace
    \
    cambiar de tren to change, change train, US transfer
    coger el tren / tomar el tren to catch a train
    estar como un tren / estar como para parar un tren familiar to be a bit of all right
    ir en tren to go by train
    perder el train figurado to miss the boat
    vivir a todo tren figurado to live a life of luxury
    tren correo mail train
    tren de alta velocidad high-speed train
    tren de aterrizaje undercarriage
    tren de cercanías suburban train
    tren de lavado car wash
    tren de mercancías / tren de carga goods train, US freight train
    tren de pasajeros passenger train
    tren de vida life style, way of life
    tren directo through train
    * * *
    noun m.
    * * *
    SM
    1) (Ferro) train

    cambiar de tren — to change trains, change train

    subirse a o tomar o coger un tren — to catch a train

    perder el tren de algo —

    perdimos el tren de la revolución científica — when it came to the scientific revolution, we missed the boat

    subirse al tren de algo —

    tren ascendente up train

    tren botijo * excursion train

    tren de carga — goods train, freight train (EEUU)

    tren de carreteraarticulated lorry (Brit), articulated truck (EEUU)

    tren de cercanías — suburban train, local train

    tren de mercancías — goods train, freight train (EEUU)

    tren descendente down train

    tren eléctrico(=medio de transporte) electric train; (=juguete) (electric) train set

    tren expreso — express, express train

    tren ómnibus stopping train, local train, accommodation train (EEUU)

    tren rápido — express, express train

    2) (=ritmo)
    - vivir a todo tren
    3) (Mec) set ( of gears, wheels)

    tren de aterrizaje — (Aer) undercarriage, landing gear

    tren delantero — (Aut) front wheel assembly

    tren de lavado — (Aut) car wash

    tren trasero — (Aut) rear wheel assembly

    4) [en viajes] (=equipaje) luggage; (=equipo) equipment
    5) (Mil) convoy
    6)

    en tren de LAm in the process of

    7) Caribe (=taller) workshop; (=empresa) firm, company
    8) CAm
    a) (=trajín) coming and going
    9) Méx (=tranvía) tram, streetcar (EEUU)
    10) Caribe (=majadería) cheeky remark
    * * *
    1) (Ferr) train

    tomar or (esp Esp) coger el tren — to take o catch the train

    estar como un tren — (Esp fam) to be gorgeous (colloq), to be hot stuff (colloq)

    subirse al tren de algo: quieren subirse al tren de las nuevas tecnologías they want to jump on the new technology bandwagon; hay que subirse al tren del progreso! — we must keep up with the times

    2) (fam) ( ritmo) rate

    a todo tren — (fam)

    estar en tren de hacer algo — (CS) to be in the process of doing something

    3) ( conjunto) assembly
    * * *
    = train.
    Ex. If none of these terms is appropriate1/4 give the specific name of the item or the names of the parts of the item as concisely as possible; e.g., 1 clockwork toy train.
    ----
    * abono de tren = rail pass.
    * asalto al tren = train robbery.
    * bajarse del tren = get off + the train.
    * billete de tren = train ticket.
    * estación de tren = rail yard, train station, railway station.
    * horario de trenes = train timetable.
    * servicios de trenes = rail facilities.
    * subirse al tren = jump on + the bandwagon, ride + the hype.
    * trayecto en tren = train ride.
    * tren a vapor = steam train.
    * tren de juguete = toy train.
    * tren delantero = front end.
    * tren de mercancías = freight train, goods train.
    * tren de pasajeros = passenger train.
    * tren de vapor = steam train.
    * tren hospital = hospital train.
    * tren trasero = rear end.
    * viaje en tren = train ride.
    * * *
    1) (Ferr) train

    tomar or (esp Esp) coger el tren — to take o catch the train

    estar como un tren — (Esp fam) to be gorgeous (colloq), to be hot stuff (colloq)

    subirse al tren de algo: quieren subirse al tren de las nuevas tecnologías they want to jump on the new technology bandwagon; hay que subirse al tren del progreso! — we must keep up with the times

    2) (fam) ( ritmo) rate

    a todo tren — (fam)

    estar en tren de hacer algo — (CS) to be in the process of doing something

    3) ( conjunto) assembly
    * * *

    Ex: If none of these terms is appropriate1/4 give the specific name of the item or the names of the parts of the item as concisely as possible; e.g., 1 clockwork toy train.

    * abono de tren = rail pass.
    * asalto al tren = train robbery.
    * bajarse del tren = get off + the train.
    * billete de tren = train ticket.
    * estación de tren = rail yard, train station, railway station.
    * horario de trenes = train timetable.
    * servicios de trenes = rail facilities.
    * subirse al tren = jump on + the bandwagon, ride + the hype.
    * trayecto en tren = train ride.
    * tren a vapor = steam train.
    * tren de juguete = toy train.
    * tren delantero = front end.
    * tren de mercancías = freight train, goods train.
    * tren de pasajeros = passenger train.
    * tren de vapor = steam train.
    * tren hospital = hospital train.
    * tren trasero = rear end.
    * viaje en tren = train ride.

    * * *
    A
    1 ( Ferr) train
    vine en tren or tomé or cogí el tren I came by train, I took o caught the train
    tuve que correr para agarrar or ( esp Esp) coger el tren I had to run to catch o get the train
    cambiar de tren to change trains
    le regalaron un trencito or ( Esp) trenecito (de juguete) he was given a toy train set
    estar como un tren ( Esp fam); to be gorgeous ( colloq), to be hot stuff ( colloq)
    llevarse el tren a algn ( Méx fam): como siguió bebiendo, se lo llevó el tren he didn't stop drinking and he snuffed it o he kicked the bucket ( colloq), he drank himself to death
    si no pagamos pronto, nos va a llevar el tren if we don't pay soon, we're going to be in big trouble
    me/le lleva el tren ( Méx fam); I'm/he's absolutely fuming o seething! ( colloq)
    perdí or se me fue el tren (literal) I missed the train; (refiriéndose a una oportunidad) I missed the boat, I missed out
    subirse al tren de algo: todos quieren subirse al tren de las nuevas tecnologías everyone wants to get in on new technology, everyone wants to jump o climb on the new-technology bandwagon
    ¡hay que subirse al tren del progreso! we must keep up with the times
    Compuestos:
    night train
    mail train
    high-speed train
    freight train, goods train ( BrE)
    local train, suburban train
    rack o cog railway
    ghost train
    long-distance train
    freight train, goods train ( BrE)
    passenger train
    through train
    electric train
    express train
    ghost train
    night train
    mail train
    express train
    2 ( Méx) (tranvía) street car ( AmE), tram ( BrE)
    B ( fam) (ritmo) rate
    a este tren at this rate ( colloq)
    lleva un tren de vida intensísimo she leads a very hectic life, she has a very hectic lifestyle
    a este tren no llegaremos nunca we'll never get there at this rate
    a todo tren ( fam): viven a todo tren they live like kings, they live a luxurious lifestyle
    tuvieron una boda a todo tren they had a lavish wedding
    lo tuvimos que hacer a todo tren we had to work flat out o at top speed
    estar en tren de hacer algo (CS); to be in the process of doing sth
    estamos en tren de mudarnos we're in the process o in the middle of moving house
    ya que estamos en tren de criticar, te diré que … since we seem to be in a critical vein o since we seem to be criticizing people, let me tell you that …
    estoy en tren de salir I'm just going out, I'm just on my way out
    seguirle el tren a algn ( RPl fam); to keep up with sb
    C (conjunto) assembly
    Compuestos:
    undercarriage, landing gear
    tren de laminación or de laminados
    rolling mill
    carwash
    assembly line
    front wheel assembly
    rear wheel assembly
    * * *

     

    tren sustantivo masculino
    1 (Ferr) train;
    tomar or (esp Esp) coger el tren to take o catch the train;

    cambiar de tren to change trains;
    tren correo or postal mail train;
    tren de alta velocidad high-speed train;
    tren de cercanías local o suburban train;
    tren directo through train;
    tren expreso or rápido express train
    2 (fam) ( ritmo) rate;

    tren de vida lifestyle
    tren sustantivo masculino
    1 Ferroc train
    tren de alta velocidad, high-speed train
    tren de largo recorrido/de cercanías, long-distance/suburban train
    2 Av tren de aterrizaje, undercarriage, US landing gear
    3 (nivel de vida) life style
    ♦ Locuciones: familiar estar como un tren, to be very handsome
    a todo tren, in style
    tren de vida, life style
    fam fig para parar un tren, (gran cantidad de algo) tienen dinero para parar un tren, they're swimming in money
    ' tren' also found in these entries:
    Spanish:
    A
    - apearse
    - aterrizaje
    - aunque
    - AVE
    - bajar
    - bajarse
    - carga
    - cargamento
    - cercanía
    - circular
    - coche
    - correo
    - destino
    - diurna
    - diurno
    - efectuar
    - en
    - encarrilar
    - exprés
    - expresa
    - expreso
    - juguete
    - mercancía
    - nocturna I
    - nocturno
    - para
    - partida
    - pasar
    - pitar
    - preferible
    - rápida
    - rápido
    - recorrido
    - retrasarse
    - salida
    - se
    - soler
    - subir
    - subirse
    - suburbana
    - suburbano
    - tirarse
    - tomar
    - tope
    - traqueteo
    - usted
    - ustedes
    - vaivén
    - ventanilla
    English:
    aboard
    - account
    - approach
    - blow
    - boat
    - by
    - call
    - call at
    - catch
    - change
    - collide
    - come in
    - connect
    - connected
    - connection
    - delay
    - delayed
    - depart
    - derail
    - dissatisfaction
    - do
    - draw
    - draw in
    - draw out
    - draw up
    - driver
    - for
    - freight train
    - freshen up
    - get in
    - guard
    - high-speed
    - hoot
    - inspector
    - landing gear
    - late
    - leave
    - lifestyle
    - long-distance
    - mailtrain
    - miss
    - model
    - move
    - move off
    - moving
    - nonstop
    - off
    - outbound
    - overdue
    - pull
    * * *
    tren nm
    1. [vehículo] train;
    el tren en Suiza funciona muy bien the trains in Switzerland are very efficient;
    ir en tren to go by rail o train;
    ir a buen tren to be going well;
    perder el tren de algo: hemos perdido el tren de las nuevas tecnologías we have missed the boat o bus as far as the new technologies are concerned;
    no podemos permitirnos perder el tren de Europa we can't afford to get left behind by the rest of Europe;
    subirse al tren de algo: la empresa debe subirse al tren del progreso the company must keep pace with progress;
    era un oportunista que se subió al tren del posmodernismo he was an opportunist who jumped on the postmodernist bandwagon;
    Fam
    como para parar un tren: estar como (para parar) un tren to be stunning, to be a smasher;
    nos dieron comida como para parar un tren they gave us enough food to feed an army;
    RP Fam
    seguirle el tren a alguien to keep up with sb
    tren de alta velocidad high-speed train;
    tren de carga freight o Br goods train;
    tren de cercanías local train, suburban train;
    tren correo mail train;
    tren de cremallera rack o cog railway o US railroad train;
    tren directo through train;
    tren expreso express train;
    tren fantasma ghost train;
    tren de largo recorrido long-distance train;
    tren de mercancías freight o Br goods train;
    tren mixto passenger and freight o Br goods train;
    tren nocturno overnight train, night train;
    tren ómnibus local train;
    tren rápido fast train;
    tren semidirecto = train that stops only at certain stations, US limited train
    2. Tec line
    tren de aterrizaje undercarriage, landing gear;
    tren desbastador roughing mill;
    tren de lavado car wash
    3. [estilo]
    a todo tren: un banquete a todo tren a banquet with all the trimmings, a lavish banquet;
    vivir a todo tren to live in style;
    RP Fam
    en tren de: ya que estamos en tren de diversión, podríamos ir a bailar seeing as we're out for a good time, we could go dancing;
    parecían en tren de aventura they seemed to be up for a bit of adventure
    tren de vida lifestyle
    * * *
    m FERR train;
    ir en tren go by train;
    perder el tren miss the train; fig miss the boat;
    vivir a todo tren fam live in style;
    … (como) para parar un tren fam loads of … fam, masses of … fam ;
    estar como un tren fam be absolutely gorgeous
    * * *
    tren nm
    1) : train
    2) : set, assembly
    tren de aterrizaje: landing gear
    3) : speed, pace
    a todo tren: at top speed
    * * *
    tren n train

    Spanish-English dictionary > tren

  • 8 extremo

    Del verbo extremar: ( conjugate extremar) \ \
    extremo es: \ \
    1ª persona singular (yo) presente indicativo

    extremó es: \ \
    3ª persona singular (él/ella/usted) pretérito indicativo
    Multiple Entries: extremar     extremo
    extremar ( conjugate extremar) verbo transitivo (frml) to maximize (frml) extremarse verbo pronominal
    extremo 1 -ma adjetivo extreme; un caso de extrema gravedad an extremely serious case; en caso extremo as a last resort; extremo derecha/izquierda (Pol) extreme right/left; extremo derecho/izquierdo (Dep) right/left wing; Eextremo Oriente Far East
    extremo 2 sustantivo masculino
    a) (de palo, cable) end
    son extremos opuestos they are complete opposites
    c) ( límite):
    si se llega a ese extremo … if it gets that bad o to that point …;
    en último extremo as a last resort
    extremar verbo transitivo to maximize: extremó los cuidados con el niño, she looked after the boy with special care
    extremo,-a
    I adjetivo extreme (lejano) Extremo Oriente, Far East
    II sustantivo masculino
    1 (fin o principio) end
    2 (punto o situación límite) extreme (asunto, punto de que se trata) point: en este extremo soy inflexible, I won't move on that point ' extremo' also found in these entries: Spanish: cabo - extrema - extremar - extremidad - fondo - media - medio - oriente - punta - rematar - término - tope - extremista - lagrimal - llegar - opuesto English: abysmal - abyss - across - butt - dire - end - extreme - far - Far East - outermost - push - sublime - winger - extremity - fault - pitch

    English-spanish dictionary > extremo

  • 9 five

    five [faɪv]
    1 noun
    (number, numeral) cinq m inv;
    five times table table f des cinq;
    five and five are ten cinq et cinq font dix;
    I'm waiting for a number five (bus) j'attends le (bus numéro) cinq;
    Cards the five of hearts le cinq de cœur;
    to be five (in age) avoir cinq ans;
    it's five o'clock il est cinq heures;
    it's five to/past five il est cinq heures moins cinq/cinq heures cinq;
    come at five venez à cinq heures;
    to get five out of ten avoir cinq sur dix;
    a table for five une table pour cinq (personnes)
    cinq;
    five is not enough cinq, ce n'est pas assez;
    I need five (of them) il m'en faut cinq, j'en ai besoin de cinq;
    there are five (of them) (people) ils sont cinq; (objects) il y en a cinq;
    all five of them left tous les cinq sont partis, ils sont partis tous les cinq;
    familiar to take five faire un break de cinq minutes ;
    familiar give me five! tope là! (pour conclure un marché, dire bonjour ou manifester son approbation)
    cinq;
    five people cinq personnes;
    on page five (à la) page cinq;
    they live at number five ils habitent au numéro cinq;
    trains leave at five minutes to the hour le train part toutes les heures à moins cinq;
    to be five years old avoir cinq ans
    = sorte de squash où l'on utilise ses mains ou des battes en guise de raquettes
    ►► American History the Five Nations les cinq nations iroquoises;
    formerly Sport the Five Nations (Championship) le Tournoi des Cinq Nations;
    American familiar five spot billet m de cinq dollars

    Un panorama unique de l'anglais et du français > five

  • 10 carraca

    Carraca, esta palabra significa comida, condimentos, conquivus, (cacharros, etc.). Cuando íbamos a llindiar el ganáu disdi ‘l albiar el díe fasta que tapecíe, (cuidar el ganado desde el amanecer hasta el oscurecer) llevábamos la carraca nun cabaxín, zurronacu ou cestacu cualquier, (cabás, zurrón o cualquier otro cesto). Les muyeres baxaben al merquéu ya traíen la carraca pa toa la xemana. (Las mujeres bajaban al mercado y compraban si tenían dinero lo que se necesitase en la casa para toda la semana). Carraca tamén lu ye lu que lus vaqueirus chebaban disdi la teixá pal sou cabanu ou corte de la braña, dunde a lu mexor taben un fatáu de díes xin baxar a l'aldina, per ístu llebaben un carracáu de couxes que ñecexitaben. (Carraca también es lo que los vaqueros llevaban desde casa para sus cabañas del puerto, las morteras o los prados, donde a lo mejor estaban unos días sin bajar a la aldea, por esto subían muchas cosas que necesitaban y no todas eran para comer sino que algunas eran simples cacharros, o humildes mantas. Y carraca hermanos míos, era la que hacía mi madre y todas las vindas de los rojos, cuando todas las semanas iban a visitar a sus maridos a la Cárcel Modelo de Oviedo, como por las demás no puedo hablar, porque yo no sé cómo se arreglaban las pobrecitas, aunque me supongo que muchas hasta pidiendo limosna, sí que lo puedo hacer de mi madre, que todos los martes era el día que tenía de comunicación, y ella nunca sabía si le iba encontrar vivo, porque por aquellos tiempos fechus de llágrimes ya xufriencies, tous lus díes na carxel d'Uviéu achuquinaben cambrionáus enteirus de xóvenes astures y'anxina d’ista maneira tan achuquina, encalducá per prexones xin concencia, nin dinidá nin «Xusticia Humana», fexérun bon amagüestu de toes les xuventúes roxes d'Asturies, ya les pouques que nun achuquinarun llantárunlas nus batallones de trabayadores, dunde munchus morrierun achindi fartus de fames, de llatigazus ya vexaciones, ya lus oitres que xuerti tubieren de golguer pa la sou teixá, fexérunlu mamplenáus d'amollexíes que per mor d'echus tamén fatáus morrieron. Falaba you que carraca yera lu que miou má le chevaba ‘l miou pá tous lus martes a la carxel, que you nun séi lu que yera, perque na nuexa teixá nun había esconxolancia de nagua, peru lu que fora écha llantábalu tou nuna fardelaca, ya colaba na xuntura d'oitres muyeres de l'allina camín d'Uviéu tres ou catru gores endenantes qu’almaneciera, pos teníen qu'espatuxar alrreór de cuarenta quilómetrus andandu ya oitres tantus pa la regolguía, pos entoncenes nun valía faer el auto-stop que güéi se fae, perque tous lus cambriones ya coches cuaxi yeren millitares, y'angunus oitres yeren de lus drechistes, ya lus roxus nun teníamus namái que goxetáus mexeries, ya manegáus de miéu ‘l nuexu hermenu ‘l venceor, perque lus nuexus homes morrieran lluchandu nel frinti, ya lus oitres taben arretrigáus per les cárxeles dunde poucu a poucu lus achuquinaben ou lus esclavizaben nus batallones de trabayaóres, anxina yera que tou Asturies taba xemada de viudes, de vieyus ya de guaxiquinus güerfaninus, que tous nuexóitres, viétchus, muyeres ya nenus de lus roxus, díbamus ser esclavizáus inhumanamente baxu 'n enfernal xugu que nun nus dexaba más llibertá que la que nel xuenu cheldábamus. —Ya n'agora vou xebrame del trabayu d'enfilerar pallabres p'encalducalus cuamigu dientru d’ista hestoria dou tán lus raigones ya l'escola de nuexes costumes ya llingua. TRADUCCIÓN.—Por aquellos tiempos hechos de lágrimas y de grandes sufrimientos, todos los días que el Hacedor alumbraba, en la cárcel de Oviedo asesinaban camiones enteros de jóvenes astures, y así de esta manera tan despiadada y asesina, llevada a cabo por personas sin conciencia, ni dignidad ni ninguna clase de «Justicia Humana», llevaron a término casi el total exterminio de las juventudes rojas de Asturias, y las pocas que no asesinaron, las esclavizaron en los famosos batallones de trabajadores, donde muchos allí murieron hartos de hambre, de vejaciones y latigazos, y los pocos que tuvieron la suerte de volver a sus hogares, lo hicieron llenos de enfermedades que por mor de ellas también murieron bastantes. —Decía yo que carraca también era lo que mi madre le llevaba todos los martes a mi padre a la cárcel, que yo no sé lo que pudiera ser, porque en nuestra casa no había ninguna cosa de nada, pero lo que fuese ella lo metía dentro de una saca y marchaba en unión de otras mujeres de la aldea camino de Oviedo tres o cuatro horas antes que amaneciese, pues tenían que caminar alrededor de cuarenta quilómetros y otros tantos de retorno y todos los hacían andando, pues no servía hacer el auto-stop que hoy se hace, porque todos los camiones y coches casi eran militares, y algunos otros que había eran de los derechistas, pues los izquierdistas no teníamos nada más que grandes cantidades de miseria, así como de miedo a nuestro hermano el vencedor que jamás se portó nada bien con nosotros, porque nuestros hombres habían muerto en el frente, y los otros estaban presos en las cárceles, donde poco a poco les iban asesinando, o los esclavizaban en los campos de concentración o batallones de trabajadores, así era que toda Asturias estaba sembrada de viudas, de viejos y de niños huérfanos, que todos nosotros, viejos, mujeres y niños de las izquierdas, íbamos a ser esclavizados inhumanamente bajo el infernal yugo que no nos dejaba más libertad que la que en el sueño hacíamos. Y ahora me voy alejar del trabajo de poner en orden las palabras en este diccionario, para llevarles conmigo a los lugares donde yo he aprendido la dulce lengua de Asturias, que no es otro lugar que la escuela donde vivían las raíces y costumbres de Nuestro Pueblo, pues no se pueden buscar nuestras falancias en ningún otro lugar ni parte. Por esto les digo ahora, que si yo no hubiese vivido tan simple, sencilla, pobre, miserable, esclavizadora y dentro de la más natural de la «RAIZ ANCESTRAL DE ASTURIAS», ni yo ni nadie podría legarle a mi «AMADA ASTURIAS» ni a sus «HIDALGAS GENTES», la documentación pura, natural y sencilla que pueda tener este diccionario, porque desde estas mis simples líneas y mirándome muy mucho de lo que digo, les afirmo que hay muy poco fiable por no decir nada, escrito de nuestras costumbres y lengua. «DIES D’ENFERNU» (DÍAS DE INFIERNO) —Yera you 'n zaragoletu, 'n guaxiquín, un nenacu, 'n rapacín (un niño de unos ocho años), cundu la ñecexidá más prieta me fexera depriender lu que yera ‘l dollor, la xufriencia, l’inxusticia, lu pior qu'el Home pudiés encaldar d'enría lus sous xemexantes, you yera ún de lus miles d'anxelinus de miou Tierra que diba faer arroxaúra nel vivir d’ enfernu que m’aguardaba. Xin, fatáus de güérfanus lu mesmu que you, que güéi nel díe xuntu con nuexes familias, ente fius, ñetus, ya tou ‘l andecháu de parantela xomus más de la metá de les xentes d'Asturias, peru naquechus tempus d'achuquinus ya inxusticies nun yéramus namái qu'unus guaxiquinus dexamparáus de la man del Faidor ya del Home, ya tous noxóitres tubiemus que catanus el xustentu de fatáus de maneires diferientes, la miou per exemplu fó'ísta. COLOCOUME MIOU Má de cabrieru na teixá d'un amu baldrayu y atuñáu, llabascu y'achuquín tan solu per que me diera de comer ya me vistiera dalgu, peru ‘l condenáu matábame de fame, ya la vestimenta que punxu d'enría ‘l miou llombu conxistía nun calzáu que la metá ‘l tempu espatuxaba con las patas arregañás, apaxiétchau con unus fatucus tous esgacicáus que per tous lus lláus diben les mious carnis al entestate, acaniláes per el callor ya ‘l fríu en tou ‘l tempu. —Tenía yo aproximadamente ocho años de edad cuando me asesinaron a mi padre, y me recuerdo con toda exactitud cómo la ley de aquel tiempo llevó a cabo tan imperdonable, deshumanizante y vandálica felonía. —Nuna nuétche (una noche) llegaron a la casa de unos tíos míos que en mi aldea vivían y donde mis padres y yo nos refugiamos al término de la guerra en Asturias cuatro desalmados, cuatro bandoleros, cuatro inmundicias humanas, que escudados tras de sus armas empuñadas, representaban l'enñordiada Lley (LA SUCIA LEY) que en aquellos tiempos a la Justicia traicionaba, cuento yo, que aquellos cuatro merucus (gusanos), atemorizando e insultando a toda mi familia, detuvieron a mi padre, le amarraron como a la bestia que se lleva al matadero y se lo intentaron llevar de la casa, sin que mis tíos, (y la cosa no era para menos), intentasen pronunciar asustados como se encontraban ni la más mínima palabra de súplica o protesta. Pero mi madre no les secundó, sino que bravamente intentó defender al sou home (a su marido) no sólo con la palabra, que mi madre la tenía d'aguxa lu mesmu qu’un bon obreiru (de afilada lo mismo que un buen aguijón), sino que temerariamente se abalanzó sobre ellos y fuele preciso a uno de aquellos cobardes y desalmados representantes de la deshumanizada ley que corría en aquellos tiempos, de propinarle varios golpes con la pistola, dejándola mal herida y ensangrentada, tirada en el suelo con el conocimiento perdido. Mientras que aquellos bandidos, se llevaban a mi padre sin permitirle que de mi se despidiera, y tan solamente le he podido ver por última vez, tres les rexes de la cárxel d'Uvieu 'n die 'ndenantes que l'achuquinaren. (Detrás de las rejas de la cárcel de Oviedo, un día antes de que le asesinasen). Pronto mi madre y yo, llenos de la más desolante de las tristezas, y vestidos con el traje de las más indigentes miserias y pobrezas, nos marchamos de la casa de mis tíos y nos asentamos en la abandonada, vieja y destartalada casa de mi abuela. Y sin muebles, ni nada, los dos juntos, como grandes e indomables luchadores que hemos sido siempre, dimos comienzo sin desfallecer ni un momento, a la dura lucha por la vida, sin que nadie jamás nos ayudara. Empecé a ganarme la vida como pastor, a la corta edad de que cualquier niño sólo pensaría en jugar, comer cuando tuviese hambre y recibir de continuo montones de caricias y de amor, yo sin embargo, a pesar de no poseer nada de todas estas maravillosas cosas, era en extremo a mi manera feliz. Marchaba todas las mañanas con mi ganado al monte, donde permanecía todo el día, tan sólo con la compañía que me brindaba mi fiel y siempre por mí con cariño recordado Pelayu, que era un perro, de una inteligencia y sentimientos, que más bien que un chuchu (perro), parecía aquel singular animal un ser humano. Luego por las tardes, cuando el sol se escondía por detrás de las altas cumbres, retornaba feliz a la aldea, siempre lleno de contentura, cantando las más de las veces, amenizado por el potente tañir del zumbiétchu (cencerro) que llevaba colgado al cuello el semental del rebaño. Una mañana como tantas otras me encaminé con mi rebaño al monte y seria como a la media tarde cuando a la entrada de una cueva que se asentaba en un lugar casi inaccesible me encontré medio enterrado con las piedras y la escasa tierra que hacían la reducida plataforma de la portada de la caverna, un pequeño aro de oro, yo he tenido por así decirlo desde mi infancia la inmensa suerte de poseer una imaginación tan inmensamente dislocada, que por tal solían decirme mis vecinos, que era yo el rey de las mentiras, así como el más hábil inventor de endemoniados cuentos. El caso era, que aquel misterioso anillo abandonado a tan larga distancia de mi aldea y en lugar tan argutosu (estrecho, alto, inaccesible), hiciéronme presto pensar, que aquella joya no había llegado a tal escondrijo por sí sola, sino que desde luego alguien la había traído. En el momento mi imaginación desbordante de una alegría que no encontraba un fin para frenarla, comenzó a fomentar sin el menor titubeo la fantástica idea de que en el interior de aquella caverna debía de encontrarse un tesoro de preciosas joyas y valorativas monedas, y quién le había ocultado sabe Dios cuando, seguramente habría perdido aquel anillo que por casualidad yo encontrara. Así pues, ya firmemente convencido, adentreme temerariamente sin el menor temor por la angosta cueva con las miras de apoderarme de aquella inmensa riqueza que según mi soñativa imaginación me había hecho comprender que en su interior me estaba aguardando. Pero aquel día no conseguí mi feliz propósito, porque era la caverna más larga de lo que había pensado y la oscuridad que en ella reinaba me hacía ciego de toda luz. Senteme en su entrada muy desilusionado al no poder lograr lo que había soñado, pero pronto mi mente empezó a dibujarme mil dispares tesoros, pues por el rastro que descubriera seguramente que dentro de la gruta se hallaría escondida alguna chalga (tesoro) guardado con toda seguridad por una Xana, Xumiciu, Trasgu o Culiebru (dioses de la Mitología asturiana), pues al decir de el abuelo Nicomedes cuando en las largas veladas de los inviernos y sin jamás interrumpirle con grande contentura le escuchábamos las leyendas, cuentos e historias que él lúcida y socarronamente nos contaba, afirmándonos siempre que eran tan ciertos sus relatos, como que todos habíamos nacido para morir. Y cuando hablaba de las chalgas aseguraba que tal o cual vecino, morador de esta o aquella aldea, se había hecho de la noche a la mañana rico al haber encontrado una chalga. También afirmaba poniéndose muy serio alegando unos razonamientos que convencían, que las montañas que rodeaban nuestra aldea había muchas chalgas escondidas, que fueron sepultadas hacía muchos siglos por los invasores moros, que al ser vencidos por los astures y al no poder huir con tan pesados tesoros, los ocultaban en las montañas con las miras de poder regresar algún día a desenterrarlos. Como cuento, yo en aquellos momentos vivía alborozado, sumergido en una disloca alegría al saberme ya dueño de aquella incontable riqueza, haciendo que mis inocentes ojos sonriesen felices inmersos en la imaginativa dicha de poder muy pronto liberar a mi madre de la pobreza y quitarla del agobiador trabajo que faenaba trabajando en los eros de los vecinos de estrella a estrella por un miserable sueldo andechandu (en cuadrilla) todos los días. Y así pensando todas las dichas que mi infantil mente podía imaginar, rodeado por el sepulcral silencio que envolvía la grandiosidad de las montañas, rasgado de vez en cuando por el potente y agudo graznido que desde los peñascos más inaccesibles, o desde los infinitos espacios donde con majestuosidad planeaban, lanzaban las útres (águilas), que con ojos inquisitivos oteaban con hambrientas intenciones los escabrosos riscos y las empinadas fistietchas (pequeños valles encajonados entre las peñas), con la esperanza achuquinante (asesina) de poder atrapar con la rapidez del rayo, algún recental que se hubiese xebrau (apartado) de su madre. También aquel silencio que invitaba a la meditación era con más continuidad cortado, por el dinámico tañir del zumbiétchu (pequeño cencerro) que colgaba del brioso cuello del macho cabrio, conductor y semental del rebaño. Como cuento, allí permanecía ensimismada mi mente en el soñar despierto, fabricando sin trabas de la misma nada, las más disparatadas y fabulosas dichas, que harían la felicidad de mi madre junto con la mía. Llegó casi sin enterarme el atapecer del día (al oscurecer) y fue entonces cuando desperté con prisa del maravilloso soñar donde vivía, y raudo, con agilidad y destreza que hoy al recordarla me causa dicha, reuní en pocos minutos mi rebaño, ayudado con eficacia por Pelayu, mi fiel, obediente, valiente y amaestrado perro, que no le tenía miedo a nada ni a nadie si exceptuamos al siempre mal intencionado y vigoroso macho semental de la reciétcha que yo allindiaba (ganado menudo que yo cuidaba). Y cuando ya el día agonizaba entre las negras vestimentas de la noche, entré en mi aldea conduciendo orgullosamente mi rebaño. A la entrada del pueblo sentado plácidamente fumándose un cigarro, estaba esperándome mi amo preocupado por mi tardanza y acercándose a mí, con palabras desaforadas e insultantes, a la par que me reprendía con dureza, me preguntaba el por qué me había demorado tanto. No recuerdo lo que le contesté, ni la historia que le largué, lo que si sé, que no se creyó de ella nada, pues todas las gentes que me conocían bien sabían, que yo confundía la verdad con la mentira haciendo con entrambas las más inverosímiles y dislocadas historias. Sin embargo, lo que yo sabía muy bien, era que aquel miserable labriego de mi aldea, que tenía la desgracia de cuidarle sus ganados, por la triste desgracia de una comida infame y peor vestimenta, no le incomodaba en absoluto que yo llegase tarde o que me despeñara desde un serapu (peña) y me escontonara la motchera (rompiera la cabeza), lo único que le preocupaba al condenado, era que llegasen a su teixada (casa) sanos y fartus (hartos) todos sus ganados. Al siguiente día bien de mañana como de continuo hacía, con un poco de sabadiegu (chorizo malo) un cantezu (pedazo) de pan moreno y cuatro manzanas dentro de mi zurrón, salí de mi aldea afaluchandu (arreando) el rebaño, y con aquellas miserables viandas que llevaba en mi morral, tenía que aguantar todo el día en el monte corriendo sin descanso tras aquella veceira (rebaño) de cabras. Lo que no sabía el condenado de mi amo, era que yo siempre que tenía hambre, le ordeñaba sus cabras dentro de una lata que tenía escondida en la montaña, hartándome tanto yo como mi fiel Pelayu de espumosa y fresca leche hasta el golifar (hastiar). Si el bastruya (zafio) de mi amo tan sólo hubiese sospechado que le mucía (ordeñaba) sus cabras todos los días, me hubiera eszarapau (despedazado) mi frágil cuerpo con un mamplén de cibiétchazus (con muchos palos). Espatuxaba (caminaba) yo muy contento aquella mañana, quizás lo hiciera mucho más feliz que nunca, arreaba mi rebaño con desacostumbrada prisa, porque ansias locas tenía de llegar a la montaña, para entrar de nuevo en la misteriosa cueva, pues ahora ya no tendría problemas con la obscuridad que en ella reinaba, ya que conmigo llevaba una caja de cerillas y un pequeño candil que le había arrapiegáu (hurtado, quitado) de la corte (cuadra, establo) a mi amo, y con aquella luz, sería capaz de bajar hasta las mismas entrañas de la tierra, si a tal lugar la caverna se extendiese. Aquella noche había dormido poco y soñado mucho, tanto despierto como dentro del desvelado sueño, y tanto de una manera como de la otra, siempre llegaba a la conclusión, de que dentro de aquella para mi misteriosa gruta se ocultaba una fabulosa chalga de la que iba ser yo su señor y dueño, y cuando tal me sucediese, ya no sería yo más criado de ningún rapiegu (zorro) amo, ni tampoco a mi querida madre se le encallecerían jamás las manos, efectuando esclavizantes trabajos, nunca para el prójimo bien servidos y siempre por él peor pagados, ni se partiría sus costillas refrescándose el cansancio en su propio sudor por las fincas de nuestros vecinos, por donde se arreventaba todos los días del año, por la mezquina soldada de una fuente no muy grande de harina, un cesto de patatas, o cualquier otra vianda que mitigase el enorme fantasma del hambre, que desde el fin de la guerra se había enseñoreado de nuestro indigente char (lar), que nos obligaba despiadadamente a unos ayunos tan sumamente raquíticos, que el día que comíamos algo en traza (algo mas), tal parecía que habíamos cometido un grave pecado. Cuando yo fuese dueño de aquel tesoro, (abanzaba seguido de Pelayu arreando con prisa los ganados camino de la argutosa «abrupta» montaña, a la par que imaginativamente iba pensando), compraremos una casa decente, buenas fincas y mejores ganados, y entonces nuestros vecinos nos mirarán con respeto, y no nos tratarán con el menosprecio y la esclavitud a que ahora nos someten. Llegué al fin hasta el lugar que por costumbre tenía de enveredar el ganado para que a su aire subiesen guareciendu (pastiando) como siempre hacían hasta llegar al final de la tarde que era cuando el rebaño solía alcanzar lo más alto de la montaña. Pero aquel día no seguí yo al redil como siempre hacía, sino que me adelante a él corriendo sin el menor cansancio laderas arriba, hasta que por fin sudoroso y galopante en la alegría llegué a la vecindad de la caverna. Pude comprobar sonriente a la par que cariñosamente acariciaba a Pelayu, cómo éste me miraba contrariado al ver que yo por primera vez había cambiado todos mis cotidianos hábitos. Ya que siempre nada más llegar al monte y dejar a las cabras a su albedrío pastiando, nos sentábamos en el lugar acostumbrado, y zampábamos sin pérdida de tiempo a partes iguales como buenos compañeros, la miserable comida que nos había servido nuestro amo. Después jugábamos incansablemente en mil dispares entretenimientos hasta quedarnos rendidos, y muchas veces tras de nuestros juegos, los dos juntos abrazados nos quedábamos profundamente dormidos y al despertarnos sino avistábamos el rebaño, corríamos alocados por la preocupación, por entre los abruptos riscos, y las espinosas malezas hasta lograr encontrarlo. Después otra vez gozosos retornábamos a nuestros juegos, o yo me quedaba mirando a las montañas ensimismado pensando, mientras que Pelayu se entretenía cazando grillos, u otros insectos, y otras veces con sus blancos y poderosos colmillos recorría con rabia su pelambrudo cuerpo, diezmando la cabanada (rebaño) de pulgas y otros parásitos que con su sangre se alimentaban. Como cuento, aquella mañana mi fiel Pelayu me miraba preocupado, pudiendo yo observar en sus vivarachos, picarescos e inteligentes ojos, una recriminación que me estaba haciendo, por su forma de ponerme sus fuertes patas en mi pecho, a la vez que me lamía entre pequeños y cariñosos ladridos mi rostro. Si con sus ladridos pudiese hablar mi lenguaje, seguramente que me diría. —No seas un iluso soñador, mi más querido y preciado compañero, no llegues con tu fantástico pensamiento hasta el extremo de acariciar ni tan siquiera cuanto te has imaginado. Comámonos con la alegría de que hacemos gala todos los días, esa mezquina comida que nos da nuestro despreciable amo, y juguemos con la inocente felicidad de siempre, ya que éste será el más grande tesoro que jamás podrás superar en tu vida. ¿Dónde podrás hallar una riqueza que se pueda comparar a la natural y sencilla felicidad que hoy gozas, aunque ésta se haga su camino dentro de la gran pobreza que te acompaña? Pero hoy yo sé fijamente, que aunque mi perro pudiese hablar, haciendo que en tal momento me asustase al presenciar tan grande milagro, y me dijese que no entrase en la cueva, porque lo que dentro de ella iba a encontrar sería mi propia muerte, la verdad es, que ni al mismo Faidor (Dios) en aquellos momentos yo no obedecería, y así de resuelto, encendí el candil, y sin el menor asomo de miedo, ya que la ilusión y la alegría que poblaban mi espíritu en aquel encaldar (hacer) eran tan inmensos, que empequeñecían hasta el ignoro cualquier otro sentimiento. Adentreme en la cueva que era iluminada tenuemente con la pobre luz que el candil despedía, siempre acompañado de Pelayu que tras de mí, el muy tuno de mi aventura se reía, no era larga la caverna, pues a treinta metros no alcanzaría, y cuando llegué al final, no encontré ni las Xanas, ni los Trasgus ni Xumicius, ni la chalga, preciado tesoro que yo perseguía, sólo había muchos cascos de avellanas y de nueces, algunas latas de conservas ya vacías, unos trapos manchados de sangre, unas mantas viejas y apoyadas en la rocosa y húmeda pared de la cueva, había varias armas de fuego que pronto me hicieron olvidar la riqueza que en un principio había imaginado que allí me aguardaría. Por primera vez en mi vida iba a tener juguetes, auténticos juguetes de verdad de los que usaban los hombres para asesinarse vilmente al igual que hacen los lobos cuando por su cuenta cogen un apacible rebano de ovejas. Dejé el candil en el suelo y elegí entre todas aquellas armas una brillante escopeta, lleno de contentura me senté encima de aquellas mantas y empecé a maniobrar con aquel peligroso juguete, yo sabía cómo se manejaba supuesto que mi amo tenía una escopeta muy parecida y le había visto limpiarla y cazar con ella algunas veces, durante algún tiempo estuve jugando con ella, de una canana que allí había saqué dos cartuchos que metía y sacaba dentro de su recámara, yo me creía en aquellos mis felices instantes el más grande cazador del universo. Pelayu que ya se había cansado de husmear por todas las partes y no habiendo encontrado nada donde llancái el diente (hincar) se tumbó en el suelo frente a mi mirándome sonriente y burlonamente, (porque aunque ustedes no lo crean, yo sé que los chuchos saben sonreir). Enojeme de Pelayu al ver como tan descaradamente se mofaba de mí, por eso encañonele con la escopeta con ánimo de amenazarle, pero cambió Pelayu de gesto rápidamente, levantose con rapidez del lugar donde estaba achucáu (costado), enseñome los clientes ladrándome muy enfadado y a la velocidad del rayo salió de la cueva, quizás porque el inteligente animal presentía, de que alguna desgracia iba a lleldar (hacer) yo con aquel mortífero artefacto, y no quería ser él quien primeramente la recibiese en su cuerpo. Aun permanecí algún tiempo en la gruta jugando a mi manera con las armas, y solamente cuando el candil por su guiños me hizo comprender que su luz ya se le estaba escosando (terminando), salí de la caverna con la escopeta en una mano, dos cartuchos en su recámara y el candil en la otra. En el exterior Pelayu correteaba detrás de los grillos y las camporinas (mariposas) al parecer ya libre de todo enfado. Ya cansado de jugar dejé la escopeta en el suelo y senteme tranquilamente al lado del zurrón, y en cuanto mi perro vio que ya había abandonado el arma, vino corriendo hacia mí, moviendo la cola y sonriéndome amigablemente. Allá abajo en la mitad del valle pude ver a mi rebaño cómo subía espenandu (comiendo) los pochitcus (enanas encinas), y yo de nuevo me volví a sentir feliz y contento a pesar de no encontrar la chalga que tanto con su riqueza había soñado e ideado. Comimos a hora desacostumbrada mi perro y yo aquella pobreza de comida, y tras de jugar un rato, él se quedó adormilado y yo comencé a pensar de quién serían aquellas armas. No me cabía la menor duda de que aquel arsenal de armas debía de ser de los fugáus (huidos), seguramente que eran de aquellos cuatro rapazones (mozos) que se entregaran a los soldados que estaban destacados en mi aldea. Yo los había visto en el cuartel que los militares tenían que era en la escuela de mi aldea, un amplio edificio que fuera regalado a la parroquia por unos indianos del chugar (lugar) que retornaran de las américas con la corexa betchá de cuartus (con la cartera llena de dineros). Recuerdo que aquel día que yo los vi, un soldado que de seguro sería el barbero, les estaba cortando el abundante pelo que lucían, y uno de los rapazus le dijo sonrientemente al militar. ¡No hace falta que te molestes mucho camarada, pues cuando un día de estos nos trasladeís a la cárcel de Oviedo, allí lo más seguro es que nos rebanen el pescuezo! EL MACHO CABRÍO Güelgu coyer el filu dóu d'endenantes m'enduébitchaba algamiandu na miou motchera alcuerdancies de cundu you yera guaxe, ya comu tóus non se puén cuntar per filera, per ísu xebreme d'aquín, pa dir p'acuchá, perque toes les couxes tienen la sou xaceda, ya non la quixéramus cataye nuexotrus. (Volviendo coger el hilo de los aconteceres que anteriormente en mi cerebro se barajaban dentro de las añoranzas de mi niñez, y como todos estos acaeceres no se pueden relatar en hilera, por eso me marché de éste, para ir al de más allá, que es de donde vengo ahora, porque todas las cosas tienen su propia postura, y no la que quisiéramos darle nosotros). Y aunque parecía que me había perdido por estar tan llargu lonxe (tan largo lejos) la verdad es que yo no pierdo el tiempo adornando los hechos que no deben de ser adornados, nin fiéndume en xebraures que van esfaese 'n probeces, perque 'l que non ye llicenciáu 'n filloxofía e lletres, non pué faer munches froritures con les pallabres nin les lletres, ya per ístu, tien que encaldase 'n aforrador d'istus dellicáus y'artifixusus monumentus, perque si lus mesmus que güéi día que lus manexan y'atreinan, la metá de les veces non xapien lu que falen, ya llanquen el focicu fasta les urées en telares de Pachu 'l Xabadiegu betcháus de poxa y'escosáus del granu que ye pelu que tóus muramus nista engochá vida, ¿qué fairé you que 'deprendí namái que tres meses nuna escola pública? (Ni me hondeo en deserciones que se deshagan en pobrezas, porque quienes no son licenciados en filosofía y letras, no pueden hacer muchas florituras con las palabras y las letras, y por esta razón, tienen que hacerse ahorrativos de estos delicados y artificiosos monumentos, porque si los mismos que hoy en día los manejan y cuidan, la mitad de las veces no saben muy bien ni la mitad de lo que escriben, ni otra pareja parte de lo que hablan, y meten por estos menesteres el hocico hasta las orejas, en cuestiones que los imposibilitan para después resolverlas, y si se aproximan a este nivelamiento, lo hacen sembrando una hierba productora de mermado grano, que es el punto primordial que todos intentamos recoger en esta cerda vida. Como cuento, si estos señores eruditos en estas materias se equivocan ¿qué puedo hacer yo, ¡pobre de mí!, que tan solamente he tenido la suerte de ir al colegio público tan sólo tres meses?). Cuento yo que me hallaba en aquellos mis infantiles pensares intentando saber a qué huidos pertenecían aquellas armas, y así dejé tal perder el mucho tiempo que me sobraba, cuando mis ojos retrataron el gran combate que a baja altura, muy por debajo de donde yo me encontraba, sostenían tres cuervos, que despiadada y valientemente le atacaban a un águila real, y ésta piando quizás por el dolor que le inferían los efectivos picotazos de los cuervos, o tal vez en su lenguaje maldiciéndoles llena de rabia por el no poder repeler el ataque de que era objeto. No podía defenderse de sus tenaces atacantes, porque todo su cuerpo en gran tensión estaba, ya que al volar tan bajo, todas sus enormes energías las precisaba para mover sin el menor descanso sus grandes alas, con el apremiante fin de salir de aquel espacio que al parecer pertenecía a los belicosos cuervos, que con ardorosa valentía y enquina ofensiva, disputaban tal natural privilegio, a las mismas soberanas de los cielos. Había yo presenciado muchas veces batallas entre las águilas y los cuervos, y siempre éstos las perseguían atacándoles por su parte posterior, hasta la altura donde el águila ya no necesitase mover sus alas para sostenerse, cuando esto sucedía, los cuervos precipitadamente abandonaban el combate, porque ellos sabían, que donde el águila pudiese planear, todo animal viviente que se acercara, encontraría entre sus poderosas garras una rápida muerte. Queriendo yo saber como es natural el por qué los cuervos atacaban a las águilas, un día que cuidando sus cabras junto a mí estaba un paisano llamado Máximo, que por apodo se le llamaba el «Puchegu», porque tenía tantas razones en sus hablares como palabras por su boca se alumbraran, a pesar de que el Puchegu no sabía leer ni escribir, sabía de cuentos más que el mismísimo Quevedo, e igual hacía cuando se le necesitaba de veterinario que de médico, atinaba casi siempre cuando iba a llover o hacer buen tiempo, en fin, que era Máximu el Puchegu en todas aquellas aldeas de mis amores, una Enciclopedia que aventajaría en mucho a todas las que en nuestros días nos sirven las grandes editoriales, industriadas por hombres estudiosos de las ciencias. Empezó mi amigo el Puchegu explicándome, que son los cuervos de las abruptosas montañas más bregáus (valientes) que los que moran en las valladas o pequeñas lomas, y todo porque la escasez de alimentos en las rocosas cumbres, es muy inferior a los que existen en los valles o montículos, y así como a los hombres la abundancia los hace temerosos y a veces hasta pusilánimes, y la necesidad o privaciones los vuelve por ley de vida temerarios y osados, en los animales ocurre en igual medida lo mismo, así pues, el cuervo defiende su pitanza no permitiendo que las águilas cacen a menor altura que la que les pertenece, y si desde tal situación descubren una pieza, y bajan con su endemoniado vuelo de alas plegadas la apresan y luego vuelven a elevarse al lugar que les corresponde, los cuervos no osarán ni tan siquiera molestarlas, pero si por el contrario descienden para dedicarse a cazar desde el lugar que no les pertenece, entonces los cuervos las atacan con verdadera saña y valentía y siempre logran hacerlas ascender hasta la posición que ellos consideran justa. Esto es así, porque desde tal altura las águilas sólo pueden divisar en tierra una pieza que ellos no cazan nunca, como puede ser un conejo, una pequeña res, un zorro, y hasta inclusive el mismo perro que con el pastor cuida el rebano, y también se han dado casos en que las águilas hasta han cazado un lobo, y con él entre sus garras han subido hasta sus utreras (nidos) donde le devoraban con la misma satisfacción que pudieran hacer cuando se afestinaban con las tiernas carnes de un inocente corderillo. Si las águilas pudiesen volar más bajo sin ser por los cuervos molestadas, también podrían cazar con gran facilidad, lagartos, culebras, etc., etc., y es ésta precisamente la comida que el cuervo defiende, por eso ataca al águila cuando ésta intenta apoderarse de la que él cree que es su exclusiva pertenencia. Terminó el águila al fin tras el ardoroso acoso a que la sometieron los cuervos de subir hasta la altura que ellos consideraron lícita, y rápidamente éstos plegando sus alas la abandonaron y en vertiginoso vuelo buscaron el abrigo de los arbustos de sus montañas. Terminó para mí aquel día el maravilloso espectáculo que la soberana del cielo y los bravos cuervos me habían ofrecido, y fue entonces cuando me incorporé del lugar donde me hallaba sentado, para mirar a mis cabras que guarecían (pastiaban) por encima de donde yo estaba a la corta distancia de unos cincuenta metros, lo primero que mis ojos retrataron fue el orgulloso y antipático macho cabrío, que empericotáu (subido) en un cuetaron (peñasco) a la par que espenucaba (arrancaba) las fuéas d'un pótchiscu (hojas de una enana encina), mientras que las enguyía, parecíame a mí que me estaba mirando desafiadora y despreciativamente, con sus grandes y retorcidos cuernos, su larga perilla y enorme cencerro, se me representaba como el diablo que sonriéndose ladinamente se guasaba de mi humilde persona, a la par que de mi buen Pelayu, pues a entrambos y dos el condenado nos había hecho correr infinidad de veces, por eso, tanto Pelayu como yo siempre que teníamos ocasión y traicioneramente, él le mordía sañudamente en sus cadríles (patas) y yo le atizaba barganazus (estacazos) y pedradas donde mejor encaldase (terciase). Ocurriósele a mi mente en aquellos momentos el darle un buen susto a aquel demonio con cuernos y cencerro, por eso así la escopeta con determinación, y cargada como se encontraba con dos cartuchos, apunté por debajo de donde él se hallaba con el firme propósito de tan sólo darle un susto que no olvidase en su vida, y ya sonriéndome adelantadamente por el resultado de la idea que sin más pérdida de tiempo iba llevar a la práctica, apreté los gatillos de la escopeta, y una doble y potente explosión originose que dio conmigo en el suelo por la fuerte sacudida que el arma emburrióu (empujó) con dolor en mi cuerpo. Pero escosóseme d'afechu (marchóseme del todo) tal dolor, cuando entre el repilar (ecos) de la montaña por la explosión, sentí al macho cabrío lanzar al viento grandes berridas, que hiciéronme con preocupada prontitud deducir, que aquel demonio odioso no se quejaba por el susto que pudiera recibir, sino por la perdigonada que sin yo proponérmelo le había albergado en su pelambroso y maloliente cuerpo, levanteme sin demora del pedregoso lecho donde la escopeta con su duro empujón me había acostado, y aún tuve tiempo de ver cómo el semental de mi rebano rodaba por entre los cuetus del xerrapeiru (peñas de la sierra) infiriéndose más heridas en su cuerpo que las que yo por equivocación con los dos disparos le había inferido, siendo quizás su muerte no la perdigonada que le había desequilibrado, sino los argutoxus cuetus (agudos peñascos) que cual cuchillos al rodar su pesado cuerpo por entre ellos le apuñalaban mortíferamente, por eso al detenerse en su poleamientu (rodar) detrás de un pótchiscu (encina) que encontró en su paso, dejó de berrar en el instante, que su vigoroso cuerpo perdiera la vida. Fuime yo corriendo acompañado de Pelayu que me ganó la palma en la carrera, hasta el lugar de aquel desgraciado suceso, y cuando llegué donde el chivo estingarráu (tirado, acostado) ya no contaba como enemigo vivo, vi cómo a torrentes se desangraba, a la par que Pelayu con su nutritiva sangre se fartaba (hartaba). Pensé yo con gran temor cómo decirle a mi amo lo que había pasado, él que sentía por su chivo un orgullo y continuo ponderado casi desmedido, pues siempre que la ocasión se le brindaba cuando con sus vecinos dialogaba, soliales afarrucado (faroleándose, chuleándose) decir, que no había en toda la comarca un macho cabrío que ni con mucho en raza y estatura, se le pudiese parecer al suyo. Era ya casi la hora de afalar (retornar arreando el ganado para casa) cuando se me ocurrió la idea de decirle a mi amo que el chivo por si sólo se había despeñado, así que guardé la escopeta en la cueva y apresuradamente yo temeroso y preocupado y Pelayu contento por hallarse harto, reunimos el rebaño y nos encaminamos hacia la aldea, parecía que hasta las mismas cabras que en otras ocasiones se mostraban rebeldes y saltarinas, aquel desdichado día caminaban cabizbajas y avizorantes, observando en todas las direcciones con pronunciosa alteración, buscando aquel macho cabrío que las dirigía y dominaba con su orgullosa presencia, haciéndose notar en todo momento, por el continuo tañir de su zumbiétchu (cencerro), que por primera vez en el rebaño no se sentía el caidonante ruxíu (dirigente sonido). Pienso yo que solo contento caminaba vigilante mi fiel Pelayu, porque ya nadie en el rebaño se atrevía a discutirle sus ladridos o frágiles mordiscos, cuando por orden mía a las cabras con eficiencia les infería. Más sin embargo yo, al igual que a mis cabras, algo me tenía también apresado, algo extraño para mí, por primera vez a mi espíritu esclavizaba, que ni era tristeza ni pena, pero sí era miedo y grande desesperanza. Siempre que retornaba con mi rebaño a la aldea, cuando en las atardecidas la montaña abandonaba, mi corazón ameruxáu d'allegría (rebosante de alegría) a mi garganta un torrente de cante le rogaba, y ésta inocente y falta de todo perjuicio, sintiéndose tan dichosa como los mismos celestiales ángeles, cantaba recias asturianadas, mientras que todo mi ente, afanosamente afalaba (arreaba) las cabras. Quizás cantara yo aquellas horas con más gracia que en todo el día por alegre que fuera y pudiera tener, porque por así decirlo me acercaba al sencillo y noble vivir de las gentes de mi aldea, pues diez o doce horas en la continua soledad que en las montañas me acompañaba, para un rapacín como yo era, eran muchas horas desamparado de la comunidad humana, y sobre manera yo, que con ser mi cuerpo ágil y fuerte hasta casi rayar en el desuso, empequeñecido se quedaba si le comparaba con mi espíritu tan ensoñador e imaginativo, que todas las cosas al engrandecerlas confundía, menos el miserable pan de la maxera (artesa) que mi amo me entregaba, que a pesar de ser tan escaso, jamás supe imaginar nada para engrandecerle. Estaba mi amo a la entrada de la aldea esperándome como siempre hacía para ayudarme a xebrar el rebaño, ya que como eran tantas cabras, no cogían todas en la misma corte (establo), y había que llevar parte de ellas a otra cortexa (cuadra pequeña) que estaba en la parte opuesta de la aldea. Entretenía siempre su espera el condenado de mi amo, hablando con un artesano del lugar, que se dedicaba a la fabricación de yugos y madreñas, que tenía su taller montado debajo de un hórreo, que estaba asentado a la salida de la aldea, mismamente en la desembocadura del pedregoso y empinado sendero que venía de la montaña. Desde tal lugar él sentía con antelación el potente tañir del zumbiérchu (cencerro) que ximielgaba (movía) con fuerza y hasta con orgullo el estupendo semental de su rebaño, entonces él liquidaba por el momento con el madreñeiru la conversación que estuviesen embargando, y dedicaba toda su atención a su rebano, observando con avarienta atención, en el propiar si sus ganados venían fartus óu famientus (hartos o hambrientos), o si alguna de sus cabras venía coxa (coja) por mor de haberle caído una piedra o cualquier otro accidente que hubiera acaecido, como solía ser normal algunas veces. Pero aquel inolvidable para mi atapecer (atardecer) vio antes sus cabras que escuchara el ya inexistente zumbiétchu, por eso con su vozarrón de trueno, y como una centella por mí temido, me preguntó a la distancia de una piedra lanzada cuesta abajo: —¿Qué fói lu que pasóu Xulín...? —¿El chivu perdiu 'l mayuelu...? —Quería decirme, que si el cencerro que llevaba su chivo, había perdido el majuelo, o pequeño péndulo que lleva dentro el cencerro. —Esto también era frecuente que sucediese. Contestele yo desde aquella altura con mucho menos miedo que si me encontrase ante su presencia, diciéndole que el chivo se había despeñado, y arriba en la montaña se encontraba muerto. Estas mis palabras que en el viento camino de la aldea mi voz empujó con fuerza, fueron escuchadas por mi amo que se encaricotóu (encendió) en una rabiosa tristeza, que si pudiese desahogarla, seguro que en mi persona haría él su complacencia. También la desgracia del chivo, que por mí a voces era anunciada, fue oída por algunos otros vecinos a parte del madreñeiru, y como aquel semental de macho cabrío había sido siempre tan aponderado e idolatrado por el babayu (bocazas, charlatán) de mi amo, que con su dichoso cabrón los vecinos de la aldea ya habían pescado la costumbre de decir siempre que alguien ponderaba una cosa, ¡non si paezme a mín, que moren más castrones que Manín na nuesa aldea! Bueno pues como estoy contando, todo el lugar en pocos minutos se había enterado y en parte congregado a la salida del camino que bajaba de la montaña, ya que la muerte de aquel chivo que había ya dejado entre ellos la ya dicha cantinela, les había algunos los más envidiosos y vengatibles alegrado, y a los otros los más sentimentales y nobles les entristecía la muerte de tan comentado castrón. (También se suele llamar castrones a los chivos muy grandes). Al fin entré yo en la aldea quizás con el mayor recibimiento que jamás a nadie le hicieran, y todos atropelladamente me preguntaban lo que con el dichoso castrón me había sucedido, y yo les repetía a la par que intentaba xebrar las cabras para llevarlas a sus respectivas cuadras, que se había despeñado y que todo descuatramindáu (deshecho, desarmado) se quedara en la montaña. Un ratiquín (un tiempo) más tarde, y ya siendo casi la oscurecida, tres vecinos del lugar haciendo cuadrilla con mi amo, caminaban en pos de Pelayu y mía, otra vez camino de la montaña, para enseñarles donde estaba estrapayáu (aplastado) el chivo, con el propósito de bajarle para casa, con el fin de aprovechar su piel y carnes, que serían curadas bajo las barras del xardu (secadero) una estupendísima cecina. Llegamos a la postre ya con la noche tan negra como la boca de el lobo, al xeitu (sitio) donde el chivo fechu 'n chaceiru (hecho un deshecho) ya en el frío de la muerte sin despertarse dormía, tanto Manín que yera mi amo, como los tres vecinos que le hacían compañía, sudorosos y respirando medio ahogados por el tremendo esfuerzo que suponía subir con tanta rapidez hasta tamaña altura, sin perder un momento amarraron el animal por las cuatro patas juntas haciendo cucara (en montón, juntándolas todas) con una cuerda que para tal menester ya traían, y colgándolas de un fuerte y largo palo del que también venían poseídos, echáronselo al hombro entre dos, y con menor rapidez y mayor precaución, relevándose entre ellos conseguimos llegar sin novedad a la aldea. A pesar de ser casi la media noche, aun había algunos vecinos en reunión dentro de al parecer amena charla que quizás tuviese mucho que ver con el castrón, Manín y con mi desventurada persona, esperándonos en el lugar donde el madreñeiru trabajaba. Entramos todos en procesión rumorosa en la corralada de la casa de Manín, detrás del cabrón que colgado del baral sofitado en los hombros de dos vecinos se xiringaba (balanceaba), vigilado siempre con sonrisa ladina por mi fiel Pelayu, que comprendía que al no tardar, iba a saciarse hasta el no poder manducar más, con los rojos hígados de quien en vida, le hubiera hecho correr con cierto temor con el rabo entre sus piernas. Mientras que mi amo y sus serviciales vecinos se disponían a desfoyar (desollar) colgado de unos garfios que había debajo del hórreo al desgraciado chivo, la muyer (mujer) de Manín sin parar de condolerse, y hasta inclusive queriendo a mi endilgarme parte de la culpa, me dio de cenar una escudilla de farines (harina de maíz cocida) con una taza de leche de cabra, porque la leche de las vacas la tomaban ellos y la que sobraba la hacían en manteca, que tampoco yo nunca la probaba. Por primera vez no se hallaba sentado a mi lado sacando la lengua y relamiéndose, mirándome con sus ojos inteligentes en espera que yo le tirase delante de sus narices una cucharada de mi comida a mi fiel Pelayu, pues él sabía que al lado del castrón, tenía una fiesta grande con sobrada pitanza. Comía yo vorazmente aquellas puliendras (farinas), a tan desusada hora de la noche, sin que mi mente de pensar cesara, y antes de terminar mi miserable cena, una luz que me llenó de cierto temor en mi cerebro escendiose, para decirme con su claridad, que no iba a transcurrir mucho tiempo antes de descubrirse mi mentira, porque al esmianaye 'l pelleyu (quitarle el pellejo) al castrón, le encontrarían incrustadas en su cuerpo las postas que le habían matado, y me interrogarían sobre tal suceso, siendo yo al momento un cómplice y encubridor de la muerte del condenado cabrón, que según parecía me iba a dar guerra hasta después de ser muerto. Seguramente querrían saber el por qué les había mentido, haciéndoles creer que se despeñara, cuando a la prueba estaba que fuera abatido por un tremendo pistoletazo. Bajé después de cenar a la corralada donde los hombres andaban a vueltas en la desfoyadura del castrón, a la luz de un par de candiles de carburo y no llevarían un cuarto de hora reparándoles en su circunstancial oficio de carniceros, cuando Antonón el de la Cuandia dijo sorprendido mirando para mi amo que le alumbraba con el candil en la mano para que los otros vieran mejor en la faena que encalducaban (hacían). ¡Ah Manín, isti castrón non morrióu comu diz el tou criadín despeñáu, pos tién ente 'l coración ya lus polmanes un manegáu de postes llancades, asina que si quiés saber quién l'achuquinóu, pregúntaye 'l tou rapazacu, lu que axucedióu! ¿Qué ye lu que me tas diciendu...? ¿Quién diañus diba pegái 'n tiru 'l miou cabrón ? Antonón arrabucandu d'ente les asaures del chivu cuatru ou cincu postes que yeren de grandies comu arbeyinus rancuayus, díxole 'l miou amu metiénduyes per dellantri 'l focicu: ¡Mira Manín, ístu fói lu qu'achuquinóu 'l tou chivu! (Ah Manín, este cabrón no murió despeñado como dice tu criado, pues tiene entre el corazón y los pulmones un cesto de postas plantadas, así que si quieres saber quién le asesinó, pregúntale a tu muchacho lo que sucedió). (¿Qué es lo que me estás diciendo? ¿Quién demonios le iba a pegar un tiro a mi cabrón?). (Antonón arrancando de entre las asaduras del chivo cuatro o cinco postas que eran de grandes como pequeños guisantes, le dijo al mi amo mostrándoselas por delante de su hocico: ¡Mira Manín, esto ha sido lo que asesinó a tu chivo!). Hallábame yo detrás de ellos a media penumbra, por eso no pudieron ver cómo todo mi cuerpo temblaba, y mis mexiétchas (mejillas) se encendían como las mismas brasas cuando el viento las apuxa (atiza). Quizás si fuese a pleno día, me hubiesen sacado la verdad al descubrir yo mismo por mis síntomas externos la mentira, pero la noche, encubridora de toda claridad que profané sus negras vestiduras, me ayudó a ser firme e inamovible de mi primera mentira. Convencido mi amo de que le había engañado, acercose a mí con el candil en una mano, y llena su despreciable alma de ira, y enloquecida venganza, con la otra su mano, atizome un fatáu de morráes (varias galletas, tortas, guantazos) que dieron con mi cuerpo en el suelo, y antes de que yo pudiese huir del peligro que me rodeaba, levantome del suelo con la misma mano que tan vilmente me castigara, y a la par que alumbraba mi rostro donde la abundante sangre que manaba de mi nariz lo embadurnaba, me dijo mirándome con sus ojillos de bracu (cerdo) donde la maligua ira en un brillo salvaje se enseñoreaba: ¡Ahora mismo me vas a decir hijo de perra y de republicano asesino, que el día que asesinaron a tu padre que era lo mismo que tu un embustero y un bandido, te tenían que haber envenenado a ti, para que no pudieses hacer el mismo mal que hizo tu condenado padre, vamos, dime quién fue el que disparó contra mi chivo, dímelo pronto o terminaré contigo! Y al tenor que esto me estaba diciendo, su dura mano caía una y otra vez sobre mi rostro, y fue entonces cuando aquellos hombres de entre sus manos me arrancaron, pues al no hacerlo, quizás aquella bestia humana, que había luchado en defensa de la (PAZ DE ESPAÑA) fácil me hubiera asesinado, como seguramente acostumbrado debía de estarlo, al haber practicado tal demoníaco proceder, con otros indefensos inocentes, de los miles que asesinados fueron en Nuestra Patria, por cobardes, dañinos y miserables hombres, como lo era mi despreciable amo. Fue curado con agua fresca mi amoratado y sangrante rostro por Antonón de la Cuandia, que me aconsejaba cariñosamente, les dijese lo que con el cabrón me había en la montaña sucedido, y que no tuviera ningún miedo de contar la verdad que se buscaba, pues ella misma me protegería de quien me hubiera amedrantado para que no le delatara. Cuéntanos hijo si fueron los huidos quienes al chivo le dispararon, ya que nadie más que ellos pudo hacer tal cosa, y ten presente que si no nos lo dices ahora, mañana vendrán los guardias y ya verás cómo con ellos no puedes seguir negando. Díjele a Antonón el de la Cuandia, que yo estaba dormido, y que me desperté cuando sentí al cabrón bramar desesperado al tenor que bajaba rodando por entre los peñascos, siendo aquello todo cuanto yo había visto y oído. Volvió otra vez ya más sosegado mi amo a insultarme y amenazarme, y a la postre me ordenó que abandonara su casa, pues él no fartaba bribones que lejos de cuidar su rebaño, permitían que personas tan canallas como yo lo era se lo asesinaran. Marcheme de aquella casa de noche, maltrecho mi cuerpo y deshecha de sufrimientos mi infantil alma, sin más pertrechos que los que llevaba a costillas, que eran los únicos que poseía, y que constaban de un mono de caqui hecho de la guerrera de un soldado, con más remiendinos que de plumas tiene una gallina y de todos los colores que imaginarse puede, calzado con unas alpargatas de esparto donde los calcaños se asentaban en el suelo y los dedos lo mismo hacían por no quedar de las alpargatas nada más que la parte del centro. Por primera vez desde hacía varios meses que Pelayu era o mejor dicho había sido compañero inseparable de hambres y fatigas, de juegos y caricias, de largas soledades entre ambos repartidas, por primera vez digo, mi fiel compañero ya no me seguía, me traicionaba el muy ladino por unas piltrafas que de vez en cuando aquellos hombres que carniceraban en el cabrón, le arrojaban en el empolvado suelo de la corralada, para él valía en aquellos momentos más la asquerosa pitanza, que todo el cariño que yo pudiera brindarle, ya no se recordaba el muy desagradecido de que yo repartía con él a partes iguales la escasa comida que para mi sólo me entregaba el llabascón (cerdo grande) de mi amo, en una palabra, Pelayu era un desagradecido y egoísta, propiedad que en mayor o menor cuantía, va fusionada en el instinto de todo ser mamífero de la Tierra. Llegué aquella primera noche de mi vida, que había sido maltratado, insultado, golpeado, pisoteado, arrastrado y ofendido a tan gran profundidad y altura, que dudo que a mis años en todo el mundo, a nadie le hubiera sucedido tan inhumana atrocidad, cuento yo, que hice mi entrada en la casa de mi madre, que en la sazón se encontraba trabajando en una alejada aldea, en el caserío de otra viuda que su marido había sido asesinado en el cementerio de San Salvador de Oviedo la misma noche y en el mismo paredón que fusilaran a mi padre, así pues, hallábame yo sólo en casa y eso enormemente en aquellos momentos me alegraba, pues si mi madre hubiera estado en la casa, le haría sufrir aviñonándome yo de pena, y quizás ocurriesen peores cosas, ya que mi madre era, y aun sigue siendo, y Dios me la conserve muchos años, pues fue lo mejor y lo único que he tenido en mi existencia, mujer de duro carácter, intrépida y valiente hasta no tener el más pequeño temor, de pelearse ella sólo contra todos los moradores de la aldea. ¡Cómo mi madre, nacen en un siglo pocas mujeres! Al día siguiente que era domingo, y por tener en la parroquia a que pertenecía mi aldea, un cura que para demonio había nacido, ya que el muy condenado había conseguido de las autoridades una ley, que no se quién se la había fabricado, pero el caso es que existía, y condenaba a todos los vecinos a oír la Santa Misa, y a no trabajar ni en las tierras, ni en los prados, ni en nada, bajo pena de una multa que la ley considerara justa por ser injusta. Como yo ya no tenía trabajo, pues cuidar los ganados estaba permitido, y aquel gochu de mi antiguo amo desde aquel día tendría que hacer el trabajo que como un miserable esclavo yo le hacía, me levanté tarde del único xergón de fuéa (jergón de hoja) que en la casa había, que lo había industriado de unos sacos, porque todo cuanto poseíamos que era bien poco, al terminar la guerra el honrado vencedor nos lo había robado, y no contentos con esto, todavía fusilaron a mi padre, acusándole de haber robado grandes cantidades de dinero, de haber hecho esto, lo otro, y lo demás allá, y todo porque se le querían cargar cuatro caciques, como se ha hecho en todos los lugares de mi Patria buena. Noté que me dolía el rostro y que le tenía ensangrentado, no pude mirármelo al espejo. porque éste era un lujo que en mi casa no existía, así pues, me fui hasta el río que por detrás de mi casa pasaba, y me lavé como mejor pude, secándome después a las sucias y ásperas mangas de mi mono, y sin desayunar nada, porque en la casa no habla ni la más mínima consolación de comida, me dirigí a oír la misa, ya que yo de pequeñín era muy creyente y religioso. Estando yo enredando (jugando) con algunos otros guaxinus (niños) de mi aldea, en espera que tocase la última campanada para entrar en la iglesia, vi llegar la pareja de la guardia civil y un vuelco de temor revolvió mi ánimo, que casi consiguió ordenarme que saliese corriendo, huyendo pronto de aquel nuevo peligro que me acechaba. Sin embargo no lo hice, porque o no era lo suficientemente valiente, o lo necesariamente cobarde para hacer tal cosa, lo cierto es que cesé de jugar y me quedé mirando para ellos, lleno de temor, de tristeza, de pena. Preguntaron a alguien quién era yo, uno de mis vecinos me señaló, entonces los guardias me llamaron, y yo hacia ellos avancé, cabizbajo, temeroso y desamparado, igual los niños que los vecinos me miraban sin urniar (decir) palabra, muy posible muchos de ellos, tanto fascistas como rojos, vencedores o vencidos, sintiesen una profunda pena al ver aquel niño, desventurado e inocente ruina que dejó la vil venganza de la posguerra, avanzar sin protección ni cariño de nadie hacia los guardias, al fin llegué junto a ellos y me los quedé mirando, no me gustaron sus rostros, que me parecieron dos demonios, entrambos se quedaron mirando unos momentos en silencio mi rostro, en el que se podía leer la despreciable cobardía y nefastosas intenciones, que se enraizaban en el podrido sentimiento de mi amo, pude comprobar que esbozaban una tenue sonrisa, y no pude descifrar, si era que les alegraba observar el sello del martirio anclado en mi cara, o si por todo lo contrario, me dedicaban un consuelo de lastimosa consideración. Qué enano era yo físicamente en aquella lejana y para mi inolvidable, desgraciada y maestrosa mala época, si desde mi distancia también en el momento mi señora prisionera, proyectó mi mente siempre libre, como el misterioso dios que en cada mente humana vive, cuento yo que si me observé ante toda aquella gente, asustados los unos, hartos de maltratos, satisfechos los otros, por formar parte del mando, e indiferentes los restantes por no contar nada en ningún bando, digo que si me vi tan insignificante en mayor cuantía todos cuantos me rodeaban eran, ya que ninguno de ellos optó, en defender a un niño inocente y lleno de temor, que no había cometido más delito que el matar sin querer a un chivo, que era menos cabrón que todos aquellos papalbus humanos. Uno de los guardias con el mosquetón en la mano, me acarició mi corta y jamás peinada cabellera, pues nada más que tenía dos dedos de larga, mi madre me la rapaba al cero para que los abundantes piojos en ella no sembraran la descendencia de sus miserias, y a la par que esto hacía tan despreciable celador de una ley muy poco justiciera, con palabras que pretendían ser cariñosas y amables me dijo: —Ya veo por las caricias que luces en tu rostro, que con todo merecimiento y sin ninguna duda el señor Manín te ha hecho, que eres un niño rebelde, desobediente y malo, que te niegas a decir la verdad, y por lo tanto por todos estos endemoniados pecados irás al infierno, así es, que si ahora mismo no me dices quién fue el que disparó contra el chivo de tu amo, yo también tendré que castigarte. En esto estábamos el guardia y yo rodeados por los vecinos que no decían ni pío, cuando hizo acto de presencia el señor cura, que relevando a la autoridad de su palabra no así de mi persona, me aconsejó apoyando sus frases en la Divinidad de Señor, para que les contase la verdad que me liberaría de todos mis sufrimientos. Díjele al cura lo mismo que al guardia que yo estaba dormido, y que sólo me había despertado al oír al chivo berrar a la par que bajaba por entre los peñascos rodando. La ruda mano de aquel guardia, que seguramente había sido toda su vida un rústico campesino y que la guerra le había liberado de tan honrado lugar para colocarle en el más delicado de los oficios, como es el de servir con dignidad a la Justicia, cuento yo que aquella pesada mano de aquel hombre que pensaba que las personas había que tratarlas como a las bestias con las que él hubiera vivido siempre, dejó de acariciar mi cabeza y sus dedos se aferraron como si fuesen fuertes murgazas (tenazas) a una de mis uréas (orejas), y sonriéndose como si me estuviese el muy hipócrita acariciándome, a la par que me rogaba que le contase la verdad, me apretujaba con tal fuerza, que el dolor que me inyectaba me hacía ver todas las estrellas. Creo que lo que más le molestaba aquel cobarde representante de la ley, no de la Justicia, era que yo, que la vida ya me había forjado en saber llevar el sufrimiento, ni llorara, ni gritara ni menos me quejara de nada, por eso el infame seguía despiadamente con todas sus fuerzas apretándome, aun es hoy el día, que cada vez que me recuerdo de aquel momento mi oreja se pone tan rápidamente colorada, que hasta me molesta el calor que alumbra. Así en este atroz sufrimiento yo me debatía, sin que nadie de los allí reunidos por mí intercediera, dentro del horripilante dolor que me producía aquel estrapayáu d'uréas (retorcimiento, aplastamiento de orejas), cuando llegó mi madre ante la concurrencia, pues como era domingo, bajaba la pobre de aquella aldea donde toda la semana había estado trabajando, trayendo encima de la cabeza una manieguina (cesta) llena de viandas que en el caserío le habían dado a cuenta de su esfuerzo. Cuando mi madre me vio a mí, en tal escarnecimiento, tiró la manieguca al suelo, y llena de una fuerza airada que la multiplicaba, se acercó tan randa como una centella hasta mi verdugo y arrancándole el mosquetón de un fuerte tirón de entre su mano, le pegó con él tamaño golpe encima de sus costillas, que dio con él como si se tratara de un muñeco de trapo en tierra. Antes de seguir con esta cierta historia, voy hacer un inciso, para describir muy someramente cómo era mi madre en aquella época. Era joven, aun no llegaría a los cuarenta años, y a pesar de su juventud, ya había perdido la pobrecita dentro de los mayores sufrimientos que se puedan imaginar, a dos hijos que luchaban en la guerra, a su marido que fuera fusilado y a todo cuanto poseía. Mi madre como perteneciente a la más ancestral raza astur, era rubia, con el pelo del color de la miel, o de la escanda sazonada, tan abundante lo tenía, que cuando lo llevaba suelto y se acuruxaba (agachaba) le tapaba todo su cuerpo como si lo cubriera con una preciosa manta. Sus ojos eran a veces tan azules como el transparente cielo de una mañana de primavera, y en ocasiones eran tan verdes como los mismos campos de nuestra aldea. Era tan pura y recia como la misma madre naturaleza, inamovible en sus decisiones, honrada y justiciera. Era una auténtica astur procedente de la primera raza que pobló las ubérrimas montañas de mi noble tierra, y no una mistificación como somos hoy en día más del noventa por ciento de las gentes asturianas, enraizados con todos los colonizadores de nuestra tierra. Mi madre enojada era una invencible fiera, y tranquila y serena, era tan hermosa y dulce como incomparablemente lo es mi asturiana tierra. Y ya dicho con suficiente claridad como era esta excepcional mujer, vuelvo a centrarme en el desaguisado que mi madre justicieramente preparara, con una valentía y decisión tal, que dejó a todos perplejos y anonadados, pues el guardia que en posición ridícula espanzarrado moraba en el suelo, desde tal lugar miraba con ojos desorbitados a mi madre que con el mosquetón en la mano y a la par que se lo arrojaba con fuerza y mala sangre contra su pecho le decía: ¡Yes un llimiagu, lu mesmu que toes istes xentes que conxentíen, qu'dellantri de la mesma ilexia del Faedor, y'en prexencia d'isti cura escosáu de coyones ya xusticieres razones, lú mesmu que tous vuexotrus que sois una cabaná de baldreyus, que tu que yes un cachiparru, martirizares a isti nenín pequenu, ya s'ístu faedis con miou fíu qu'entavía 'l probitín non sabe dúnde come, ¿qué faeredis con les prexones mayores? (Eres un rastrero baboso, lo mismo que todas estas gentes que te consienten, que delante de la iglesia de Dios y ante la presencia de este cura que no tiene ni cojones, ni justicieras razones, lo mismo que todos vosotros, que no sois nada más que un rebaño de cobardes, que tú que no eres nada más que un parásito martirizaras a este pequeño niño. Y si esto haceís con mi hijo, que todavía el pobrecito no sabe de dónde come, ¿qué hareis con las personas mayores...?). El otro guardia que sin lugar a dudas parecía un hombre con mejores sentimientos que el gusano que me había martirizado, intentaba sujetar a mi madre propinándole palabras que le aconsejaban que no complicara más las cosas, mientras que su repugnante compañero se levantaba del suelo, y ya con el arma entre sus manos, la enarboló por encima de su cabeza en amago de dejarla caer encima de mi madre a la sazón que con una inquina maligna y cobardosa le decía: ¡Si fuese usted un hombre, ahora mismo le partía la cabeza en dos para que al final de su existencia comprendiera usted, que el deber de todo ciudadano es respetar a la ley! A lo que mi madre le respondió de la siguiente manera: —Si you fora un home, a usté había qu'allevantalu dóu tá, p'ancuandiálu debaxu tierra, que ye 'l llugar quéi cuerresponde a la xentuza baldreyante comu ye usté. Ya tocante a la ley que reprexenta, que ye tan betchá de maldáes comu usté mesmu, pásula you ya toes les prexones decentes pente les piernes ya mexamus per echa. ¡Perque isa lley que tantu cacaréa achuquinóu ya t'achuquinandu a fatáus d'iñocentes, sin respetar nin al vietchu que t'encantu la xepoltura, nin al xoven qu'entavía non golióu 'l tafu de papalbus ya rapiegus que tienen tous los comedores que la endubiechan y'esmarachen! (Si yo fuese un hombre, a usted había que levantarle del lugar donde se encuentra para enterrarle bajo tierra, que es el sitio que le corresponde a la gentuza cobarde como lo es usted. Y tocante a la ley que tanto cacarea, que está tan rica de maldades como usted mismo, la paso yo y todas las personas decentes por entre las piernas y meamos por ella). (¡Porque esa ley que usted representa, ha asesinado y está asesinando a muchos inocentes, sin respetar ni al viejo que ya se encuentra al borde de su sepultura, ni tampoco al joven que todavía no se ha olido, el característico mal hedor que emana de los comedores, indeseables y ladrones que la han hecho, así como ustedes que atropelladamente obligan a punta de pistola y látigo a que se cumpla!). Aun puedo ver en los rostros de todas aquellas gentes que nos rodeaban, desde esta asquerosa celda donde viviendo el presente que me aprisiona en esclavo de unas injustas ordenanzas, mi mente desdoblándose en dimensiones pasadas, añora con tristezas y alegrías, las primeras alumbradoras fuentes de toda mi desgracia. Sí, veo los ojos asustados de algunos de mis convecinos, que al escuchar aquellas graves y acusadoras palabras que mi madre airada, enloquecida y por toparse en su justo desquiciada, le decía a aquel guardia que tan cobardemente la amenazaba. Sí, veo como todos ellos con tristeza pensaban, que mi madre no iba a salir de aquel asunto bien librada. Pues en aquellos tiempos por menor delito, al paredón de fusilamiento llevaban a personas más recomendadas. Vi los ojos de aquel guardia ruin y rastrero, vilos cómo se llenaban de una alegría satánica, quizás en otras ocasiones ya por él vivida, cuando a tantos inocentes martirizaba o asesinaba. Vi cómo dejó de amenazar a mi madre, cómo colgó el mosquetón de su hombro, y metiendo la mano sonriendo canallescamente en su macuto, sacó unas relucientes esposas con las que se disponía a encadenar a mi madre en el lleldar (acaecer) que le decía: —La voy a llevar a usted y a su hijo detenidos hasta el cuartelillo, y allí, le enseñaremos a usted a respetar la ley y el orden, ya verá usted cómo cuando nosotros la dejemos, no se le ocurrirá jamás ofender a la ley y al régimen, ni aun en su propio pensamiento. Y en cuanto a su cachorro, que parece ser tiene su misma casta, también le enseñaremos a decir la verdad aunque tengamos que arrancarle la lengua. Fue entonces cuando uno de los dos principales caciques de la aldea, que también ye menester que cuando encarte les diga cómo eran, le dijo al guardia con palabras amenazadoras: ¡Dexe tranquíl ista muyer ya 'l sou fíu, pos güéi mesmu vou cuntaye you 'l sou xefe la clás de guardia que ta fechu. (Deje tranquila a esta mujer y a su hijo, y hoy mismo le voy a contar a su jefe la clase de guardia que está hecho, que se ha dejado desarmar por una mujer cuando cobardemente usted martirizaba a su hijo, poco puedo poder yo si no le hago catar covixu noitre ufixu (oficio), perque nisti de guardia paeme amindi que nun ten llixa (arte, valer, etc.). La fuerza y poder que tenían aquellos desalmados caciques en aquellos tiempos de desalmados vivires, achindi mesmu xuntu lus mious güétchus (allí mismo frente a mis ojos) quedaba bien claro, porque aquel guardia aviñonáu de miéu (lleno de miedo), se justificaba rastrera y servilmente pidiéndole perdón aquel hombre que no había sido en toda su vida nada más que un verdadero canalla, per ístu miou má noxá fasta cuaxí la llocura dista maneira le falóu (por esto mi madre enojada hasta casi la locura de esta manera le habló). —Lu que me faltaba per uyír, que tena que debéi cumplíus a isti baldrayu d'achuquín, que dexóu la nuexa 'ldina xemá de güerfaninus dexamparáus de la mán del Faidor ya de lus homes. (Lo que me faltaba por escuchar, que tenga yo que deberle favores a este cobarde de asesino que dejó la aldea sembrada de huérfanos desamparados de la mano de Dios y de los hombres). ¿Nun foste tóu sou banduerru de lus enfermus el que denuncióu 'l miou home paque me l'achuquinaren na cárxel d'Uviéu? (¿No has sido tu comedor, canalla de los infiernos el que ha denunciado a mi marido para que me lo asesinasen en la cárcel de Oviedo?). ¿Ya con lus fíus de Manolón el Gocheiru...? ¿Qué foi lu que fixiste conechus baldrayán? Que yeren un par de rapazus más bonus qu'el pan d'escanda qu'enxamás fixerun mal a naide, ya cundu taben per aquíndi de millicianus, ya tóu t'encovaxabes fugáu per les branes, tóus xapiemus na cabana que t'empayaretabes, ya tantu nuexóitres perque yeras veicín comu aquechus ñocentinus rapazus qu’achuquinasti deximiémuste xempre pa que nun te prendieren. Que fatiquinus forun lus probetayus rapazus, y'anxín pagarun con las sous vides les sous fatezas, pos se te viexen deñunciáu, nistes gores tabes fechu 'n meruxéiru de merucus, xustamente lu que yes, y'echus taríen vivus al lláu de lus sous pás. (¿Y qué has hecho con los hijos del Cerdero?, que eran un par de mozos más buenos que el pan de escanda, que no han hecho más mal los pobrecitos, que cuando fueron al servicio militar por la quinta; y estuvieron por estos contornos de milicianos, mientras que tu andabas por la braña huido, y sabiendo nosotros en la cabaña donde te refugiabas, no te hemos denunciado porque eras nuestro vecino, aunque tuvieras la idea política que te diera la gana, que no debe de ser ninguna, porque te parió tu madre canalla desde la entraña, pues como te estoy diciendo, tanto aquellos grandes rapazos como nosotros, te olvidábamos siempre para que nunca te cazaran. ¡Qué tontos fueron aquellos pobres y desgraciadinos muchachos, y así pagaron con sus vidas sus tontezas, pues si te hubiesen denunciado, a estas horas, tu estarías hecho una verbena de gusanos, que ni más ni menos es lo que eres, y ellos estarían vivos al lado de sus desesperantes padres!). Todos escuchaban a mi madre silenciosos y asustados, considerando algunos con tristeza, que mi madre se había vuelto turulata (loca) para atraverse a manifestar acusadoramente ante los guardias, el cura y el pueblo, lo que todas las gentes de la aldea sabían que era cierto, pero no se detuvo mi madre en el acuse que le hacía aquel villano de todas sus bellaquerías, pues al no encontrar nadie que la importunara, siguió con su palabra y con igual fuerza mortificándole de esta manera: —E nus tiempus d'endenantes, cundu lus roxus mandaben lu mesmu que vuexotrus facedis nagora, non trañia l'esquilona de l'ilexa p'axuntanus en conceyu p'uyír la misa tres el cura, perque pieschada taba la casa del Faidor, ya con lus curas lus roxus nagua querían, peru a pesar de tar tan lexus del Faidor, a naide s'achuquinóu n'aldea, ya se morrierun un par de rapazus, fói nel frenti, peru nagora que tenemus l’ilexa 'l entestate, y'un cura que coyius de la man quiér chevanus a tóus pel atayu de non sei que Dios, ya non sei que cielu, pos con tou isti telar, entremedáu de cures, ya caciques comu lu yes tóu, de confexones, mises ya xermones, achuquinasteis n'aldea 'n poucus dies, más xentes que de mala manera, enxamás de lus xamases en Asturies murrierun. Se tóu xupiés so lladrón achuquinante, lu mesmu que toes istes xentes que m'acorrelan, lu que you tenu xufriu nes comunicaciones de la muerte que se encaldaben na cárxel d'Uvieu, dúnde 'l miéu ya 'l espavoríu facien fuercia, únde 'l fríu enxenebráu la entraña te queimaba, únde les chárimes esbocáes en el glayíu xapoixaben, atristeyáus ya dollores qu'eszarapicaben, tous lus xentíus de cuantus escuchaban. Non puéu apoixar de mious videtches, lus güeyus enfervecíus de aquechus homes, qu'agoxáes allumbraben engafuráes chárimes, con les manes tembluqueántes per el miéu, acoyendu con desesperación las rexes de fierru, que non lus dexaben en postreira vez, abrazar a la sou muyer ya lus sous fíus, qu'ameruxáus de cariñu, ya betcháus de dollor, choraben ya glayaben, xiringáus per el amore que profexaben naquel home, que yera 'l pá de lus fíus, el mantín desous quereres, y’l caidonal del sou llare. Naide algamía per mor de aqueches rexes de fierru entemedades, falagar cómu postreira despedida, a la muyer nin al home, nin lus pequeninus fíus, que güerfaninus naquecha nueche diben quedaré, perque banduerrus baldreyus lu mesmu que tóu, lus deñunciaben y'acusaben de faer fatáus de couxes, que ni nel xoñéu lus probetayus dacuandu lleldaren. Tóus nun mirabamus atristeyáus per debaxu la borrina qu'acobertoriaba lus güeyus encarnispáus pe les chárimes, ya lexus de falanus tantes couxes, nel tiempu tan escosu que nus daben, esfaíamonus en playíus choramiqueirus llastimeirus e nes fanes más mortales. Enclicáus tous per un dollor que nes entrañes esquiciáu t'esgarduñaba, tabamus fatáus de xocenes muyeres que güéi toes viudes y'esgraciaínes semos, enlloquecides y'engarrinchades a les rexes que a la llibertá ya la xusticia trincotiaben. Nagua podiamus decinus, perque la pallabra afogábase na conguetcha qu’el alma esfaída pe la tristieza sacupaba, sous penares nel gargüélu, a munchus el dollor añuedábayes el celebru con tal prietura, que esmurgazábanse col xentíu perdíu nel enllabanáu xuelu. Alcuérdume comu s’agora mesmu fora, ya xamás de lus xamases tal desxusticiáu, endiañáu, baldreyóuxu ya chuquinamientu de xentes abondes d'eches tan iñocentes comu isti rapacín, que la mesma lley qu'achuquinóu a suo padre, martirizóulu a él, ante 'l cura, que mangonéa la mitá la aldea, y'isti banduerru de cacique dumeña entrambas partes, ya tous voxoutrus qu'empaparáus per el miéu, olvidósebus defender tou lo güenu per lu que lus vuesus homes llucharun ya morrierun ¡Sin alcuerdume d'aqueches canallesques comunicaciones que se lleldaben na cárxel d'Uvieu, ya non esborraránseme de les mious vidatches metantu que la vida me acompañe! (En los tiempos ya pasados, cuando los rojos mandaban lo mismo que vosotros hacéis ahora, no tañía la campana de la iglesia, para llamarnos y rejuntarnos a todos en fraternal comunidad, para escuchar la misa detrás de un cura, porque cerrada estaba la Casa de Dios, y con los curas los rojos no querían saber nada. Pero a pesar según parecía de que se encontraban muy lejos del Hacedor, a nadie asesinaron en la aldea, y si han muerto un par de jóvenes, ha sido luchando en el frente. Sin embargo ahora, que tenemos la iglesia siempre abierta y un cura que asidos de la mano, quiere llevarnos a todos por el camino más corto para alcanzar, no sé a qué dios, ni tampoco a qué cielo, pues con todos estos sucederes que ahora están pasando, entretejidos por los curas, y por caciques como lo eres tú, de confesiones, misas y sermones, habéis asesinado en la aldea en pocos días, más gentes que de mala manera, jamás de los jamases no contando estos tiempos, en todo Asturias han muerto. Si tu supieras so ladrón y asesino, lo mismo que todas estas gentes que nos rodean, lo que yo he sufrido en las famosas comunicaciones de la muerte que se hacían en la cárcel de Oviedo, donde el miedo y el pavor, hacían fuerza, donde el helado frío que el temor producía, al mismo tiempo las entrañas te quemaba, donde las lágrimas deslocadas en gritos lastimeros se posaban, haciendo tristezas y dolores tan inmensos, que despedazaban todos los sentidos de cuantos escuchaban. No puedo apear de mi cerebro los ojos enardecidos de aquellos hombres, que a cestadas alumbraban envenenadoras lágrimas, y con sus manos temblorosas por el miedo, cogían con desesperación las rejas de hierro, que les prohibían por última vez, abrazar a sus mujeres e hijos, que llenos de cariño y ricos de dolor, lloraban y gritaban desesperadamente, movidos por el amor que profesaban a aquel hombre, que era el padre de los hijos que quedarían ya para siempre desamparados, el amante esposo de sus quereres, y el fuerte guía de sus lares. Nadie alcanzaba por la causa de aquellas rejas de hierro fuertemente entretejidas, halagar como última despedida, a la mujer ni al hombre, ni a los amados y pequeños hijos, que huerfanitos aquella noche si iban a quedar, porque indeseables cobardes lo mismo que tu eres, les habían denunciado y acusado, de haber hecho muchas y malas cosas, que ni en el sueño los pobrecitos, jamás ni habían pensado. Todos nos mirábamos entristecidos, por debajo de la niebla que nublaba los ojos enrojecidos por las lágrimas, y lejos de hablar de tantas cosas en el tiempo tan corto que nos daban, nos deshacíamos en lamentos lastimosos, que nos precipitaban en los abismos más mortales. Agachados todos por un dolor que en nuestras entrañas enloquecido sin piedad las arañaba, estábamos en aquella triste ocasión, muchas jóvenes mujeres que hoy todas viudas y desgraciadas somos, enloquecidas y agarradas con desespero a aquellas rejas, que a la Libertad y a la Justicia pisoteaban. Nada podíamos decirnos, porque las palabras ahogábanse en la garganta, que el alma deshecha por la tristeza, vertía en ella sus penares. A muchos el dolor les aprisionaba el cerebro con tal fuerza, que se desvanecían privados del sentido entre las losas que poblaban el suelo. Recuerdo como si ahora mismo estuviese sucediendo, y nunca jamás, tal injusticia, endiablada cobardía, y canallesco asesinamiento de gentes, muchas de ellas tan inocentes como este pequeño, que la misma ley que asesinó a su padre, le está martirizando ahora, precisamente ante la presencia del cura, que es el dueño de la mitad de la aldea, y de este indeseable de cacique, que domina entrambas partes, y de todos vosotros que llenos y dominados por el miedo, os olvidasteis de defender todo lo bueno y hermoso, por lo que vuestros hombres lucharon y murieron). (¡Sí recuerdo aquellas canallescas comunicaciones que se hacían en la cárcel de Oviedo, y que ya nunca podrán borrarse de mis sienes, mientras que la vida me acompañe!). Recuerdo perfectamente cómo todas aquellas gentes escuchaban a mi madre entre asombrados, y compasivos, entre temerosos avergonzados y ofendidos, y quizás hubiesen escuchado muchas más injusticias que habían hecho no los caballeros y valientes soldados, que denodadamente lucharon hasta conseguir la victoria, ni tampoco las juventudes que militaban en el partido triunfador, sino las gentes maduras, caciques que habían conservado la vida en entrambos bandos, que llenas de un odio vengativo y endiablado, habían hecho ellas más muertes criminales en la paz de la posguerra que todos los leales luchadores de enemigos bandos. Digo yo que mi madre con su cordura de mente les hubiese seguido acusando, si el cura, muy oportuno y diplomático, como son todos los religiosos de carrera larga, no se ausentara sin decir palabra, y ordenara al sacristán que tocase la última campanada, para entrar a la iglesia con el fin de escuchar la misa. Y ahora diré, que mal dicho está que yo diga que el sacristán tocase la campana, porque no había tal campana, ni en la iglesia de mi aldea ni en ninguna otra en todo el valle, ya que los rojos, se las habían llevado todas, no sé con qué fin ni propósito, como tampoco puedo comprender porque quemaban los santos que jamás les harían ningún daño, y dejaban con vida a indeseables como los caciques asesinos de mi aldea. Lo cierto es, que como campana de la vieja iglesia de mi aldea, había un trozo de raíl colgado del pórtico con una alambre, donde aporreaba el sacristán, con un martillo medio deshecho de los de cabruñar la guadaña. Nada más que el toque comenzó hacerse sentir, fueron las gentes desfilando tras la llamada de la postrera campanada, sin que nadie se osara replicarle a mi madre ni tan sola una palabra, bien fuese de desagrado o de conformidad con cuanto había enardecidamente manifestado. Todos se adentraron en la casa del Señor donde yo creo, que si el Nazareno pudiese apoixase (apearse) de la Cruz, no dudo que a todos ellos una tocata de barganazus les esfargayara. (Paliza de palos que en ellos prodigara). Dejó mi madre de reñir a voz en grito, pero siguió haciéndolo muy quedadamente, a la par que con gran remango recogía su cesta, que colocándola esta vez debajo el brazo, nos encaminamos para nuestro lar, mientras que aquellas gentes, culpables unas e inocentes las otras, le rogaban a Dios, los unos por sus pecados monstruosos ya cometidos, que en El no habían pensado cuando los ordenaban, los otros, quizás le pidieran paz y prosperidad para ellos, sus cosechas y ganados, pero Dios no escucharía ni menos ayudaría, ni al pecador tal vez arrepentido, ni al inocente libre de pecado, y lo sé por propia experiencia, porque yo, tantas veces le he llamado, suplicado y rogado, siempre a cuestas con el temor, la miseria y el desprecio que el mundo en mi había sembrado, y jamás El se dignó ni tan siquiera escucharme, porque si me hubiese escuchado, y no remediara con prontitud ni nefastoso sufrimiento, yo diría ya sin el menor equívoco, que el Dios que todos tememos y adoramos, no es nada más que un diablo. Y esto sin lugar a dudas es así, porque Nuestro Señor está harto de nosotros hasta la misma coronilla, y por eso pensó ya en inmemoriales tiempos, que o liquidarnos a todos, y olvidarse sin pena y con prontitud del mal invento que había industriado, o dejarnos vivir a nuestro aire, sin preocuparse ya para nada de nuestros haceres, hasta que la muerte nos lleve a su presencia. Caminaba yo detrás de mi madre, sujetándome con la mano mi dolorosa y sangrante oreja, que más doloroso sufrimiento me había reportado, cuando aquel imbécil y canalla de guardia me la había retorcido, que si me hubiesen molido todo mi cuerpo a palos. Llegamos a la postre a nuestra humilde casa, y siempre sin parar de reñir mi madre, de maldecir y de amenazar, estongóu 'l llar (limpió la cocina) de añejas cenizas, y con la rapidez con que ella solía hacer las cosas, tizóu ‘l fuéu (prendió el fuego) y después, puso un cazo lleno de agua con sal y unas hierbas (que ahora no sé cómo se llaman, pero que son muy buenas para las heridas) a hervir, y mientras que hervía, s'encaldóu nel trabayu de pulgar patacas (se hizo en el trabajo de mondar patatas), de las que había traído de la aldea de donde venía. Cuando el agua estuvo en su punto, que fue en el momento que ella terminara de aliñar las patatas ya listas para ser fritas, se dispuso mi madre a curarme, y al tenor que lo estaba haciendo, y viendo yo en su rostro retratado el cariñoso sufrimiento que por mí sentía, ella como siempre intentando disimular toda emoción, me preguntó dando muestras de un enfado cariñoso, ¿que qué era lo que había sucedido, o en qué líos me había yo alojado, para que los guardias me hubiesen puesto el rostro como un Ecce Homo? —Díjele a mi madre que el guardia no me había hecho nada más que estrapayáu l'uréa (deshecho la oreja), y que las otras heridas me las proporcionara el amo Manín, por las causas del condenado cabrón que ustedes ya saben. —Vi cómo las recias manos de mi madre temblaban al tenor que a mis heridas con aquella agua milagrosa me lavaba, sentí cómo su voz enardecida juraba y perjuraba contra aquel Manín de los infiernos, al cual ella decía, le iba a colgar la foiz (hoz) del pescuezo. Dio por terminada mi cura y en instantes me preparó la comida, que consistía en un buen cazo de patatas fritas con grasa de tocino, un gran cantezu (pedazo) de pan de escanda, y un escudiecháu de lleiche con borona (taza de leche con pan de maíz), y ya fartuquín fasta ‘l rutiar (harto hasta el eructo), preguntele que si podía ir a dar una vuelta por la aldea, a lo que ella me respondió afirmativamente, recordándome con amenazas, el que non m'engarricra con lus oitres rapacinus. (Que no me pelease con los otros niños). Cuando me dirigía al lugar donde todos los chicos por costumbre teníamos de reunirnos para enredar (jugar), en una de las callejas de mi aldea, me topé con Pelayu, que seguramente habría abandonado a su amo en el monte, por el extraño de no verme a mi como sucedía siempre. ¿Porque qué animal o persona con sentimientos nobles y cariñosos, podría vivir en la soledad del monte en la compañía de una repugnante bestia, como lo era Manín nuestro amo...? Viome primero Pelayu que yo a él le avistara, y casi estoy por asegurar, que me había olfateado antes de que yo desembocara en la calleja, donde él buscándose la vida por todos los rincones husmeaba. Porque yo jamás había visto a Manín, darle al pobre de Pelayu de comer nada, ya que Manín solía decir dándoselas siempre de razonero eficiente, que el perro no se le podía dar la esllaba óu llabaza de fregar lus cacíus (las aguas sucias residuos de lavar los cacharros de la cocina) porque estaban los bracus na cobil urniándu per llapalas (cerdos en el cubil gruñendo por tomarlas), que al perro lo único que se le podía dar, era aquello que no tuviese aprovechamiento para nada, como les llixes de les vaques cundu betchaban, de las uvées ya les cabras, óu cuallesquier oitra molicie que paque nún fediera menester yera encuandiála (como las libraduras de las vacas, de las ovejas y las cabras cuando parían, o cualquier otra porquería que para que no oliese mal, fuera necesario enterrarla). Vino Pelayu hacia mí envuelta su alma perruna por una gozasa alegría, pero me di cuenta con pena profunda, que no hacía tal acercamiento dentro del desenfado y gracial camaradería que en todas las ocasiones él conmigo usara, pues por primera vez mi buen Pelayu, para acercarse a mí, rastreramente se arrastraba, no era por el miedo de que yo le apaleara, ya que jamás ni de palabra le había ofendido, era sin duda porque se sentía muy avergonzado de haberme abandonado la pasada noche, cuando tan triste y solo me encontraba, y quizás más le necesitara. ¡Pobre Pelayu! ¡Qué alma más humana tenía, y a cuántos humanos, el alma de los rabiosos perros les dirigía! Me agabuxé (agaché) a su lado, envuelto yo por una sana, jovial, y angelical alegría, le besé su rostro varias veces entusiasmado, y acaricié con gozo su fino y sedoso cuerpo, y olvidándonos entrambos él de su cobardía y yo del rencor que pudiera por su gesto guardarle, nos fusionamos en un abrazo risueño y cariñoso, donde él dando pequeños ladridos por los que manifestaba su alegría y pena, me lamía una y mil veces las heridas que adornaban mis mexietchas (mejillas), y quizás se estuviese jurando, que aunque le costase la vida, nunca de mi lado se alejaría. Toda aquella tarde, estuve jugando al «llanque» y a la «palombietcha» con el único amigo de verdad que en la aldea tenía que se llamaba Muel. Pobre amigo mío, murió cuando apenas tenía veintiocho años, reventado por el más duro y esclavizante trabajo, que desde su niñez y en mi compañía, fustigados por el hambre y la necesidad, entrambos y dos a las severas órdenes de su padre, como serradores en casi todos los montes de mi Asturias, habíamos llevado a cabo, al final, su cuerpo ya deshecho, explotado y gastado, fue consumiéndose en la triste soledad del sanatorio del Naranco, donde murió devorado por una tisis galopante. Tenía Muel dos o tres años más que yo, y sin embargo éramos los dos de la misma estatura, y empezamos a serrar madera manualmente los dos en el mismo día, teniendo yo en la sazón, tan sólo trece años, fue nuestro maestro su propio padre, y nos trataba como nadie se puede imaginar, ya que no había día, que no nos untara ‘l focicu (nos azotaba) por lo menos un par de veces. No es que aquel hombre y excepcional trabajador fuese malo, no nada de eso, es que el pobre precisaba por fuerza mayor, para poder desarrollar el duro trabajo del serrador, que nosotros hiciésemos el trabajo de hombres y no éramos nada más que dos niños. Digo yo que aquella tarde, le conté a mi amigo Muel, como había encontrado en la montaña la cueva de las armas, y así hablando de nuestros proyectos, acordamos que al día siguiente subiríamos hasta ella, para jugar hasta cansarnos con aquellos juguetes de verdad. Así es que a la oscurecida retornamos cada uno para su casa, saboreando por adelantado lo felices que al día siguiente habíamos de ser. Caminaba en pos de mí, tan contento y satisfecho como siempre mi buen Pelayu, sin preocuparse para nada de que él, era un esclavo de Manín, y no un ser libre que pudiese hacer lo que más le conviniese, pero al llegar a la esplanada donde asentada estaba la bolera, lugar clave donde se reunían todos los vecinos de la aldea, después que concluían sus trabajos, bien fuese para charlas y cambiar impresiones, o para jugar unas partidas a los bolos, como cuento, allí estaba Manín, en diálogo con unos vecinos, ya de retirada para su casa después de haber encerrado las cabras, cuando vio a su desleal Pelayu, que muy contento y moviendo con gran felicidad su rabo, me acompañaba a mí, como si yo fuese en vez de él su amo, dejó a su contertulio con la palabra en la boca, y cambiando su pacífica charla por la riña loca, embistiome a mi con ofensiva y pecaminosa palabra, al mismo tiempo que con la vara que portaba en su mano, descargó sobre el confiado Pelayu tal varazo, que a quedarse el pobre tan sólo un segundo condoliéndose del acuciante dolor que en su cuerpo se anidaba, seguramente que hubiese llevado sobrada ración de varazos, que fácil la dejarían sin vida in situ. Pero no hizo tal cosa mi buen Pelayu, sino que salió huyendo como alma que se lleva el diablo, lanzando en el aire ladridos, que yo creo que no eran por el profundo sufrir que le proporcionara el castigo, sino que en su lenguaje, seguramente maldeciría aquella bestia con figura humana, que era capaz de azotar despiadadamente a un inocente niño, o de asesinarle a él mismo, que no se encontraba con más culpa, que de despreciar a su amo, por canalla y miserable. Y lo propio que Pelayu hizo, no lo dejé yo para más pensado, y a la vez que me perdía en la carrera, huyendo de aquel reptil repugnante y asqueroso, recuerdo que con rabia enloquecida yo le dije: ¡Fíu de put, baldreyu, llimiagu! (Hijo de puta, cobarde, rastrero, baboso..., etc., etc.). Pero miren ustedes por donde, estaba mi madre allí cerca en casa de una vecina hablando de sus cosas tranquilamente, cuando al sentir al Manín que me ofendía, al perro ladrar por la caricia que había recibido, y a mi insultándole poniéndole como un pingayu (de lo peor), salió mi madre de casa de su vecina, con todos sus muchos ánimos aviesporáus (envenenados, aguijoniantes), y cogiendo un palo que allí a mano había, bien seco y sudado, porque hiciera su servicio sirviéndole de mango a una fexoria (azada), se dirigió con extrema rapidez y silenciosamente al lugar donde Manín estaba, y sin decirle ni una sola palabra, empezó a darle palos con aquel formidable mango, que la suerte a Manín le cupió de que nuestros vecinos la detuvieran, porque sino, creo que le hubiese matado. «LA MULTA O EL REFORMATORIO» Al día siguiente, mi amigo Muel, yo y Pelayu, subíamos alegremente hacia la montaña, con locas ansias de llegar pronto a la cueva, con el infantil y firme deseo, de jugar hasta saciarnos con aquellas armas, recuerdo a mi querido amigo, futuro candidato al igual que yo, a la penosa esclavitud que como serradores nos aguardaba, la veo con su sana sonrisa, pintada en sus pequeños y vivarachos ojillos azules, acariciar una y otra vez, con una alegría inmensa aquellas armas, no existía para nosotros en el mundo, en aquellos felices momentos, nada que pudiésemos apreciar tanto, como aquellos mortíferos juguetes, de los que en la sazón, éramos los únicos señores y dueños, nos hallábamos fuera de la cueva, enredando cada uno con su escopeta, y una canana repleta de cartuchos colgada del hombro a la bandolera, Pelayu, desentendiéndose de nosotros mitigaba su hambre cazando grillos y mariposas, o cualquier otro insecto que plugiérale y fuérale rentable para entretener su enflaquecido estómago. Después de cansarnos de hacer la instrucción marcando el paso con la escopeta al hombro, emulando a los soldados cuando hacían prácticas en nuestra aldea, yo le dije a mi amigo señalándole el lugar, que desde aquel mismo sitio, yo había tumbado de dos certeros disparos al cabrón de mi amo. Muel, sacando dos cartuchos de la canana y metiéndolos dentro de la recámara de su escopeta, me dijo que él también pudiera haberlo hecho, y para asegurármelo de que no marraría el tiro, me señaló una piedra rojiza que había muy cerca de donde muriera el chivo, y a la par que se ponía la escopeta en el hombro para materializar lo que había asegurado, me decía ilusionado: —¡Fíxate Xulín!, ya veras cómu la desfaigu nun fatáu de cachiquinus—. (—¡Fíjate Julín!, ya verás como la deshago en mil pedazos—). El doble disparo retumbó dentro del natural silencio de la montaña, como si se tratase de un ruidoso trueno de las tormentas de los veranos, las águilas y los cuervos, así como todos los pájaros y animales que moraban por aquellos aledaños, moviéronse de sus lugares, graznando las aves al levantar el vuelo, y quizás las alimañas agudizasen al oído para saber el peligro que pudiese traerles aquel espanto. Hasta Pelayu dejó su caza insectívora para ladrar desaforado, como si presintiera que otro cabrón había sido abatido, que le haría de nuevo volver a hartarse, o tal vez nos estuviese reprimiendo, queriendo con su lenguaje decirnos, que aquella xuxeante folixa (crecido ruido, alegría, juerga, etc., etc.) que tan amanicomiadamente entamábamos (enloquecido ruido que hacíamos) no iba a reportarnos buenos resultados. Lo cierto fue que mi querido amigo Muel, no atinó a deshacer aquella rojiza piedra contra la que había disparado, y yo alegrándome por su fracaso, cargué con rapidez mi escopeta, me la puse en el hombro, y disparé contra aquel blanco otros dos disparos, tampoco pude yo hacer puntería, y él mofándose de mí, cargó de nuevo su escopeta con notoria alegría, a la vez que me aseguraba que de aquella no fallaría, volvía a disparar sin importarle para nada el tremendo culatazo que nos solían dar aquellos guerreros artefactos. Y así, una y otra vez, atenazados por un gozo y felicidad que nunca con tanta fuerza a nuestros juveniles espíritus había con entera libertad creado, disparábamos con alegría ilusionada contra aquel aproxetáu cuctu (enrojecida piedra), creyéndonos guerreros invencibles, o cazadores afamados. Muy posible yo me creyera un jefe poderoso, justiciero y honrado, que cada disparo que hacía, l'eszarapaba les vidatches d'uno de lus baldreyus homes, que habíen achuquináu ‘l miou padre. (Le deshacía las sienes de algunos de los cobardes hombres que habían asesinado a mi padre). Lo cierto fue, que tras de quemar veintitantos cartuchos cada uno, la piedra seguía en su sitio, y nosotros un poco desilusionados, hicimos un pequeño descanso, en el que acordamos cambiar de blanco. Disponíamos de nuevo hacer más atinadas prácticas sobre el rugoso y fuerte tronco de una encina, cuando Pelayu salió de junto nosotros y con apremiante prisa ladrando, contra un intruso que nos visitaba, guiado al parecer por el atronador ruido, que con nuestros alegrativos disparos formábamos. Era nuestro mal recibido visitador un rapazacu (mozalbete) que andaba por aquellos montes a la caza de la perdiz, que había endemasía nutridos bandos, que bajaban a veces hasta los sembrados d'arbeyinus y'oitres semáus (de guisante y otros sembrados) más alejados de la aldea, y ni el gran espantapáxaru tenía llixa de xebrayus (espantapájaros tenía fuerza para espantarlos). Jerónimo se llamaba aquel jovenzuelo indeseable, que había heredado de su padre toda la cobardía y males tales, que muchas gentes de mis lugares, le estarían rabiosa y odiativa, despreciable y asquerosamente maldiciendo, hasta que el Hacedor les llevara de este mundo tan poco lleno de humanidades. Era hijo de este sujeto tan maldecido, cacique de mi aldea con vuelos tales, que no del todo satisfecho con enviar para el otro barrio algunos de sus inocentes convecinos, en el acaecer se dedicaba, a que a sus vecinos la ley, que había, muy moldeable para dar por buenas todas las denuncias avaladas por caciques facciosos como él, se ensañara con crecidas multas, que al no tener dinero la gente aldeana para satisfacerlas, tenían que vender parte de sus ganados, y sabedores los tratantes por ser lobos de la misma camada aunque con diferente collor (color), que los campesinos tenían que vender sus reses con abonda priexa (mucha prisa) para satisfacer aquellas multas antes que se enrodietcharen (enredaran) peores males, pues como cuento, aquellas aves de rapiña de tratantes, se unían todos de tal manera, que lograban desbaratar los mercados hasta tal punto, que más que comprar, lo que hacían, era robar dentro de la ley a los aflijidos y siempre maltratados campesinos. Al quedarse los desdichados aldeanos sin sus ganados, por la causa de aquellas multas, que la verdad era nadie sabía que era lo que castigaban, aquellas asesinantes multas que la ley les inxertaba (injertaba), que les hacía dentro del acuciante temor que en aquel lleldar (ácaecer) era aterrante, deshacerse de sus ganados para pagar tan diabólicas y desnaturalizantes sanciones. Y como los campesinos, por lo menos en todas las embrujadoras aldeas de mi melgueira tierrina (dulce tierra), y me supongo que tal sucederá en todas las aldeyuelas del mundo, sin ganados de tiro no pueden trabajar sus erus (tierras), tenían que por fuerza mayor, agenciárselo aunque fuese dentro de las más viles condiciones, y así, el canalla de cacique de mi aldea, daba vacas, yegüas, cabras, y ovejas a la comuña (condición) que tan sólo el agobio de la desesperante necesidad hacíales aceptar, con lo que se condenaban a ser esclavos de un ganado que no era de ellos, siendo en la mayor parte de las ocasiones las ganancias completamente nulas, pues si una res se moría, se despeñaba, la mataban los lobos o la devoraba el oso, no la perdía el dueño, sino el comuñero, y así, de esta miserable forma, este canalla de cacique, explotaba vilmente a muchos campesinos que por imperativa necesidad, eran comuñeros de este indeseable asesino, que no había hecho la guerra en las trincheras, porque su cobardía era tan grande, que le había obligado a pasar toda la contienda escondido en los montes, y ahora que la guerra ya terminara, era cuando él verdaderamente la hacía, en la entristecida y enlutada paz que poseían las gentes de mis aldeas. ¿Cuántos despreciables seres como este nefasto individuo había en mi Patria... ? ¡¡Yo creo que honradamente debemos todos de reconocer, que había un par de ellos en cada aldea, y en las villas y ciudades me supongo que morarían muchos más!! Cuento que llegó el Jerónimo con su escopeta al hombro acompañado de su perro perdiguero ante la nuestra presencia, y ufanándose altaneramente quizás pensando que nos iba a hacer, lo que le diera la gana, nos dijo con apariencia muy enojada, al mismo tiempo que nos ofendía con sus palabras: ¡Haber decirme pronto, ¿dónde habéis robado estas escopetas?, si no queréis que vos falague ‘l llombu con ista bardiaca! (que nos moliera a palos todo el cuerpo con una vara que portába en sus manos). No despegó sus labios en el momento mi amigo Muel, porque el padre de aquel llabasquín (cerdo pequeño) era el dueño de los ganados de su casa, y por aquello de que el amo siempre, sin la razón con la ganancia anda, no le refutó pequeña palabra. Pero yo que ya me había creído que aquel babayu de guaxón (farolero, fantasma de mozalbete) se iba apoderar de mis armas, las que yo creía que eran de mi entera propiedad, le dije sin miedo y desafiantemente, que aquellas escopetas eran mías, y que ni él ni nadie sería capaz de quitármelas. Entonces Jerónimo mirándome acusadoramente me replicó seguidamente con estas palabras que me condenaban: ¡Entonces... tu fuiste el que mató antes de ayer al chivo de Manín? ¡Si yo fui!, le dije envalentonado y poseído de una airada rabia, a la vez que le encañonaba con la escopeta y amenazándole firmemente le aconsejaba: ¡Fáinus el favore de dexanus nel nuexu antroxu, ya colar pel mesmu xeitu per únde sen chamate 'llegasti, se nun quiés que faiga nel tou ventrón, el mesmu buracu quei fexe nus fégadus del cabrón de Manín! (¡Haznos el favor de dejarnos con nuestra alegría, y márchate por el mismo sitio, por donde sin llamarte has llegado, si no quieres que haga en tu barriga, un orificio parecido, al que le hice en los hígados del cabrón de Manín!). —Y fue entonces cuando Muel valientemente apoyándome con su amenazante escopeta y con sus advertientes palabras le dijo: ¡Mira Jerónimo, no tiene nada que ver que mi padre se arrastre frente a vosotros, por el miedo de que le quitéis el ganado, pero yo ahora no soy mi padre, y si no sales en el momento corriendo como una exhalación (centella, rápido), me parece a mí, que te vamos a coser a perdigonazos! Justificándose Jerónimo con el atropello que en el miedo se cosecha, dio media vuelta y casi a las carreras, tomó las de villadiego, a la par que se alejaba murmurando no se qué amenazas. Su perro, quedose unos instantes olisqueándose con Pelayu, al que yo achuché (azuzé), y Pelayu que para engarradiercharse (pelearse) era una ardorosa fiera, saltó como un león, atacando con un furor endemoniado al fino can perdigonero, y si no es por Muel, me parece que allí en el mismo lugar que había muerto el chivo, Pelayu hubiera despachado, aquel hermoso, cariñoso e inocente perro. Quedámonos muy satisfechos y gozosos, a la par que en nuestros espíritus, navegaba el orgullo perfumándose con la vanidad Humana, y todo, por haber acoyanáu ya féchule moscar ameruxáu de miéu (acojonado y haberle hecho huir, lleno de miedo) al hijo de uno de los amos de la aldea, que en un principio se había creído, que le sería sencillo hacer con nosotros cuanto le viniese en gana. Durante algún tiempo, estuvimos llindiándu (vigilando, cuidando) a Jerónimo por ver el camino que se tomaba, pues teníamos el temor que se ocultara para después sorprendernos, pero no fue así, y al final muy contentos ya le vimos corriendo que se las pelaba en compañía de su perro, desembocando en el pedregoso camino que le conducía a la aldea. Sabiéndonos libres del temor del adefesio de Jerónimo, y olvidándonos en el mismo instante de cuanto con él nos había acontecido, volvimos a nuestro peligroso juego, de disparar las escopetas contra diferentes blancos, y así, hablando de nuestras cosas con satisfacción que nos embargaba dentro de una felicidad pasajera, deslizábase el tiempo sin enterarnos, hasta que a la postre, dimos fin a todos los cartuchos que teníamos, y fue entonces, cuando decidimos esconder las armas en la cueva, y con los hombros doloridos por las sacudidas que nos propinaban las escopetas por los disparos, disponíamosnos muy contentos en el regreso para nuestras casas, y para simular que veníamos de la leña, agenciámosnos unos tochacus de pochiscus (leños de encina) y poniéndonoslos al hombro, bajamos corriendo por entre los vericuetos y las serpenteantes sendas, hasta llegar al camino real que nos conduciría a la aldea. El ubérrimo valle de alegría alborazada, que poblaba por entero nuestros espíritus, viose en unos segundos nublado y con rapidez cubierto, por un zozobrante y temeroso manto, nacido del retrato que nuestros ojos hicieran, cuando a la entrada de la aldea, justamente en el mismo lugar donde por costumbre, mi amo solía esperarme para xebrar (apartar) sus cabras, estaban aguardándonos los guardias, en la alegre compañía de Jerónimo, que poseyendo las mismas indeseables zunas (costumbres) que su padre, no había perdido ningún tiempo en ir hasta el cuartelillo para delatarnos. Yo tentado estuve cuando me percaté que eran los mismos guardias que el día anterior me habían cobardosamente martirizado, de tirar los garbetus (leños) que llevaba en el hombro, y salir corriendo para huir de aquel verdugo que sonriéndose ladinamente, quizás estuviese pensando su enrevesada y nefastosamente, el volver a esforgayame (arrancarme, estriparme, deshacerme) la única oreja que me quedaba sana. Sin embargo, logré dominar el miedo, y dejando a Muel que abriera la marcha, llegamos a la postre ante la presencia de ellos, y aquel canalla de guardia, no se dirigió a Muel a pesar que unos metros delante de mí iba, sino que vino sonriendo malignamente hacia mí, con las mismas asesinas intenciones que el hambriento lobo lleva, cuando para satisfacer sus ansias del espíritu y la carne, sin el menor miedo se lanza, sobre el inocente corderillo que no tiene a nadie que le defienda. Antes de dirigirme la palabra, aquel demonio con tricornio, que a fe mía desprestigiaban, porque hermosa para el pueblo es la esclava de la Justicia, cuando todas sus obligaciones y credos justamente da cumplidas. Digo yo, que lo primero que hizo fue cogerme mi oreja sana, apretarme un poco para ponerme en atención, y luego mirándome altanera y sonrientemente me dijo: ¡Ahora ya no me negarás de que no has sido tu quien disparó sobre el cabrón de tu amo, y me supongo que también me dirás, dónde has conseguido las armas, maldito pilluelo, hijo de una bruja y de un rojo republicano, o comunista sin entrañas! Tiré los tochucus (leños secos) al suelo apremiado por el dolor que de rabia me desencaldaba (deshacía), con tan mala fortuna que por mí no había sido pensada, que diéronle en las piernas de aquella fiera uniformada, y gran dolor en él tuvo que lleldarse (hacerse), porque dejó de esfarugarme (deshacerme la oreja), para acariciar con gestos de dolor la caña de una de sus piernas, al mismo tiempo que yo hacía lo propio con mi oreja, que ya colorada como una guinda, me resquemaba como si estuviese ardiendo. Mirome con ojos extraviados por la rabia que le enloquecía, y siendo mayor la fuerza de su cobardosa entraña ya en poder de las iras que lo movilizaban, que el dolor que su cuerpo sentía, soltome de revés dos guantazos, que dieron conmigo en tierra, con el rostro manando abundante sangre. Fácil siguiese abofeteándome, pues ya estaba enclicándose (agachándose) para hacer conmigo vayan ustedes saber qué, cuando intercedió su compañero que asiéndole por un hombro, con desprecio y enfado le dijo: ¡Lo que terminas de hacer con este pequeño es una canallada, y como otra vez intentes tocarle del pelo la ropa, te las vas a entender conmigo! ¡¡Estoy harto de tus abusos, y de tus odios y desprecios por todas las gentes desgraciadas!! Ayudome aquel buen guardia a levantarme, y después con su propio pañuelo limpiábame el rostro de sangre, y al parojo que esto hacía cariñosamente me decía: ¡Te juro que nadie te volverá a martirizar más pequeño, y ahora si tu quieres, y que conste que ni te ordeno ni te obligo a contarnos nada, dinos de una vez dónde están esas malditas armas que tanto doloroso daño te han originado! Dime cuenta pronto que de seguir negando no sacaría en limpio nada, ya que el baldroyán (cobarde) de Jerónimo había descubierto ya todo, y a poco listos que fuesen, nada más que les conduciese al lugar donde nos había sorprendido, darían pronto con la cueva, donde se ocultaban las armas. Así que acompañado de Muel y de Pelayu, y seguido de cerca por los dos guardias y el delator de Jerónimo, guielos a paso rápido por entre las vegetativas y pedregosas sendas que serpenteaban por casi inaccesibles lugares, pronto me alegré al comprobar cómo aquel despreciable guardia que tan sañudamente me había martirizado, abarquinaba (respiraba) con penoso trabajo, al mismo tiempo que se deshacía en copiosos sudores el condenado, lo mismo que la manteca fresca expuesta al sol en el verano. Al observar el penoso esfuerzo que aquel guardia repugnante y gordo, imbécil y malvado, tenía que realizar para seguirnos, apreté más aun el paso, que casi se convirtió en carrera y que sólo Muel y Pelayu pudieron aguantarme alejándanos en cuestión de segundos un largo trecho de nuestros enemigos, que en el lleldar (acontecer), ya se habían detenido para hacer acopio de energías unos momentos. Aproximadamente aun no habíamos caminado ni una décima parte del trayecto que nos separaba de la cueva, y ya el llimiagu (baboso) de aquel guardia, se encontraba casi d'afechu despaxaretáu (deshecho), seguramente que antes de llegar al final, en la mente de aquel fucheiru (estercolero) humano, se dibujaría el ruin pensamiento, de maldecir a la ley que como enyordiáu pioyu (sucio piojo) servía, al cachiparru (parásito) que me había delatado, y a mí, por no haber seguido negando. Muel y yo con satisfacción nos reíamos de aquellas gentes, que en nuestras infantiles y sin cultivar mentes, habíamos retratado como personas que tenían menos llixa (fuerza, arte, valer, etc.) que un mure entre las zarpas de un gato. Estaríamos como a la mitad de la andadura, cuando la distancia que nos separaba ya era enorme, y a pesar que de continuo nos ordenaban que no corriésemos tanto y que procuráramos ir siempre a su lado, la verdad es, que ya les habíamos perdido todo miedo y que no les hacíamos el menor caso. Fue entonces cuando se me ocurrió la idea de decirle a mi amigo Muel, que cuando llegásemos al potchisquéiru (encinal), yo me adelantaría corriendo con todas mis fuerzas, para volver aquel mismo lugar antes que ellos lo hicieran, pero después de haber ya ido a la cueva, para poder esconder para nosotros, dos pistolinas muy atongadetas (bonitas, curiosas), que era una pena que se llevaran los guardias, y que nosotros podíamos esconder en cualquier lado. Y así lo hice, y logré regresar, mucho antes de que ellos, llegaran escadriláus (derrengados), claro que descontando a Jerónimo, porque éste andaba tanto como con la lengua si quisiera andarlo. El caso fue que los guardias aquel día se llevaron las armas, y a los cinco o seis días, regresaron a la aldea preguntando por mi madre y el padre de Muel, para llevarles hasta el cuartelillo, con el fin de no sé qué preguntarles o darles. Cuando mi madre en compañía del padre de Muel regresaron del cuartel, estábamos nosotros xugaretiándu (jugando) debajo del ñoceón (nogal grande) que había a la entrada de la aldea, que tanto como tenía de frondoso y grande, eran de pequeñas, escasas e insípidas sus nueces. De donde viene un adagio asturiano que dice: ¡Mucher grandie ande óu non ande, peru tantu s'espatuxa, comu senún lu fixera, en dalgún lláu fae bona atongadura! (Mujer grande, ande, o no ande, pero tanto si camina, como si no lo hace, por grande en todos los lugares estorba). «Claro que se me olvidó decir, que menos en el catre, para añuedar el cibietchu cundu nun hay oitra, pequenina, atongaina ya melgucira». (Para hacer el amor, cuando no hay otra, pequeñita, bien hecha, y tan dulce como lo que debe ser vivir en la gloria). Digo yo que al ver nuestros padres corrimos hacia ellos, y cuando ante su presencia nos encontramos, casi sin darme cuenta vi a mi amigo rodar por el suelo, por la fuerza vigorosa del tremendo castañazo que su padre le llantó nuna mexietcha (le plantó en una mejilla), pero antes de que yo me percatara del peligro que sobre mí se cernía, vime acochetáu (cojido, sacudido) por mi madre, que me allumbróu (alumbró) un mamplenáu (muchos) pescozones, tan seguidos y atinados, que me parecía que todos me llegaban en ringlera, no teniendo que esperar uno por el otro, para que no se enfadasen ninguno. Y allí mismo por este procedimiento que nuestros progenitores nos hacían, comprendimos que nada bueno los guardias a nuestros padres les habían hecho. Y claro que no era nada respetable ni justo, sino un atropello despiadado, inhumano, mezquino, repugnante y apartado de la Justicia a tanta distancia, como la que existe desde la Tierra hasta el Infinito Cielo. Resulta que la canallesca ley que en aquella para mí inolvidable época existía, nos había condenado a ir a un reformatorio, o a que pagasen nuestros padres una multa de ciento cincuenta pesetas en papel del Estado, en el término de treinta días. Y fue entonces cuando yo empecé a preguntarme, ¿que qué era lo que tenían que reformar en mi...? ¿Acaso entraba en la reforma que aquella ley que estaba por todos los rincones de la Patria haciendo encima de los vencidos y sus descendientes, asesinar a nuestros padres, hermanos, parientes y hasta madres, privarnos de nuestra libertad, y robarnos cuánto teníamos? —¿Aquella ley digo, todavía tenía que reformar algo más en mí, que en un principio ya no hubiese inhumana y endemoniadamente reformado? Yo que era en aquel lleldar un pobre niño de poco más de ocho años, condenado precisamente por la misma ley, a no tener jamás ya el amoroso cariño de mi padre, yo que había sido condenado como todos los jóvenes hijos de los vencidos y encarcelados y asesinados padres, yo que estaba lleno de hambre, de miseria, de sufrimiento y de una soledad inconsolable, yo que si quería comer un trozo de pan duro, tenía que caminar descalzo y medio desnudo, por entre las zarzas y guijarros de las montañas, esclavizando mi cuerpo y mis sentidos, en el cuidado de unos ganados que no eran míos, a mí, a un ser así de natural, puro, desamparado y desgraciado, ¿aún quería aquella entroyada (sucia) ley reformarme por considerarme malo? —Yo nunca he sido político, pienso ahora, ni tampoco con mis palabras harto vulgares y aldeanescas, pretendo fomentar el odio hacia nadie, soy ante todo un liberal disciplinado, que ama a mi Patria, por la que estoy en cualquier momento dispuesto a morir, pero me creo con el suficiente derecho de contar al mundo de cuanto yo he sufrido, que es el retrato de tantos otros huérfanos de guerra que lo mismo que yo tanto sufrieron, aunque más en duda, pongo que lo hubieran hecho, quiero contar todo lo que considero que siendo verdad, no debe ser olvidado, y desearía con toda mi alma, que mis palabras tuviesen repílos (ecos) más clarividentes, que los que en su origen se formaron, para que llegasen a todos los oídos, y en sus mentes gigantesca Humanidad digna y justa edificasen, que diera paso a una libertad liberal y disciplinada, que atrancase (cerrase, peslase) sus puertas a todo cuanto no fuese digno y honrado, de esta sencilla y natural manera, la fraternidad sería por primera vez, el tesoro más puro, luminoso y deseado, que la Humanidad en toda su existencia hubiese conquistado. En este relato, que para muchos críticos comedores, que sólo saben fartase comu gochus (comer como cerdos) e intentar con sus medios deshacer lo que alguien con más capacidad creativa que ellos, más bien o peor ha edificado, digo yo, que muchos críticos fanáticos defensores de normas idealísticas, que con sus leyes en la ocasión asquerosamente convencionales, que lograron deshacer el destino que a mi vida creo que le pertenecía, al igual que a toda la generación de los hijos de los perdedores, no les agradara en absoluto, que un hombre que fue despojado de cuanto poseía, y empujado vengativa y canallescamente al arroyo, cuando él por ser un niño, no podía defenderse, tenga ahora la osadía, con sus pobres medios culturales, d’abayucar la trelda (revolver la porquería), que nadie hasta el presente, tan ajustada y verídicamente pudiera contar jamás. Digo porquerías, pues es eso precisamente lo que suelen dejar las secuelas de una guerra civil, y pobre de aquellos países que la sufran, porque sus hijos quedarán divididos, y los perdedores, tendrán que soportar un yugo, que más flojo, o menos prieto, esclavizándolos los ha de postergar. En este relato retrato yo, al vencedor y al vencido, menos al perdedor de quien soy hijo, ya que he tenido la desgracia de conocerle cuando el desventurado ya era un vencido, pero con el vencedor he vivido siempre, sirviéndole con decencia y honradez, silenciosamente observándole siempre, y no recibiendo de él, nada más que calamidades y ofensas, y sin embargo, nunca le odié, siempre disciplinadamente le serví, y si en el lleldar se siente ofendido por lo que de verdad digo, espero que se comporte conmigo, de la misma manera que con él siempre yo he hecho. Sé que estas narraciones no se han de publicar en mi Patria, porque la censura no permitirá que el hijo más humilde, cuente una verdad que denigra no a mi querida y noble España, sino algunos de sus inamovibles sistemas, pero tengo la firme certeza, que algún querido hermano país, sin el menor odio ni rencor sí ha de hacerlo, y con esta mi voz del pueblo, sencilla y natural, ubérrima y estéril, millones de seres de la Tierra habrán de saber, que hoy todavía, vive en mi Patria, la mitad de una generación, descendiente de los perdedores de la sanguinaria Guerra Civil que empobreció a la más maravillosa nación del mundo como es mi España, apartados de todo acceso a cualquier puesto de responsabilidad, bien en el gobierno, en los sindicatos, o en cualquier otro lugar, de responsabilidad de la Patria. Y desde aquí, invito a todos los españoles para que investiguen esto que he dicho, y ya verán como es una verdad, que no admite discusión posible. Cuánto placer sentiría yo si me pudiese expresar con ustedes en la maravillosa, ancestral y rica Lengua Asturiana, pues para mí, decir las cosas en Castellano es un verdadero fastidio, con tantos puntos y comas, y demás signos ortográficos, que para un hombre sin estudios de ninguna clase como yo, es una verdadera tortura, pues mi imaginación que idea y piensa con la fuerza de un enorme río enloquecido, a la hora de querer contar estas copiosas cosechas, que hasta en los mismos sueños me alumbra, cuando me pongo a escribir todos estos pensamientos y acaeceres, al expresarlos en español, meto la pata hasta los corbétchones, por esto ruego me perdonen, y háganse a la idea, de quién les está hablando, no es nada más que un humilde aldeano, sin más escuela que la siempre dura universidad de la vida. Y con la fortuna o desgracia de haber nacido con el embrujador duende de ser soñador, no por aparentar, por ocio o por estudio, sino con la intima necesidad que me tortura el alma, al mismo tiempo que me embarga dentro de una felicidad, que me hace en ocasiones ser dichoso, sin jamás haber sido feliz, y en otras dimensiones me llena de tal tristeza, que en apariencia sin sucederme nada, me encuentro tan apenado y deprimido, que todo cuanto me rodea y hasta yo mismo, me parece la pestilente porquería, con que se harta sin jamás hastiarse, el nefasto diablo al que entusiasmados y egoístas servimos. Enteponíu colaba you dellantre de miou madre, espatuxandu caleya adiantre, afalau per las engafuráes pallabres de miou má, camín de la nuesa teixá. (Conducido corría yo delante de mi madre, caminando rápido calleja arriba, arreado por las envenenadoras palabras que mi madre me dirigía, a la vez que hacia nuestro hogar nos acercábamos. Yo miraba arisco para ella, pensando que me iba alcanzar presto, para propinarme ante mis vecinos, otra somanta (paliza) como la que de aun mi cuerpo se condolía. Al fin llegamos a nuestra casa, y ya en ella encoyíu (encogido) por el temor, aguardaba resignado que mi madre calmara su furia dándome una nueva cuera, que mereciéndola, no la merecía. Estaba visto que llevaba unos días, que todos los golpes me habían elegido a mí para sus descansos, primero el cobarde de mi amo, que con sus asquerosas manos, me había puesto el rostro, tan descalabrado que no había en él un lugar sano donde coyera una guya (cupiera una aguja), después el canalla del guardia, que me dejara las orejas tan maltratadas, que me parecía que no eran mías, y para finalizar mi madre con aquella argurtóuxa tocata que m'apurriera (alta paliza que me propinara), que según me parecía, no había sido nada más que la parba (desayuno breve) de la que se esperaba Furibunda y desesperada asiome mi madre por mis maltrechos hombros, y al mirarme yo en sus hermosos y enojudos ojos, pude ver en lo más profundo de ellos, el desmesurado amor que la pobre me tenía, y lejos de azotarme como yo pensaba, sólo me preguntó muy apenada y preocupada: ¿De dónde vamos a sacar esas ciento cincuenta pesetas Xulín? ¡En alguna parte hijo, nos las agenciaremos, porque yo no permitiré que esta canallesca ley, hecha por indeseables sin entrañas, te lleven al reformatorio, donde ellos se tenían primero que reformar, para no seguir sembrando entre los desventurados vencidos, tanta vengativa y nefastosa canallada! Al día siguiente al rayar el alba, después de desayunar el rabón, (leche ácida cocida con harina de maíz) del que yo sí que me harté, pero ella la pobre apenas comió unas cucharadas, armada mi madre de un azáu (hacha) que había pedido prestado a un vecino, y yo de una foiceta (hoz) de podar la leña, fuimos al monte comunal a baltiar (cortar) leña, pues un carro de leña de encina, roble y espinero, que pesaba más de tres mil kilos, pagaba el maestro panadero, de la única panadería que había en el concejo, cincuenta pesetas por él, así que teníamos todo un mes por delante, para preparar los nueve mil kilos de leña, que nos proporcionarían las ciento cincuenta pesetas, con las que calmaríamos las iras de aquella inhumana ley, que tan despiadadamente nos había castigado. Parecía que mi madre poseía la fuerza del más intrépido de los hombres, talmente era un gigante que con una fiereza incomparable, chorreando sudor y espelurciada su rubia cabellera al viento, cortaba sin el menor descanso encinas, robles y espineros, mientras que yo imitándola en cuanto podía, podaba aquellos arbustos con el más grande de todos mis entusiasmos. Serían las tres de la tarde y no habíamos hecho aun el más pequeño descanso, cuando mi madre me dijo que buscase caracoles, que se criaban en abundancia por aquellos lugares, tal cosa hice mientras que ella prendía un buen fuego, y allí asamos los caracoles que al ser atacados por el calor, estiraban su cuerpo asándose perfectamente, y fue aquella asquerosa comida la que mitigó nuestra hambre. Y así un día, y quince, y veinte, hasta que logramos preparar sin desfallecer ni descansar, los tres carros de leña, acarreándolos a las costillas, en otras ocasiones poleándolos (haciéndoles rodar) por entre los zarzales y las peñas, hasta poder llegar con tan copiosa cantidad de leña, al estratégico lugar donde el panadero con su carro, pudiera cargar la leña. Estábamos embalagándola (apilándola) mi madre y yo muy ufanos y satisfechos, de la difícil victoria que habíamos en tan escaso tiempo conseguido, porque en duda pongo, que pocas gentes en todo el Universo en las circunstancias que nosotros nos encontrábamos hubieran podido lograrlo. Digo yo que en tal trabajo nos encontrábamos amontonando aquella leña, que todos los tochos (leños) medio descortezados por la cantidad de veces, que fue menester rodarlos por entre los cuetus (piedras) que poblaban aquel xerrapeíru (sierra) daban señales y no por los cortes de las herramientas, de haber sufrido lo indecible por encontrarse despeyexáus (despellejados) hasta casi el total emporricamiento (desnudez) de las arnas (cortezas) que los cubrían. Nuestras físicas humanidades se encontraban tan maltrechas después de tantos días de sobrehumano trabajo y de raquíticos y deplorables alimentos, que tal parecía que éramos cadabres (cadáveres) vivientes, sino supiesen cuantos nos conocían, que éramos dos invencibles barras del más puro acero. Yo descalzo de afechu (del todo) y mi madre con las alpargatas dándoles vueltas alrededor del tobillo, imposibilitadas del menor encatesu (remiendo) todas nuestras escasas vestiduras lucíanse tan acuchilladas, como si fatáus (muchos) puñales anárquicamente las hubieran rasgado. Y nuestras pieles por todos los lados se encontraban arraguñáes (arañadas), pinchadas, magulladas, en definitiva martirizadas por las piedras, por los espinos, por la infinidad de arbustos que en aquella sierra casi inaccesible para las mismas cabras, yo y mi madre como dos guerreros invencibles, cortamos aquellos tres carros de leña, que al decir de mi madre, servirían estupendísimamente bien para amagostar (asar) a la propia ley, y a los sinvergüenzas y deshumanizadores fascistones que la vieran fechu (hubieran hecho). Y en postura tan deplorable se empobrecían nuestros desventurados cuerpos, por todo lo contrario, nuestros espíritus se lucían sanos y fortalecidos, orgullosos y alegres, por haber conseguido aquel trabajoso y casi imposible triunfo. También solía decir mi madre dentro de una rabia y desilusión enfurecida, que si los «roxus» (rojos) hubiesen batallado con el mismo ardor, e indómito entusiasmo que nosotros habíamos puesto, todos los fascistones de Europa serían nada para vencerlos, ni en lo más mínimo. Vuelvo a repetir, que concluíamos mi madre y yo de empericotar (apilar) los cuatro leños que faltaban para dar por terminada aquella proeza, cuando la diosa fortuna nos vino a visitar en la forma de Falu el maderero, que más o menos, esto fue lo que nos hizo, y nos dijo: ¡Buenas tardes Lluza!, que así era como llamaban en asturiano a mi madre, ya que en castellano su gracia es Luzdivina. ¡Se ‘l tou home allevantara la motchera, ya te viera a tí ya ‘l tuo fiyiquín, nel estáu que vus deixó la llamazoúsa ley del venceor, paime amín, qu'el probetayu espavoríu per tan grandie inxusticia, oitra vez se morrería! (Si tu marido volviera al mundo y te viera a ti y a tu pequeño hijo, en la situación que os ha dejado la fangosa ley del vencedor, me parece a mí, que el pobre lleno de un enloquecedor pavor por tan grande injusticia, otra vez se volvería a morir). —Recuerdo yo muy bien, lo mismo que si en este momento de nuevo lo estuviese viviendo, lo que me ha hecho esta canallesca ley que ahora a ti te martiriza, cuando en los frentes de Teruel me cogieron prisionero. Me internaron en un campo de concentración, y me dieron más palos que días me quedan de vida, aunque muerra tan viétchu (muera tan viejo) como Marcelín el de Fresnedo, que le llevó Dios cuando pasaba de los ciento diez años. Como comida nos daban una lata redonda de sardinas o bonito, que los prisioneros le llamábamos «el reloj», ya que así era de pequeña. Cuando te salía podre, que sucedía la mayor parte de las veces, te pasabas el día haciendo vigilia. ¿Cuánto te va a dar el panadero por esta leña Lluza? ¡Hombre yo creo que son tres carros buenos, y como está pagándose a diez duros el carro, pues me dará treinta! ¿Algamate? (alcánzate para la multa). ¡Sí Falu, ye lu xustu! (Es lo justo). Rafael, que así se llamaba Falu, (uno de los hombres más honrados, trabajadores y enteros que yo he conocido), a la vez que del bolsillo interior de su chaqueta sacaba la cartera dijo: ¡Mera compañera, voy a venir con el camión de la compañía maderera y llevar toda esta montaña de leña a Trubia, yo te voy a entregar ahora por ella trescientas pesetas, si después vale más, ya te daré el resto, y si vale menos, considera ese dinero que te di, como regalo de un roxu decente ya honráu comu tú le yes miou neña! (Rojo decente y honrado como tú lo eres mujer). Al día siguiente que era feria semanal en la capital del concejo, pidiole mi madre prestado a una buena vecina amiga suya un paxiechacu (traje, vestido) y unas zapatillas, y así vestida de prestado la pobre, se trasladó bien de mañana a la Villa, pagó la multa a aquellos canallas que servían a una ley tan ultrajante, que a los vencidos y sus inocentes descendientes peor que a apestosos esclavos nos trataba. Luego, después, compró ella un paxietyín (un vestidito), unas zapatillas y unas madreñas, para mí, un buzo, que era la vestimenta que entre los pobres se estilaba, unas alpargatinas y unas fuertes madreñas, y después de mercar algunas cosas necesarias, vino para casa la mar de contenta y satisfecha. Y ahora yo me pregunto a muchos años de distancia, viviendo aquellos por mí vividos pisoteados y vengativos tiempos, ¿a qué asesinas, sucias y cobardosas manos, irían a parar, aquellos nuestros dineros, ganados con el sobrehumano esfuerzo y la más justa honradez, manchados por la sangre de nuestras heridas producidas en el agotador trabajo, y mojados por tantas gotas de sudor, como de estrellas debe de haber en el infinito cielo? ¿No se dan cuenta amigos lectores, que injusticias como ésta, o de otra índole aun mayores, deben de contarse al Mundo, pese a quien pese, para quienes las escuchan forjen en sus sentimientos, de que en toda guerra, y sobre todo las civiles, dejan tras de sí, primeramente el dolor más deshumanizante, después las venganzas más pervertidas, que darán vida con fuerza ilimitada, a la repugnante, sanguinaria y odiosa fiera, que todo ser humano, desde los primitivos tiempos de su nacencia, lleva celosamente escondida, en el apartamiento más oscuro y más brillante de su espíritu, donde se mueve gozoso el sentimiento humano, tras de saber que a su Prójimo bien le ha hecho, y se revuelve envilecido, encanallado y airado por el odio y las iras endiabladas, cuando también comprende que a sus semejantes, en el dolor y el sufrimiento los ha sumergido. Y fue precisamente a estos desatinados sentimientos, manejantes en aquellos tristes momentos, de las inhumanas leyes que regían los destinos de mi Patria, donde fueron a parar mis dineros, mis primeros dineros, ganados con más santidad y honradez, que pueda llevar dentro la propia Hostia Santa, que es tanto como decir, que sólo los mismos demonios faltos de toda conciencia y sin el más mínimo sentimiento de honestidad, podrían sin sentir asco de sus propias personas, apoderarse de los honrados y muy fatigosos trabajos, de una viuda de los roxus (izquierdistas, rojos, por el mismo estilo), y de un huérfano de los mismos. ¡¡Yo creo, que como aún no habían satisfecho sus ansias asesinas, con la muerte de mi padre y de tantos inocentes, precisaban en el momento que preciso les venía, afestinarse en postres con el esfuerzo y sufrimiento de sus deudos!! Durante algunos días viví yo jugueteando por la aldea, mi vida sin ninguna preocupación, muy contento porque iba vestido con aquel mono nuevo, más delgado que un papel de fumar, ya que se me había esgazáu (roto) por más de media docena de lugares, pero aún así, a mí me parecía que llevaba puesto, mejores galas que el mismo vencedor, que poco lucía sobre sus costillas, que se le pudiera denominar verdaderamente honrado. Mi madre mientras tanto, seguía incansablemente trabajando por las tierras de los vecinos, sin jamás cobrarles ni una peseta de sueldo, pues ella tan sólo quería, que al cambio de sus sudores le dieran una cestina de patatas, una fontadina de farina, ou de fabes lu mesmu foran prietes que blanques, d'arbeyinus ou d'oitra cebeira, dalgún terreñaín de lleiche, mazá, tarabazá, ‘n culiestrus ou cabantes de brañar. (Una fuente de harina, o de alubias de cualquier marca o color que fueran, de guisantes o de cualquier otro cereal que fuera, algún jarro de leche, desnatada, cuajada, o la que alumbran las vacas recién paridas, o de la que terminasen de ordeñar a una vaca de leche). Ella llegaba todos los atardeceres a nuestra casa, sudorosa y cansada, pero resplandeciente de alegría, porque en su mandil traía mi comida. Luego, después de que yo me hartaba, nos acostábamos los dos en aquel jergón de sacos, repleto de hojas de maíz y también de pulgas, y abrazada a mí, se quedaba muy pronto profundamente dormida. Yo que desde niño he dormido poco siempre, quizás para hacer bueno el dicho que de camino me invento, que considera al que poco duerme más infeliz, que quienes tienen la dicha de dormir prácticamente, dentro de estos mis desvelos, en la silenciosa tranquilidad de la noche de aquella amplia sala desmueblada, cuyas paredes y techo estaban del sarro que deja el humo, y plagadas de arroxetáus (enrubiecidos) goterones, que ponían al descubierto las primeras pinturas que habían tenido, fendíu (cortado) de continuo este silencio, por el risueño y sórdido murmullo que alumbraba el pequeño río que vertiginosamente se deslizaba a menos de diez metros de nuestra casa, y otras veces también era enruxeráu (alterado) aquel silencio, por los ladridos de los perros de la aldea, o por el cante siempre misterioso y apabullador que hacen las curuxas (buhos) en la noche, cuento yo en que estos desvelos, observaba el placenteroso dormir de mi madre, con su respirar acompasado, fuerte y sano, con todos sus acerosos músculos, con naturalidad relajados, talmente parecía mi madre del todo inofensiva, mas sin embargo, aquel perfecto y vigoroso cuerpo que acoplaba fuerzas en el descanso, de la misma natural manera que agigantadamente dormido descansaba, cuando despierto se hallaba, se transformaba en un invencible e incansable guerrero, condenada ya a luchar en l'engarradiétcha del trabayu (la pelea del trabajo), todos los momentos de su vida, por los mismos endemoniados vencedores, que primeramente le habían achuquináu ‘l sou home ya lus sous fíus. (Asesinado a su marido y a sus hijos). Y ahora que ya todo ha pasado, y lejos de olvidarlo se agiganta cada día más en mi mente, yo me pregunto, que si mi madre no hubiese sido así de luchadora, de brava, de valiente y honrada, qué seria de mí y de ella misma, acosados en todo momento por la ley insana del vencedor, y xunius (uncidos) también para siempre, en el desventuroso carro de la esclavitud bien vigilada, por el látigo y la pistola del triunfador.

    Primer Diccionario Enciclopédicu de la Llingua Asturiana > carraca

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  • top — 1. top [ tɔp ] n. m. • 1859; onomat. 1 ♦ Signal sonore qu on donne pour déterminer ou enregistrer avec précision le début ou la fin d une opération. Envoyer, donner le top. Top départ. Bref signal sonore, utilisé dans certains systèmes de… …   Encyclopédie Universelle

  • toper — TOPER. v. n. Terme du jeu de dez qui signifie, Demeurer d accord d aller d autant que met au jeu celuy contre qui on joüe. J ay massé vingt pistoles, il n y a pas voulu toper. On dit absolument, Tope, pour dire, Je tope. L un des joüeurs ayant… …   Dictionnaire de l'Académie française

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  • conclure — [ kɔ̃klyr ] v. tr. <conjug. : 35> • XIIe; lat. concludere, de claudere → clore I ♦ (Accord) 1 ♦ V. tr. dir. Amener à sa fin par un accord. ⇒ arrêter, fixer, régler, résoudre. Conclure une affaire avec qqn. Marché conclu ! (cf. Tope là).… …   Encyclopédie Universelle

  • nouvelle — nouveau ou, devant une voyelle ou une h muette, nouvel, nouvelle (nou vô ou nou vèl, nouvè l ) adj. 1°   Qui est ou apparaît pour la première fois. •   Qu y a t il de nouveau ? Votre vertu est si connue que, si je n en publie que ce que j en sais …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

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